Bruno Maltor

Fondateur de Votre Tour Du Monde

Bruno Maltor est un nomade digital (« Digital Nomad ») qui nous emmène faire un tour du monde exceptionnel. Jeune français de 27 ans passionné par le voyage, il a lancé son blog justement nommé “Votre Tour du Monde” il y a plus de 5 ans maintenant. Il en a fait son métier il y a 3 ans, et met en avant sa passion et son talent sur les réseaux sociaux, et comptabilise ainsi plus de 350.000 abonnés cumulés. Vous le trouverez découvrant une nouvelle destination, au tournant d’une photo ou d’une vidéo époustouflantes sur Instagram, sur Facebook, sur Youtube ou sur Twitter. Il a la chance d’avoir fait de sa passion son travail, et c’est bien ça qui compte le plus pour lui au quotidien.

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COMPTE-RENDU DE L’ÉPISODE

01:34 Intro – Devenir Digital Nomad
04:54 Projet du Moment – La passion du voyage, un blog, un métier
13:20 L’Appel à l’Aventure – Choisir entre la sécurité du CDI et l’Aventure
16:34 Les Tribulations – Trouver l’inspiration et garder sa créativité
18:14 La Révélation et le Triomphe – Travailler son contenu avec passion: le buzz
20:55 Les Questions Flash
25:28 Le Bouquet Final – Hard Work Pays Off

Transcription complète de l'épisode

Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe

François Paul Lambert: Notre invité d’aujourd’hui nous emmène faire un tour du monde exceptionnel. Jeune Français de vingt sept ans passionné pour le voyage, il a lancé son blog justement nommé « votre tour du monde », il y a plus de cinq ans maintenant. Il en a fait son métier il y a trois ans et met en avant sa passion et son talent sur les réseaux sociaux et comptabilise ainsi plus de trois cent cinquante mille abonnés cumulés. Vous le trouverez découvrant une nouvelle destination au tournant d’une photo ou d’une vidéo époustouflante sur Instagram, sur Facebook, sur YouTube ou sur Twitter. Il a la chance d’avoir fait de sa passion son travail et c’est bien ce qui compte le plus pour lui au quotidien. Tribu Digitale, c’est parti pour un tour de la planète! J’ai le grand plaisir d’accueillir aujourd’hui un blogueur qui nous fait voyager et rêver : Bruno Maltor. Bruno bonjour !

Bruno Maltor: Bonjour, enchanté !

FPL: Merci d’être avec nous aujourd’hui, est ce que vous êtes prêt à nous inspirer?

BM: J’espère bien! on va voir si ça marche!

FPL: Je viens de donner un petit résumé de qui vous êtes à la tribune digitale. Est ce que vous voulez y rajouter quelque chose? Et avant de parler de votre projet, est ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle ou peut être une anecdote sur qui vous êtes, quelque chose qu’on ne sait pas sur vous?

BM: Tout ce que je peux dire c’est que tout de suite je vous appelle de Budapest, capitale de la Hongrie. J’y suis basé pour l’année. Tous les ans je vais changer d’endroit où je vais me baser quelque part. Et cette année c’est la belle capitale de la Hongrie. Et ce que je peux dire c’est que je viens d’un tout petit village de Haute-Loire où il y a deux cent habitants et sans doute plus de vaches que d’habitants, qui s’appelle Jussac, à côté de Retournac.

FPL: De Jussac à Budapest ! Je voulais vous demander, pourquoi avoir choisi Budapest comme nouvelle place de villégiature?

BM: J’ai eu la chance de vivre sur à peu près tous les continents. Aujourd’hui j’ai vécu déjà à Lima au Pérou, à New York, à Montréal, à Saint-Pétersbourg, en Chine etc. Et c’est vrai que maintenant par rapport à mon business, il faut que je reste en Europe parce que je fais de l’événementiel. Et par rapport à l’Europe et à quelques villes qui m’intéressent, j’ai déjà vécu à Prague la dernière qui était très sympa. Elle est souvent comparée à Budapest justement. J’ai été curieux de savoir laquelle des deux villes est la plus intéressante. Je viens juste d’arriver à Budapest. Je ne peux pas encore répondre à la question mais en tout cas c’est vrai que Budapest a pas mal d’avantages elle est belle, centrale en Europe et elle est pas chère. C’est vrai que notamment pour un « digital nomad » c’est pas mal d’avantages intéressants, je dirais.

FPL: C’est vrai et on va suivre tout ça évidemment sur votre site internet en parler en quelques secondes et c’est vrai que l’on parle souvent de tous ces pays lointains à ces endroits incroyables qui font rêver et que vous avez parcourus vous même et finalement près de chez nous. On a aussi des endroits incroyables et surtout pour des entrepreneurs. On peut dire que vous êtes ce qu’on appelle aujourd’hui un nomade digital.Est ce que vous qualifiez comme ça ?

BM: C’est totalement ça. Il y a même un article qui marche plutôt bien sur mon blog qui s’appelle « le jour je suis devenu un digital nomad » où j’explique les plus et les moins de ce style de vie, où j’explique un petit peu comment on peut le devenir parce que les gens pensent uniquement au fait de devenir blogueur, ou Youtubeurs. Mais il y a tellement de métiers qui permettent d’être digital nomad. Mais c’est totalement mon style de vie parce que moi je vais voyager un peu partout dans le monde, et j’ai besoin d’une connexion Internet pour travailler, ce qui correspond totalement à la définition même du digital nomad.

FPL: Justement parlons un peu de ce que vous faites en tant que digital nomad,  moi j’avais dit nomade digital mais c’est vrai que ça fait plus fun de dire digital nomad…ça fait Anglo-Saxons. Mais là est ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur votre projet du moment, votre blog  www.votretourdumonde.com. Avant de rentrer dans le vif du sujet de votre aventure en tant que digital nomad, votre aventure d’entrepreneur, parlez nous un peu de votre site internet, de votre blog et de votre chaîne YouTube. Pourquoi vous avez choisi ce modèle et comment est ce que vous vous rémunérez en quelques mots ?

BM: Pour expliquer un peu effectivement l’histoire de « votre tour du monde » assez simplement, j’étais en stage de webmarketing à Shanghaï y’a à peu près six ans de ça. J’apprenais plein de choses utiles justement par rapport au référencement, comment être bien placé sur Google etc. Des choses qui paraissent assez naturelles aujourd’hui mais qui pour autant il y a six ans n’étaient pas si justement naturelles et comprises par tout le monde je dirais. Cinq ans sur Internet c’est énorme. Par exemple y’a cinq ans Instagram venait tout juste de naître, aujourd’hui on ne jure que par ça. Il y a cinq ans Snapchat venait de naître aussi. Vraiment à l’époque, être blogueur, être influenceur, c’était quelque chose qui n’était pas du tout dans l’esprit des gens. Et moi je m’étais dit avec toutes les compétences que j’apprends au quotidien via ce stage et ma passion première qu’est le voyage, depuis que je suis tout petit, c’est vrai que j’avais envie de lancer quelque chose en vue d’entreprendre sans aucune prétention. Je me suis dit « j’aime les voyages, j’ai des compétences en marketing, je vais lancer un blog ». C’est comme ça qu’a été né « votre tour du monde », tout bêtement en voulant partager ma passion au plus grand nombre et en faisant bien les choses. Je n’avais aucune ambition d’en faire mon métier. Je voulais juste partager ma passion. Au fil du temps, tout s’est développé pour moi, en travaillant beaucoup. C’est le principal conseil déjà.

FPL: C’est déjà un bon conseil et j’ai envie de vous demander parce que, finalement, quand on regarde votre parcours sur Internet, on voit que vous êtes partis de votre passion. Et comme j’ai dit, on va venir sur votre aventure d’entrepreneur un peu après, mais est ce que c’est vraiment possible de faire de sa passion son travail?

BM: J’en suis la preuve vivante et j’essaye vraiment de pousser tous mes abonnés au quotidien à essayer. Alors bien entendu ce n’est pas facile bien entendu si on se fie uniquement aux publications sur Instagram ou Facebook dans mon cas en tout cas on peut croire que je ne fais rien de ma vie si ce n’est pas mettre de photo et ça va. Mais en réalité c’est beaucoup beaucoup de travail. Mais comme comme tout métier comme  toute chose, à partir du moment où tu te donne les moyens de vouloir réussir je pense que tu peux t’en sortir. Donc j’ai envie de dire oui. En tout cas j’en suis la preuve vivante je crois.

FPL: Et alors quel est le canal qui vous est le plus profitable en tant que blogueur, en tant que Youtubeur ? est ce que c’est vos vidéos? est ce que c’est votre blog? est ce qu’il y’a d’autres canaux? Qu’est ce qui qu’est ce qui vous permet de vivre de votre travail?

BM: En fait j’ai trois points principaux qui me permettent de gagner de l’argent et gagner ma vie. La première chose c’est l’affiliation. Tout bêtement, si vous tapez  » que visiter à New York » sur google, si je fais assez bien mon travail, je serai dans les premiers résultats et j’ai déjà eu la chance d’aller au moins cinq fois à New York je crois, donc je connais assez bien la ville.

FPL: J’ai fait un article assez complet dessus. Quand on va à New York, on visite l’Empire State Building, le Rockefeller Center, la statue de la liberté etc. Toutes ces choses qui sont immanquables pour une première visite notamment. Plutôt que de prendre toutes les entrées séparément, on peut prendre un city pass qui coûte environ cent vingt dollars et qui permet justement de sauter la queue et d’économiser de l’argent. Je trouve que c’est un vrai bon plan. J’en parle sur mon blog et via un lien qui est traqué sur mon blog, si quelqu’un achète sur ce site je vais gagner une commission sur l’achat. C’est la première chose qui va me permettre de gagner de l’argent, l’affiliation via les hôtels, les compagnies aériennes etc. etc.. La deuxième chose ça va être les collaborations avec les marques et les offices de tourisme. Par exemple je reviens tout juste de République dominicaine et la République dominicaine m’a contacté il y a quelques mois pour me dire « on adore ton travail sur Instagram, en photo ou même sur YouTube, Facebook en vidéo etc.., Est ce que ça te dirait de venir faire ce que tu sais bien faire? ». En tout cas ce qu’ils pensent que je fais bien chez nous et dans ces cas là on rentre dans le cas d’une prestation de service où je veux au final les mettre en avant sur les réseaux sociaux ce pays est bien entendu aussi bien créer du contenu pour mes réseaux pour animer un petit peu tout ce que je fais au niveau de mon blog. Et la dernière chose, ça s’appelle « le verre du voyageur » c’est un évènement que j’ai créé tout bêtement il y a à peu près deux ans. C’était pas mal d’abonnés qui voulaient me rencontrer autour d’un verre, et pas uniquement sur du virtuel. Et j’ai décidé de créer cet événement une première édition, y’avait plus de cinq cent personnes en moins d’une semaine d’organisation donc c’était très sympa. Et depuis je fais ça un peu partout en France et même dans le monde. On est à Paris à chaque fois plus de mille personnes chaque mois dans un lieu privatisé pour l’occasion, et y’a un partenaire par édition. Ca peut être Samsung, Lufthansa, ça peut être des assurances etc etc.. Ces trois choses, ces trois piliers font mon business model aujourd’hui.

FPL: Vous êtes vraiment un bosseur, vous travaillez vraiment dur dans ce  vous faites, vous êtes aussi super créatif. Je me posais la question que vous avez tous ces partenariats… est ce vous qui approchez les partenaires ou ils vous trouvent d’eux mêmes? comment ça fonctionne dans la relation avec des grandes marques qui vont sponsoriser un événement pour vous, qui vont vous soutenir dans un projet?

BM: C’est vrai que j’ai la chance d’avoir une communauté qui est assez conséquente. Je dirais que je suis quand même beaucoup plus sollicité que je vais solliciter des marques. Je pense que je dois recevoir à peu près quatre à cinq mails par jour de demande de collaboration. Je suis vraiment dans une position de force par rapport à tout ça parce que je pense que le plus important pour un blogueur ou un influenceur comme on les appelle aujourd’hui, c’est de rester en rapport avec sa ligne éditoriale de base. Il y a plein de gens qui, par facilité, ou par envie de gagner un peu d’argent, vont un peu « vendre leur âme au diable ». Moi j’ai la chance d’avoir plus de demandes que je peux vraiment trier en fonction de ce qui me semble être quelque chose dont je parlerai dans tous les cas naturellement ou pas. Je prends un exemple tout bête. Je suis quelqu’un qui est assez axé sur, même si je voyage beaucoup, sur l’écologie. Par exemple je suis végétarien depuis trois ans etc. Je sais que Dubaï m’a contacté il y a quelques temps. Ca correspond pas trop à ce que je veux promouvoir en termes de destination, même de je dirais de « vibes ». J’ai tout simplement refusé d’aller à Dubaï. Je suis plutôt allé au Costa Rica par exemple. Donc je suis beaucoup plus sollicité Je sollicite peu. J’ai la chance d’avoir une belle visibilité sur Internet, c’est peut être pour ça aussi que vous m’avez contacté, et j’ai la chance d’être beaucoup plus sollicité que je ne sollicite.

FPL: C’est génial et c’est bien ce que vous soyez proche de vos valeurs avec vous et cette capacité de pouvoir les suivre et de dire non quand il le faut c’est très important et allez…..j’ai envie de vous poser une dernière question sur votre projet du moment. Peut être un petit conseil pratique pour la tribu digitale, un petit conseil à leur donner sur comment se lancer sur YouTube par exemple? Qu’est ce qui marche? qu’est ce qui ne marche pas? Qu’est ce que vous recommandez, un petit conseil pratique?

BM: En fait il y a plusieurs cas à prendre en compte, notamment sur YouTube qui est un réseau vraiment intéressant. Je pense que aujourd’hui sur YouTube si on veut réussir il faut avoir un minimum de quantité de contenu réalisé c’est à dire que je pense qu’il faut essayer de s’imposer au moins une vidéo hebdomadaire si on est vraiment dans l’optique de réussir sur YouTube. Aujourd’hui réaliser un contenu de façon régulière. C’est ce qui permet de grimper le premier gros conseil que je donnerais ce serait de faire au moins une vidéo par semaine. Et on peut aussi dire qu’on n’est pas obligé de tout de suite viser un « mass market » c’est à dire un marché de masse. On peut aussi se permettre d’avoir une communauté qui n’est pas forcément de cinq cent mille abonnés, mais qui va toucher un marché de niche qui va toucher quelque chose de vraiment particulier. ça aussi ça peut être vraiment intéressant. Moi j’ai la chance d’avoir lancé mon blog voyages « généraliste » il y a six ans de ça. Donc effectivement ça faisait sens à l’époque car il n’y en avait pas beaucoup. Mais aujourd’hui si je devais lancer un blog de voyage je ne le lancerais pas forcément sur quelque chose de généraliste. Peut être que je le ferais sur une destination particulière ou un style de voyage en particulier…je ne sais pas… le voyage en solo ou quelque chose comme ça !

FPL: Génial! Tribu Digitale, gardez bien ça à l’esprit car nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Bruno, son aventure en tant qu’entrepreneur, le voyage c’est le cas de le dire qui l’a amené là où il est aujourd’hui. Bruno, commençons par cette questionque nous appelons l’appel à l’aventure et vous nous avez déjà donné quelques petites indications en début d’interview. Mais, quand est ce que vous avez su vraiment au fond de vous, Il y a bien dû avoir un moment où vous êtes dit : « allez je me lance, mais c’est effrayant, mais je veux le faire et voilà je veux devenir entrepreneur, je veux devenir un blogueur, je veux me lancer à mon propre compte » quand est ce que c’est vraiment arrivé au fond de vous?  Qu’est ce qui vous a retenu?

BM: C’est vrai que j’ai eu la chance au final de lancer ce projet, le blog voyage, alors que j’étais encore simplement étudiant. Donc ça s’est bien développé au fil du temps. J’ai beaucoup travaillé pour ça. J’avais fait un beau style graphique, en tout cas j’ai essayé d’avoir un bon blog visuellement parlant intéressant. ça a grimpé de soi même, alors que je gagnais déjà un petit peu ma vie avec mon alternance, les stages etc. J’ai travaillé notamment chez TF1 à l’époque et c’est au moment de la fin de mes études que j’ai eu ce dilemme. Ce choix à faire entre un CDI m’avait été offert chez TF1 ou simplement me lancer à cent pour cent dans cette aventure. Qui dit aventure pour moi c’est vraiment à double sens parce que tu avais côté déjà entrepreneurial mais surtout le côté ma passion avant tout le voyage. Ce qui m’a plu d’ailleurs par rapport à tout ça. En fait j’ai simplement analysé les deux cas. C’est vrai qu’à l’époque on est encore loin de penser que Instagram allait devenir aussi important etc. C’était Il y a trois ans tout ça. Trois ans on peut penser que ce n’est pas beaucoup mais en réalité sur Internet c’est une éternité. Il n’y avait même pas encore le terme « influenceur » qui était apparu en France. Donc j’ai fait mon choix entre la sécurité, un salaire assuré, le confort de la vie parisienne et de travailler dans un grand groupe comme TF1 ou alors de tenter l’aventure. Et c’est vrai qu’en étant passionné de voyages et bien entendu aimant encore plus travailler sur ce projet « votre tour du monde », j’ai décidé de simplement me lancer sans sans trop de peur en réalité parce que j’avais déjà un peu d’argent de côté. Le fait d’avoir un blog ne demande pas beaucoup de ressources financières. Je n’ai pas besoin d’avoir des locaux en particulier. Je n’ai pas besoin d’acheter pour deux cent mille euros de matériel ou je ne sais quoi. Au final ça s’est fait assez naturellement parce que je gagnais un petit peu ma vie en plus alors que j’étais encore étudiant avec ce blog. ça s’est fait assez naturellement je dirais. Il fallait juste faire un choix entre la sécurité du CDI et la vie parisienne etc. ou l’aventure. Ca a peut être été ça, le seul dilemme! se rendre compte qu’on peut vivre une aventure.

FPL: C’est vrai vous l’avez bien dit, les moyens pour se lancer aujourd’hui dans tout type d’aventure, que ce soit de lancer un business comme vous un blog, ou votre passion et votre talent pour les vidéos, pour le graphisme, pour le storytelling et tous ces moyens là ils sont très bas, et il n’y a plus vraiment d’excuse pour ne pas au moins lancer un projet même si c’est sur le côté. Et justement, revenons un peu alors sur cette aventure, sur votre blog. Le blog c’est votre belle réussite, vos voyages, vos vidéos. Ce chemin vous en vivez maintenant. Mais ça a dû être un chemin qui est aussi semé d’embûches. Bruno, est ce que vous pouvez peut être nous parler peut être de votre pire moment en tant que blogueur? Est ce que vous pouvez nous emmener dans un de ces moments là et nous le raconter?

BM: En fait, les seuls pires moments que je peux avoir, ça va être vraiment les moments où je vais devoir beaucoup, beaucoup, beaucoup travailler, à base de dizaines d’heures par jour, sept jours sur sept. En fait c’est un métier dont on ne se rend pas forcément compte justement de toute cette masse de travail. En fait c’est un peu compliqué de faire un montage vidéo sur la Nouvelle-Calédonie, la République Dominicaine qui va nous prendre une semaine. Parfois on va pas en voir le bout, on va être à bout de souffle en termes de créativité, de production de trouver les bons rush, de mettre la bonne musique etc… Pour faire le travail tout simplement. Le pire moment c’est quelque chose de précis mais c’est juste que parfois à force de travailler de s’acharner de vouloir toujours faire mieux etc. On peut être un petit peu à bout de souffle. Sinon, je dirais qu’en terme de « moment », c’est peut être justement au moment de me lancer, quand j’ai dit à tous mes amis et notamment mes amis proches, que j’allais devenir blogueur-voyageur à cent pour cent. Encore une fois on était peut être encore assez loin de l’époque des influenceurs etc etc. Et on m’a beaucoup regardé avec des gros yeux et on m’a dit que je faisais peut être la plus grosse erreur de ma vie que de refuser un CDI dans un grand groupe. ça a été une grosse crainte, une appréhension qui m’a été donnée par autrui parce que, je n’avais pas du tout peur. Mais c’est vrai que ça rassurait pas à la base.

FPL: Honnêtement je pensais que vous alliez dire que c’était les moustiques sur la plage votre pire moment ! mais le regard des autres peut être bien pire que des moustiques qui vous harcèlent alors que vous écrivez votre article ! Alors Bruno, à l’inverse, que s’est il passé ensuite ? est ce qu’il y a eu peut être un moment où vous avez eu une sorte d’illumination, un moment où vous vous  êtes dit : « wow ! là j’ai compris quelque chose » et tout d’un coup, tout se met en place et tout explose, tout va dans votre sens. Pouvez vous nous raconter ça?

BM: En fait mon activité liée à la réussite de mes contenus et en fait à seulement six mois après m’être mis à 100% sur l’activité de blogueurs voyage je suis parti en voyage en Nouvelle-Calédonie et j’en suis venu avec de belles vidéos de beaux rush et pas mal de créativité. J’ai créé une vidéo qui a fait plus d’un million de vues en une semaine et 20 000 partages et des dizaines de milliers de commentaires, de like etc. Ca a été vraiment un buzz comme on appelle ça sur Internet. ça m’a conforté dans le fait que avec de la créativité, de la passion et beaucoup d’envie et bien entendu du travail, on pouvait aller très loin en fait, et toucher beaucoup de monde. Et c’est ça qui me permet notamment de gagner ma vie aujourd’hui. C’est à ce moment là que je me suis dit notamment avec ce buzz, que j’avais  pris la bonne décision et que j’étais sur le bon chemin je dirais.

FPL: Tribu Digitale, retenez bien ça! Si vous mettez votre créativité votre passion et votre travail ensemble dans un sac et vous le secouez et vous aussi vous allez créer un buzz ! Retenez bien ! Allez suivre l’aventure de Bruno pour vous inspirer ! Bruno, si vous pouvez résumer la ou les leçons clés que vous avez retiré de votre expérience en tant que blogueur, en tant que entrepreneur digital nomade. Quelle serait elle? En quelques mots, que pensez vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?

BM: La régularité avant tout comme je disais. Que ce soit sur YouTube, que ce soit sur Instagram, que ce soit sur le blog, j’essaye toujours d’être régulier. Je vais poster deux articles par semaine sur le blog coûte que coûte, quitte à les préparer bien en avance parce que je sais que je vais partir sur un grand voyage et je n’aurais pas Internet pendant des semaines. J’avais préparé tous mes articles en avance au moins je sais que ça sera fait et qu’il y aura une vraie ligne éditoriale qui sera respectée en termes de régularité. Je pense que c’est vraiment sur un apport très important sur Internet aujourd’hui d’être visible et pour  être visible il faut créer. Il ne faut pas hésiter à créer du contenu bien entendu il ne faut pas faire que du quantitatif. Pensez aussi à l’aspect qualitatif. Moi je fais très attention à ce que mes vidéos soient belles mais je pense que la régularité dans la création du contenu est primordiale si on veut avoir la visibilité bien entendu et sur l’avoir de plus en plus d’abonnés et donc de succès.

FPL: Tribu digitale pour être visible il faut créer et il faut créer du contenu et non seulement il faut le créer bien mais il faut les créer et régularité. C’est tellement vrai. C’est vraiment la clé. Soyez présent pour votre communauté pour votre audience. Bruno, merci beaucoup pour ces très bons conseils. Nous sommes déjà arrivés à la partie des questions flash. Ici je vous pose une série de questions en rafale et vous répondez en allant à l’essentiel ! est ce que vous êtes prêt? Quelle est votre définition du succès ?

BM: Vivre de sa passion.

FPL: A quoi ressemble votre journée type? Est ce que vous avez peut être une routine que vous pratiquez chaque jour et qui vous aide?

BM: C’est très compliqué d’avoir une journée type quand on est blogueur parce que ça va dépendre de si je suis en voyage ou non mais si je suis en voyage je vais me lever à six heures ou sept heures selon le lever du soleil pour capturer les belles couleurs de la « golden hour » comme on appelle ça, donc le moment où couleurs sont les plus belles  dans la journée, au lever du soleil et au coucher du soleil si je suis en voyage je vais me lever à peu près à huit heures et demie. Le matin sera consacré à bien gérer un petit peu la communauté, les Emails etc. répondre à tous mes abonnés, et l’après midi va être consacré à créer des choses justement que ce soit des articles, des photos ou des vidéos.

FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique quel serait il et pourquoi?

BM: C’est une bonne question! Moi ça serait plus des livres liés aux voyages. Par exemple y’a un livre qui est sur les cent photos les plus influentes au monde avec des belles explications. Pourquoi cette photo a été a eu un impact sur le monde entier. Pourquoi elle a été reprise un peu partout. Un peu comme des buzz entre guillemets ça serait ce genre de livre un petit peu justement pour analyser qu’est ce qui fait le succès notamment visuel d’une photo ou pas?

FPL: Magnifique ! alors quels outils ou appli, productivité ou autre, technologique ou pas, utilisez vous régulièrement?

BM: J’utilise pas mal Social Blade pour regarder l’évolution de mes communautés que ce soit sur Instagram ou YouTube. C’est un site Internet qui permet justement de voir le nombre d’abonnés qui vous suivent au quotidien, les plus, les moins et donc de pouvoir voir comment on s’en sort par rapport à tout ça.

FPL: Social Blade! C’est www.socialblade.com c’est bien ça?

BM: Exactement oui! c’est gratuit et ça permet d’avoir des infos sur YouTube, sur Instagram et notamment sur le YouTube-Instagram d’autres personnes , pas uniquement de vous, c’est à dire que c’est public.

FPL: C’est génial. La prochaine question c’est qu’est ce qui vous inspire ou vous passionne en ce moment? quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?

BM: Ce qui m’inspire le plus aujourd’hui, c’est une tendance générale mais c’est la vidéo. Je trouve vraiment qu’aujourd’hui sur notre feed de Facebook notamment, on voit qu’il n’y a quasiment que des vidéos qui sont partagées, commentées et qui apparaissent d’ailleurs sur nos feed. Je pense que le format vidéo sur Internet a un très bel avenir devant lui et il y a encore beaucoup de belles choses à faire en étant créatifs encore une fois.

FPL: Vous pensez que tous les entrepreneurs digitaux devraient avoir une présence vidéo ? Ou est ce que c’est quand même encore quelque chose de niche?

BM: Non je pense vraiment que c’est intéressant et important, ça permet de se créer un nom et notamment de se présenter et de rassurer les gens qui vont acheter ou en tout cas être intéressés par vos produits. Je pense que la vidéo a vraiment dans 99,9 pour cent des cas, il faudrait se lancer dedans.

FPL: Et la dernière question c’est la question « Back in Time ». Bruno, imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de 18 ans et vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez vous? D’un point de vue pratique, que feriez vous peut être différemment ou quels plans ou conseils précis vous donneriez vous pour réussir plus efficacement et qui n’implique pas d’acheter des billets de loto, des paris sportifs ou d’investir en Bourse…

BM: J’ai le droit de créer Instagram ou pas?

FPL: Ah oui mais ça c’est comme investir en bourse ou créer des paris sportifs! mais pourquoi pas!

BM: Non, pour le coup je me dirais d’apprendre le plus possible justement par rapport à tout ce qui est code. Voilà des choses qui me seraient utiles aujourd’hui sur lesquelles je ne suis pas encore bon. Moi je suis bon en référencement par exemple, j’essaye en tout cas, mais je ne suis pas forcément bon dans tout ce qui est le codage vraiment aller dans le plus profond de mon WordPress pour trouver des choses et les améliorer. Je pense que ça m’aurait été utile au quotidien aujourd’hui que ce soit dans le métier de blogueurs ou même dans d’autres métiers. D’ailleurs on le voit aujourd’hui dans des écoles on commence à prendre ça aux plus jeunes. Je pense que lors de mes dix huit ans c’était quelque chose de très rare et ça aurait été que je m’y mette encore plus tôt à ce sujet là.

FPL: C’est génial, merci beaucoup pour ça! Nous sommes arrivés à la fin de l’épisode. Merci beaucoup d’avoir partagé généreusement toutes ces informations avec nous. Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer et j’espère que l’aventure de Bruno vous inspirera à faire le grand saut. Bruno pour le mot de la fin. Que diriez vous à nos auditeurs de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer ou qui se sentent bloqués dans l’aventure de l’entrepreneuriat? Que ce soit être blogueur, que ce soit de lancer un business ou de toute autre forme. Si vous aviez un seul conseil à leur donner quel serait il?

BM: À partir du moment où c’est votre passion, en tout cas c’est la chose qui vous anime au quotidien, battez vous pour ça. N’hésitez pas à travailler plus qu’il ne faut. Au début c’est vraiment ça qui permet de progresser comme on dit en anglais « hard work pays off ». Je pense que c’est vraiment ça qui peut aider car au début en tout cas c’est compliqué. Au début on ne voit pas forcément le bout du tunnel comme on dit mais je pense vraiment que quand on travaille sur sa passion, il y aura toujours quoi qu’il arrive des résultats et c’est ce que j’ai fait et j’ai encore une fois j’espère être la preuve vivante de ceci parce que je pense que à partir du moment où tu te lèves avec le sourire le matin parce que tu sais que tu vas travailler sur quelque chose que tu aimes, tu as déjà gagné ta vie, bien plus qu’un salaire en tout cas.

FPL: Tribu Digitale, c’est vrai, c’est possible de faire de sa passion son travail. Bruno, vraiment merci beaucoup d’être venus nous voir aujourd’hui et c’était pour moi en tout cas un plaisir et un honneur. Avant de nous quitter, dites nous comment rester en contact avec vous sur les réseaux sociaux? Et si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute!

BM: Pour les réseaux sociaux, vous pouvez me retrouver sur Instagram et Snapchat sous l’ID Bruno Maltor, tout comme sur Twitter et Facebook. Ca s’appelle « votre tour du monde » et bien entendu mon blog Voyages s’appelle « votre tour du monde.com ».

FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Bruno Maltor partager avec vous son expérience et ses conseils, c’est à vous de jouer maintenant! Rejoignez nous sur www.revodigitale-test.mystagingwebsite.com et tapez « Bruno » dans la barre de recherche. Vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sûr, n’oubliez pas de visiter la page de Bruno  sur www.votretourdumonde.com et de le suivre sur ses réseaux sociaux Instagram, Snapchat, Twitter et sa chaîne YouTube « votre tour du monde » également. Bruno. Merci encore d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale! Au revoir et je vous retrouve en backstage!

BM: Merci beaucoup.

LES POINTS À RETENIR

1. SUIVEZ VOTRE LIGNE ÉDITORIALE. Tout particulièrement si vous êtes ou voulez devenir blogueur, ou tout simplement développer une stratégie digitale: misez sur un contenu régulier, de qualité, préparé en avance, pour accroître votre audience et gagner plus d’abonnés. N’oubliez par la vidéo, outil désormais presque incontournable.

2. N’ÉCONOMISEZ PAS VOS EFFORTS. Si vous avez trouvé votre passion, que vous vous réveillez le matin avec le sourire parce que vous aimez ce que vous faites, n’hésitez pas à y mettre votre énergie et le travail nécessaires. Même si vous n’en voyez pas immédiatement les résultats, soyez patient, vos efforts finiront par payer.

3. NE VOUS ARRÊTEZ PAS AU JUGEMENT DES AUTRES. Pas toujours évident de faire abstraction de l’opinion des autres, de votre entourage, qui peut être négatif et dissuasif quand vous vous lancez. Croyez en vous, et si vous hésitez entre la sécurité d’un CDI et l’appel à l’aventure, demandez-vous vraiment ce qui vous passionne, et si vous voulez vous donner les moyens d’y parvenir.

ABONNEZ-VOUS AU PODCAST!

OUTILS MENTIONNÉS

Vous trouverez ci-dessous toutes les références des ressources mentionnées durant l’épisode!

APPLIS

Liste des applis mentionnées durant l’épisode.

LIVRES

Liste des livres mentionnés durant l’épisode.

AUTRES

Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)