Charlotte Vinciguerra
Fondatrice de Merci Bisous
Nous retournons aujourd’hui à New York pour y rencontrer Charlotte Vinciguerra, une entrepreneure partie en 2015 apporter sa French Touch dans la mode pour enfants. À Paris, elle s’exerce d’abord dans les arts décoratifs et dans le vintage. Arrivée aux Etats-Unis, elle décide d’apporter sur le marché américain la qualité et l’esthétique de créateurs français. Alors qu’elle attend son premier enfant, elle se lance et crée un concept store qui rassemble des vêtements, accessoires et jouets pour les plus petits. En ligne sur le site Merci Bisous, mais aussi en vrai, dans le quartier de Soho, elle a conquis le coeur des parents new-yorkais.
Pour rester en contact:
01:34 Intro – L’importance de la communauté
05:02 Projet du Moment – Merci Bisous et les jolies marques françaises
07:38 L’Appel à l’Aventure – Une grossesse comme source d’inspiration
09:14 Les Tribulations – Entreprendre seule
14:54 La Révélation et le Triomphe – Pivoter avec un point de vente réel
18:07 Les Questions Flash
22:32 Le Bouquet Final – Mieux vaut tôt que tard
Transcription complète de l'épisode
Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe
François Paul Lambert: Nous retournons aujourd’hui à New York pour y rencontrer une entrepreneure partie en 2015 apporter sa french touch dans la mode pour enfants. A Paris elle s’exerce d’abord dans les arts décoratifs et dans le vintage. Arrivée aux Etats-Unis, elle décide d’apporter sur le marché américain la qualité et l’esthétique de créateurs français. Alors qu’elle attend son premier enfant, elle se lance et créer un concept store qui rassemble des vêtements accessoires et jouets pour les plus petits en ligne. Sur le site www.mercibisous.com mais aussi en vrai dans le quartier de Soho, elle a conquis le cœur des parents New Yorkais.
Tribu Digitale c’est avec grand plaisir que j’accueille aujourd’hui Charlotte Vinciguerra ! Est-ce que vous êtes prête à nous inspirer?
Charlotte Vinciguerra: Oui parfaitement!
FPL: Je viens de donner un tout petit résumé de qui vous êtes à la Tribu. Est ce que vous voulez y rajouter quelque chose ? Avant de nous parler de vos projets, est ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle ou peut être une anecdote sur qui vous êtes, quelque chose qu’on ne sait pas sur vous?
CV: Écoutez j’ai commencé mon business il y a maintenant deux ans donc comme vous l’avez précisé j’étais enceinte et j’ai identifié un manque ici aux Etats-Unis. Je n’ai pas trouvé les jolis produits français je n’ai pas trouvé de jolis produits en tout cas qui me plaisait pour mon bébé, du coup j’ai décidé de créer Merci Bisous qui importe les jolies marques françaises la qualité et le raffinement français ici aux Etats-Unis, pour les mamans et également pour la famille, les amis qui souhaitent faire des cadeaux. Et c’est comme ça que ça a commencé sur Internet essentiellement. Et puis effectivement il y a quelques mois j’ai ouvert un corner à Soho dans le Marché Maman. Du point de vue personnel, je suis mariée et j’ai un petit bébé qui a 18 mois maintenant. On habite à New York depuis presque trois ans. On aime beaucoup cette vie ici, et là je suis entre mon enfant et mon business qui est aussi mon premier bébé.
FPL: Génial! Justement vous êtes partie vous installer aux Etats-Unis, à New York plus particulièrement, qui est un endroit où la culture, la mentalité par rapport à l’Europe, par rapport à la France est un peu différente, surtout en matière de Business. Alors est ce que c’est difficile pour vous de vous installer là bas et de vous lancer en tant que étranger?
CV: Moi j’ai adoré me lancer ici parce que je trouve que c’est un pays qui est très favorable à l’entrepreneuriat. New York est une ville où il y a une énergie qui est très porteuse quand on souhaite lancer un business. Et j’ai trouvé que ce qui a été très positif dans cet endroit c’était l’effet de communauté qui est très puissant. Les gens vous aident volontiers à partir du moment où faites partie de la même communauté: la communauté des mamans, la communauté des entrepreneurs, la communauté les Français. Et il y a vraiment la possibilité de s’entourer de personnes très bienveillantes qui peuvent vous donner des conseils pour vous donner des bons plans, des contacts et surtout le networking ici a une importance encore plus forte qu’en France. Et j’ai trouvé que c’était agréable de se lancer et d’avoir des gens autour qui étaient positifs qui étaient très réceptifs par rapport à mon projet et c’était une très bonne expérience.
FPL: Justement votre projet, votre autre bébé « Merci bisous », est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus? Comment vous générez vos revenus et pourquoi vous avez choisi ce business model particulier?
CV: En fait comme je vous disais c’est simplement que, quand j’ai commencé à chercher des produits pour les bébés, je n’ai pas tout à fait adhéré à ce que je trouvais ici aux Etats-Unis. C’est vrai que depuis toute petite je pensais à acheter certains types de produits. Je me disais quand j’aurai un enfant j’achèterai « ce genre de choses » que je n’ai pas trouvé ici et j’ai donc commencé à chercher des marques françaises qui me plaisaient pour pouvoir les importer ici et à prendre contact avec des designers afin de les distribuer sur le sol américain. Et j’ai choisi un business model qui est très simple qui est l’achat en France pour vendre aux Etats-Unis et donc de la vente au détail classique. J’ai commencé avec le e-commerce parce que ça avait un côté très flexible parce que j’étais enceinte à l’époque. J’avais besoin d’un modèle assez flexible avec des horaires de travail que je pouvais choisir moi et puis c’est surtout que je trouvais ça intéressant de lancer ça en ligne. Ensuite, le corner, c’est une opportunité qui est venue par la suite qui m’a été proposé par les fondateurs de l’équipe de « mamans » qui m’ont proposé de m’installer chez eux lorsqu’ils ont créé leur concept store « Le Marché » et j’ai accepté parce que c’était un bon complément de mon site de e-commerce.
FPL: Est-ce que c’est facile de se retrouver comme ça dans un corner dans un dans un magasin « réel » j’ai envie de dire pour présenter ses produits ou comment ça fonctionne? Est ce que c’est par le networking ou bien on peut postuler pour ça?
CV: Ben là j’ai eu beaucoup de chance en fait c’est eux qui m’ont trouvée à la base donc je dirais que oui bien sur le networking de toute façon c’est toujours très positif et il faut toujours soigner ses relations publiques et rencontrer un maximum de monde. Mais là en l’occurrence c’était eux qui m’avaient trouvée via un article que French Morning avait écrit sur moi et là il était il y avait ce projet là et ils cherchaient des pop-up shops si vous voulez à installer des marques et installer des corners dans leur espace et donc ils étaient intéressés par Merci Bisous pour faire une partie enfant.
FPL: Tribu Digitale, gardons bien ce business model esprit car on va explorer un peu plus le parcours entrepreneurial de Charlotte, son aventure en tant qu’entrepreneur, le voyage qui l’a amenée là où elle est aujourd’hui. Charlotte, commençons par cette question. Nous l’appelons l’appel à l’aventure. Alors effectivement vous nous avez déjà dévoilé un peu comment l’idée vous est venue pour Merci Bisous, mais est ce que vous avez toujours voulu vous lancer en tant qu’entrepreneure? Était-ce quelque chose que vous aviez déjà en vous ou est ce que c’est quelque chose qui est venu par après? quand est ce que vous avez su que vous vous vouliez vous lancer à votre propre compte?
CV: J’ai toujours été plus ou moins indépendante professionnellement. J’ai fait des études plutôt axées sur le marché de l’art mais déjà en finissant mes études, j’avais envie de me lancer en tant que « freelance » et à mon compte. J’ai eu des périodes où j’ai été employée dans des entreprises où j’ai adoré mon job. C’était très enrichissant pour plein de raisons et j’ai toujours eu en moi cette envie de me lancer en tant qu’entrepreneur et surtout d’être indépendante. Je n’ai aucun problème avec la hiérarchie ou quoi que ce soit, mais j’ai toujours envie de faire des choses qui me ressemblaient et j’ai toujours eu envie moi même de fixer mes propres règles et de travailler surtout pour moi. Je trouve que c’est extrêmement enrichissant et valorisant de travailler pour soit et de faire les choses qu’on a décidé et comme ça, disons que les fruits récoltés sont pour nous, tout comme les problèmes d’ailleurs mais, je trouve que ça me correspond mieux.
FPL: Vous avez quand même lancé votre business alors que vous étiez enceinte. Preuve que c’est possible! est ce que vous pouvez nous raconter cette expérience? J’ai envie de faire ici un pont avec les moments difficiles que vous auriez pu aussi rencontrer en tant qu’entrepreneur. Pouvez vous donc nous expliquer un peu comment était cette expérience de lancer un business étant enceinte, et nous raconter un de vos pires moments en tant qu’entrepreneure. Je sais que ce n’est pas nécessairement lié…
CV: C’est vrai que ça a été lié parce que ma grossesse a été une source d’inspiration. Je pense que si je n’étais pas tombée enceinte à ce moment là, je n’aurais pas eu forcément l’idée de créer un business lié à l’enfance. Je pense que ça a été une chance d’être enceinte à ce moment là parce que au-delà du fait que du coup j’ai eu l’idée de faire quelque chose pour les enfants, j’avais en main toutes les informations dont j’avais besoin pour créer un business sur mesure pour moi et personnellement ça a été vraiment très positif. C’est à dire que je savais que j’allais avoir un bébé. Je savais que j’aurais besoin d’avoir un emploi du temps flexible parce que forcément au début, je m’en suis occupé et je l’ai gardé avec moi à la maison et ça implique du coup que je ne puisse pas travailler douze heures par jour. Cela implique que je doive travailler de la maison. ça implique quand même un certain nombre de choses, et c’est génial parce qu’à ce moment là du coup je me suis dit que j’avais la chance de pouvoir faire ce que je voulais et que du coup il fallait que je crée un business qui soit compatible avec l’arrivée de cet enfant. Je me suis dit bon ben voilà, il faudrait que je puisse bosser tant d’heures par semaine, depuis la maison, mon stock qu’est ce que je vais en faire? comment je peux m’organiser pour envoyer mes commandes? comment je peux m’organiser pour faire tout ce qu’il y a à faire lié à l’entrepreneuriat? comment je peux m’occuper au mieux du petit? En fait j’ai mis tout ça en place en ayant toutes les infos. Je pense que c’était une chance parce que si j’étais tombée enceinte après avoir créé mon entreprise j’aurais pu avoir d’autres problématiques liées à « comment j’allais faire pour m’en occuper? » alors que ça n’est pas forcément compatible…je pense que tout le monde s’adapte de toute façon. On peut complètement s’adapter mais là c’est vrai que j’avais les cartes en main et ça c’était plutôt agréable.
FPL: En plus de vous donner l’inspiration vous avez créé quelque chose qui répondait à un problème que vous aviez vous-même. En lançant votre business, est ce que vous avez rencontré peut être sur ce chemin des obstacles que vous avez pu surmonter mais qui vous ont terrifiés sur le moment même?
CV: Au moment de la création justement, les difficultés que j’ai pu rencontrer c’était lié au fait que j’étais seule. Je n’avais pas de business partner. En fait je me suis pas associée. Donc bien sûr mon mari était là pour me soutenir, ma famille, mes amis m’ont donné des conseils etc. Mais je n’étais pas associée. Du coup, quand vous creez un business j’ai eu vraiment l’impression que c’était une période avec une succession de décisions à prendre de la plus banale, la plus simple jusqu’à la plus complexe et la plus importante. Et en fait au bout d’un moment on ne sait plus. Je me rappelle avoir passé des journées à me dire mais j’ai peur de prendre les mauvaises décision et en fait c’est difficile de ne pas avoir un échange avec une personne avec cette espèce de « ping pong d’idées » où vous pouvez vous dire « on peut faire ça comme ça ».. « Oui mais non parce qu’il vaut mieux faire ça autrement ». Je pense qu’il y’a un moment dans la création de l’entreprise où c’est hyper important d’avoir quelqu’un en face du vous donne aussi son opinion et qui vous conforte dans vos choix. Ou au contraire qui les challenge et tout ca ca permet d’avancer. En étant seul, il y’a un moment où on tourne un peu en rond et on se fait un peu du souci parce qu’on a peur de prendre les mauvaises décisions. Mais bon en même temps il faut les prendre et ensuite tout au long de l’entreprenariat depuis le début de l’aventure je pense que ce qui a été compliqué ça a été les petites longueurs. Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que l’entrepreneuriat n’est pas un sprint c’est un exercice d’endurance. ça dure longtemps avant de se mettre en place, tout n’arrive pas en six mois, ce n’est pas vrai. On n’arrive pas à s’appuyer tout de suite. Et il y a des longueurs comme ça, il y a des moments où on en voit plus le bout… et on se dit que ce n’est pas possible, que ça n’a jamais démarré ou ça ne va jamais décoller. En fait c’est difficile de passer ces moments là…c’est long!
FPL: Comment vous faites alors pour survivre à ce moment-là?
CV: Eh bien pour l’instant c’est vrai que j’ai eu de la chance. J’ai toujours eu finalement pendant ces moments-là des propositions. Par exemple la proposition du marché Maman de m’installer chez eux ou des propositions de collaboration ou des nouvelles idées. Quelqu’un que je croisais dans un événement ou quelque part qui me donnait une nouvelle idée ne serait ce qu’en discutant comme ça ou un article que je lisais qui m’inspirait et qui me donnait envie de faire quelque chose de nouveau et de passer à une étape supérieure. Donc je pense qu’en fait il faut être super à l’écoute de tout ce qui se passe autour de vous pour n’importe quelle source d’inspiration qui peut vous apporter de nouvelles idées ou une nouvelle motivation, un nouveau souffle ou carrément une super proposition qui peut vous permettre d’amener votre business quelque part vous n’avez pas forcément pensé au début.
FPL: À l’inverse quand est ce que les choses ont basculé en votre faveur? Peut être vous avez eu un moment de clarté une idée géniale quelque chose qui a permis à votre business d’avancer dans une certaine direction inattendue ou peut être un moment non pas de tribulations mais à un moment d’illumination, un moment où les choses ont bougé en votre faveur?
CV: Je pense que je vais vous raconter encore une fois cette opportunité que l’équipe de Maman m’a donnée. Les fondateurs des Marché Maman, c’était pas du tout une direction que je pensais prendre à la base puisque je pensais vraiment rester en ligne. Et c’est vrai que le fait qu’ils me proposent d’ouvrir un corner dans leur concept store m’a aussi donné l’idée de développer plutôt les points de vente réels mais en pop-up. Avec eux c’est plutôt permanent, mais je me suis dit que ce serait bien aussi de trouver la possibilité d’ouvrir, une semaine par ci, dix jours par la… un mois par ci…pour des pour des longueurs variables ça n’a pas d’importance. Mais pour développer en tout cas la visibilité pour rencontrer ma clientèle, pour permettre de montrer mon produit, d’avoir des retours aussi ça c’est très important quand on est en ligne : on n’a pas les retours directs de nos clients, et il est important de voir la réaction face aux produits. Il est important que les gens touchent le produit. ça apporte plein de choses. Et je me suis rendue compte à ce moment là, que ce point de vente réel était très complémentaire avec mon e-commerce. Et que c’était un concept à développer.
FPL: Charlotte, si vous pouviez résumer la ou les leçons clés que vous avez retirées de votre expérience en tant qu’entrepreneure, quelle serait-elle?En quelques mots..que pensez vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?
CV: Alors, numéro un, Il y a quelque chose que je me dis que j’aurais dû faire dès le départ et que je n’ai pas forcément fait : des calculs. J’en ai fait bien sûr mais pas suffisamment poussés et pas suffisamment sérieusement. Ce n’est vraiment pas mon point fort de faire des prévisionnels comme ça. J’étais très attirée par le côté création d’entreprise etc. mais c’est vrai que les chiffres, j’ai beaucoup mis sous le tapis en me disant « bon allez, on verra, c’est pas grave », « oui bon à peu près, à la louche ». En fait non : c’est très important d’avoir des prévisionnels très précis de faire ça de façon très sérieuse. Donc ça c’est quelque chose que je vais soigner un peu plus dans le futur. Et deuxièmement, entourez vous bien…de professionnels déjà, parce que vous pouvez pas tout faire, vous ne savez pas tout faire c’est impossible on n’est pas des robots, chacun a ses points forts, chacun a ses points faibles et il faut pouvoir pallier ces points faibles avec des personnes qui, justement, sont spécialisées. C’est très important. Et puis networkez, à fond!
FPL: Tribu Digitale, entourez vous bien, networkez à fond mais surtout, surtout allez dépoussiérer vos livres de maths, parce que, effectivement, vous en aurez besoin ! Charlotte, merci pour ça! On est maintenant arrivé à la partie des questions Flash. Alors, ici, pas de questions mathématiques, je vous pose une série de questions en rafale et vous me répondez en allant à l’essentiel…vous êtes prête? Quelle est votre définition du succès?
CV: Alors pour moi le succès c’est de pouvoir faire quelque chose qu’on aime en se levant tous les matins d’avoir une activité qui vous plaît, de pouvoir en vivre en étant tranquille, sans avoir de souci de comment je vais payer mon loyer et que cette activité vous permette d’avoir un bon équilibre entre le boulot et votre vie personnelle, à savoir votre vie sociale et faire ce qui vous plaît. Si vous avez envie de faire de la peinture sur soie, il faut pouvoir être capable d’en faire régulièrement.
FPL: A quoi ressemble votre journée type? Est ce que vous avez peut être une routine que vous pratiquez et qui vous aide dans votre quotidien?
CV: Jusqu’à 9h30, je suis maman, ensuite, je dépose mon fils chez sa nounou. Ma journée type professionnelle est très (très) variable, je n’ai pas vraiment de journee type parce que comme je suis chef d’entreprise et que je n’ai pas d’employés, j’ai toutes les casquettes. Je peux faire de la compta, des achats, je peux faire du merchandising, je peux mettre en place des collections, je peux faire du social Management. C’est très variable. Et puis à 5h30 je suis de nouveau maman.
FPL: Si vous devez recommander un livre pratique quel serait il et pourquoi?
CV: En commençant mon entreprise j’ai lu un livre d’entrepreneuriat qui s’appelle « Star your own business » qui couvre un peu tous les aspects de la création d’entreprise. C’est très pratique. Ca répond à pas mal de questions. Et il y a aussi un livre que j’ai beaucoup aimé un livre de marketing qui s’appelle « Contagious » de Jonah Berger, qui parle de comment rendre une une information virale!
FPL: Quels outils ou applis productivité ou autre, technologiques ou pas, utilisez-vous régulièrement?
CV: Alors là je suis très basique. En terme d’applications, j’utilise Shopify, c’est mon outil de travail numéro un parce que c’est ma plate forme de vente, qui est excellente d’ailleurs. Après non, j’utilise les applications les plus basiques du monde, bien sur les applications de réseaux sociaux à commencer par Facebook, Instagram, et puis après les chauffeurs pour me déplacer!
FPL: Qu’est-ce qui vous inspire ou vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?
CV: En ce moment je suis hyper intéressée par l’avenir du retail. Comment va se transformer l’expérience shopping maintenant qu’on a tout à portée de clic? maintenant Amazon vous livre chez vous en deux heures. Comment vont faire les boutiques en réel pour offrir une expérience qui soit différente? Et pour continuer d’attirer des acheteurs? c’est ça qui me passionne en ce moment!
FPL: La dernière question, c’est la question « Back in Time ». Imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de dix-huit ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez vous? D’un point de vue pratique, que feriez vous différemment? Quel plan précis donneriez vous à votre jeune alter ego pour réussir plus efficacement, et qui n’implique pas d’acheter des billets de loto, des paris sportifs ou d’investir en Bourse?
CV: Il faut que je me fasse confiance. Beaucoup plus. Que j’ai beaucoup de clés pour réussir et je me dirai d’écouter un peu plus au cours de Photoshop parce que plus tard avoir besoin de faire des visuels avec mes petites mains. Et puis je me dirai faire des calculs.
FPL: Tribu Digitale…. les calculs, Photoshop et quoi d’autre encore?
CV: Faites beaucoup de networking, autant que possible. Gardez des bonnes relations avec tout le monde et rencontrez des gens, parle de ton projet. ça intéressera et ça va marcher.
FPL: Je crois que tout est dit ici Charlotte, merci beaucoup pour ça! On est déjà arrivé à la fin de l’épisode, merci d’avoir partagé toutes ces informations avec nous. Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y’en a parmis vous qui hésitent encore à se lancer. J’espère que l’aventure de Charlotte vous inspirera à faire le grand saut. Charlotte, pour le mot de la fin…que diriez vous à nos auditeurs de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer en tant qu’entrepreneur ou qui se sentent bloqués? Si vous avez un seul conseil à leur donner?
CV: Je dirais « allez y, faites-le ». Si vous aussi vous êtes un amoureux de votre idée, les gens le seront aussi. Persévérez surtout. Le travail! et vous y arriverez, si vous vous en donnez les moyens, il faut vraiment persister et persévérer.
FPL: Tribu Digitale, la persévérance est la clé! Charlotte, allez j’ai envie de vous demander encore un dernier petit conseil pratique pour la Tribu Digitale…pour celles et ceux qui voudraient lancer un business en ligne par exemple. Est ce que vous avez un petit conseil pratique qu’ils peuvent immédiatement mettre en œuvre, pour faire ça?
CV: J’ai une très bonne expérience avec Shopify et vous pouvez vraiment vous reposer sur eux. Déjà par rapport à leurs outils pour construire votre site internet. Et puis pour récupérer un maximum d’informations aussi sur comment s’y prendre pour plein de choses. Il y a un forum et des podcasts qui sont très intéressants. Vous pouvez vous reposer sur eux pour le « how to do it » « make it happen ».
FPL: Shopify…nous mettrons évidemment en évidence toutes les références sur la page de Charlotte sur notre site internet. Vraiment merci beaucoup d’avoir donné de votre temps. Ce fut un plaisir et un honneur de vous avoir parmis nous. Avant de nous quitter, dites nous comment rester en contact avec vous sur les réseaux sociaux ou ailleurs? Si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute!
CV: Et bien je suis bien sur sur les réseaux sociaux et sur Instagram « Merci bisous » sur Facebook, j’ai un groupe « Merci Bisous » également. Et puis un formulaire de contact sur mon site www.mercibisous.com. Et si vous voulez me joindre, aucun problème, je suis toujours ravie de répondre aux emails.
FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Charlotte partager avec vous son expérience et ses conseils c’est à vous de jouer maintenant. Rejoignez nous sur www.revolutiondigitale.fr est appelée Charlotte dans la barre de recherche, vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sûr n’oubliez pas de visiter la page de Charlotte sur www.mercibisous.com et de la suivre sur ses réseaux sociaux. Charlotte, merci beaucoup d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale. Merci à Merci bisous aussi! Au revoir! et je vous retrouve en backstage!
CV: Merci, au revoir ! Merci.
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LIVRES
Liste des livres mentionnés durant l’épisode.
AUTRES
Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)