Fred Colantonio
L’Attitude des Héros | Conférencier Professionnel, Conseiller d’Affaires, Mentor et Auteur
Fred Colantonio est un Serial Inspirateur, qui accompagne entrepreneurs et décideurs dans leur stratégie pour exploiter à fond leur ADN (Atout Différenciant Naturel). Criminologue de formation, il fonde il y a plus de 10 ans une agence de conseil en communication. Son ambition est d’intégrer la psychologie et les relations humaines au coeur de la réussite des entreprises. En 2012, il dévoile une méthode innovante de dépassement de soi : L’attitude des Héros, avec le credo : « Personne ne réussira à notre place. Soyons nos propres Héros. »
Conférencier talentueux, coach d’entreprises et auteur inspirant, il a publié 7 livres, dont 4 best-sellers, il a délivré plus de 750 conférences dans 13 pays et sur 3 continents, touchant ainsi des dizaines de milliers de personnes.
Pour rester en contact:
La Lettre Privée Tribu Digitale
01:34 Intro – De la criminologie au coaching
03:48 Projet du Moment – Accompagnement et retraites stratégiques
08:00 L’Appel à l’Aventure – Une décision en réaction à un contexte
11:08 Les Tribulations – L’Attitude des Héros
14:54 La Révélation et le Triomphe – Trouver ses Jedi
28:55 Les Questions Flash
36:04 Le Bouquet Final – La vie est trop courte pour être petite
Transcription complète de l'épisode
Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe
François Paul Lambert: Nous retournons aujourd’hui en Belgique à la rencontre d’un serial inspirateur qui accompagne entrepreneurs et décideurs dans leur stratégie pour exploiter à fond leur ADN, leurs atouts différenciants naturels. Criminologue de formation, il fonde il y a plus de dix ans, une agence de conseil en communication. Son ambition est d’intégrer la psychologie et les relations humaines au cœur de la réussite des entreprises. En 2012 il dévoile une méthode innovante de dépassement de soi : l’attitude des héros avec le crédo, personne ne réussira à notre place, soyons nos propres héros. Conférencier talentueux, coach d’entreprise et auteur inspirant, il a publié sept livres dont quatre best seller. Il a délivré plus de 750 conférences dans 13 pays sur trois continents touchant ainsi des dizaines de milliers de personnes. Tribu digitale, c’est avec un grand plaisir que je reçois aujourd’hui Fred Colantonio. Fred Bonjour!
Fred Colantonio: Salut François!
FPL: Merci d’être avec nous aujourd’hui, est ce que vous êtes prêt à nous inspirer?
FC: Avec plaisir, je suis prêt à partager.
FPL: Génial ! je viens de donner un tout petit résumé de qui vous êtes à la tribune digitale est ce que vous voulez y rajouter quelque chose? et avant de parler de vos projets, est ce que vous pouvez nous donner une petite anecdote personnelle sur qui vous êtes, quelque chose peut être on ne sait pas sur vous?
FC: La présentation était déjà très complète et avantageuse, je te remercie. Au niveau personnel je dirai que j’ai j’ai plusieurs grandes passions. La première étant mon petit garçon qui y a une dizaine d’années. La deuxième étant Metallica dont je suis grand fan et je crois que toi aussi d’ailleurs…
FPL: Oui ! d’ailleurs j’ai envie de dire que je suis même très jaloux parce que vous m’avez battu au nombre de concerts de Metallica. J’ai vu sur votre site que vous en êtes à onze. Je suis bien loin derrière avec mes maigres six, mais c’est fantastique. Allez, pour la petite anecdote, c’était quand votre premier concert de Metallica?
FC: C’était 96 97. La tournée l’Aude.
FPL: Ah oui ! et je vais le dire, effectivement pour moi aussi c’était tard le premier concert, c’était en mille neuf cent quatre vingt dix sept, la tournée l’ode et c’était à Fort Worth, au Texas et c’était vraiment un souvenir mémorable…à tous les fans de Metallica de la tribu digitale, une petite pensée pour vous ! Merci beaucoup pour ça Fred ! Vous êtes impliqué dans pas mal de projets. Est ce que vous pouvez nous nous parler un peu de votre projet du moment ? est ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous faites concrètement ? comment vous générer vos revenus ? et pourquoi vous avez choisi ce business model particulier?
FC: C’est déjà beaucoup de questions en une seule là! Moi j’ai trois sphères d’activité et ça tombe bien puisque les projets du moment sont liés à ces trois sphères.
Premier département, je dirais c’est l’accompagnement aux entreprises et aux organisations. J’ai la chance de travailler avec les décideurs, que ce soient des entrepreneurs sous l’eau, que ce soient des dirigeants d’entreprises, que ce soient des responsables de département. Et au niveau des projets, dans ce département là, en Belgique Pour le moment je suis en cours de labellisation, donc reconnaissance par le Gouvernement de compétences qui vont permettre aux entreprises de bénéficier d’accompagnement avec moi et avec une prise en charge partielle sous forme de subsides par l’Etat, ce qui est toujours intéressant. Je suis sur le point de créer une société de conseil atypique avec deux associés et j’ai un projet que j’utilise depuis trois ou quatre ans que j’ai du mal à promouvoir parce que le temps me manque et c’est via le bouche à oreille que ça fonctionne, c’est des « retraites stratégiques ». Ce sont des mises au vert où je pars en face à face pendant 48 à 72 heures avec un décideur, un entrepreneur, un dirigeant d’entreprise, peu importe et très souvent ça se fait en début d’année pour que les gens puissent déterminer leur plan d’action et travailler dans un cadre je dirai qui est à la fois dépaysant puisque on est un peu en perte des repères habituels comme on est à l’étranger et en même temps comme on est en face à face et qu’on a pour seul objectif d’avoir ce plan d’action qui se concrétise, ça donne des sessions de travail qui sont très très intenses. Je crois que ça créer un avant après et pour la personne que j’accompagne et pour moi.
FPL: Quand vous parlez de retraite, vous partez dans un endroit en dehors de toute connexion? Comment ça se passe concrètement?
FC: Pas forcément, quand je dis retraite c’est vraiment le sens de mise au vert c’est à dire que ça doit amener une rupture dans le fonctionnement habituel de l’entrepreneur. Alors j’essaye toujours de construire ça sur mesure. ça veut dire que si c’est quelqu’un qui est par ailleurs passionné de cuisine on peut aller à Barcelone et se retrouver dans le petit marché couvert à manger des tapas. Si c’est quelqu’un qui est fan de voitures on peut se retrouver à faire un essai de conduite sur glace dans le sud de la France près des prés des montagnes enneigées. Voilà c’est toujours toujours travailler en fonction de la personne pour la mettre dans des sensations la mettent dans une bonne disposition pour pouvoir s’ouvrir complètement et commencer à penser autrement à ses affaires et à ses objectifs et aux résultats qu’elle veut atteindre.
FPL: Combien de temps cela vous a pris de vraiment vous établir et de pouvoir vivre de votre activité de coaching et de consultation?
FC: J’ai démarré en 2005 donc ça fait treize ans et comme comme beaucoup de gens qui démarrent avec un profil plutôt atypique puisque moi j’ai de la criminologie. Donc à priori je n’avais pas un profil d’entrepreneur. J’ai été formé à la création d’entreprise. J’ai beaucoup ramé pendant les trois ou quatre premières années avant de pousser sur l’accélérateur et de faire que ça passe du démarrage au décollage ; à un moment c’est bien de démarrer mais il faut que ça décolle et je dirais que ça s’est mis en place et à partir de 2009/2010 donc je dirais entre trois et cinq ans de travail acharné. Évidemment le travail acharné continue, mais au moins on en récolte aussi les fruits c’est plus agréable encore et ça permet de maintenir l’énergie et la dynamique.
FPL: Eh bien justement gardons ça à l’esprit car nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Fred son aventure en tant qu’entrepreneur. Le voyage qui l’a amené là où il est aujourd’hui. Fred, commençons par cette question que nous appelons à juste titre : l’appel à l’aventure. Quand avez vous su au fond de vous que vous vouliez devenir entrepreneur? que vous vouliez vous lancer à votre propre compte? et si vous ne vous êtes pas lancé tout de suite, qu’est ce qui vous a retenu?
FC: C’est amusant cette question, parce que c’est très interpellant. J’ai toujours cru depuis que je suis dans ce parcours que l’entrepreneuriat est quelque chose qui est acquis et pas inné ; à savoir qu’on peut le devenir. Et je crois que cela vient du fait que ça m’est arrivé de cette manière là. J’ai donc étudié la criminologie ici en Belgique, quand j’ai obtenu mon diplôme, j’ai travaillé cinq ans pour l’administration publique et je te dirai que l’appel entrepreneurial a surtout été en réaction. J’ai surtout voulu quitter un univers qui ne me convenait pas et dans lequel je ne me retrouvais plus à savoir celui de l’administration publique. Pour ma part je ne savais pas trop quoi à l’époque. J’ai surtout voulu, j’ai surtout voulu changer de dynamique et quitter l’univers dans lequel je sentais que j’étais en train de faner. Donc ce n’était pas pour moi, « ce n’était pas ma cam » comme on dit parfois, ce n’était pas ça qui me permettait d’être en énergie. Je ne me reconnaissais plus à un moment et je me suis dit avant de sombrer je dois partir. Donc l’appel à l’aventure a été très fort mais ça n’a pas été un appel je dirais de destination ou de vision. Je ne me suis pas dit je veux aller là où je veux faire ça. J’ai plutôt été en réaction à un contexte ambiant qui ne me convenait plus. A partir de là. Quand j’ai décidé de partir, je dirai qu’il y a eu pour répondre à ta question, quand est ce que tu t’es senti entrepreneur? Je dirais que c’est dans cette fameuse période charnière après les quatre ou cinq premières années quand j’ai commencé à voir que je m’arrimais vraiment à des besoins que je rencontrais en entreprise quand j’ai commencé à faire le tri aussi dans les activités, quand j’ai commencé à retrouver une certaine liberté, parce que c’est vrai que l’entrepreneuriat c’est une grande liberté. Mais au départ on doit remplir le carnet de commandes, on doit faire tourner la machine et donc on a tendance à accepter un peu tout ce qui peut générer des revenus. Et dès le moment où j’ai commencé à me poser en disant ça je préfère dire non que d’y aller parce que ça ne me correspond pas, c’est une mission dans laquelle je ne me retrouve pas complètement ou au sein de laquelle je pense ne pas pouvoir délivrer un maximum de valeur.
Là j’ai commencé à me dire « tu as un peu de maîtrise sur ta trajectoire » et je crois que c’est à ce moment là que je me suis dit : « là je sens que j’entreprends! ». Maintenant c’est une grande question parce que ça dépend de la définition qu’on donne de l’entrepreneur.
FPL: Tout à fait. Et ben justement, vous avez fait le grand saut, vous vous êtes lancé et ça n’a pas dû être facile. Le chemin de la réussite c’est un chemin semé d’embûches. Vous êtes aussi un spécialiste du rebond après l’échec. Vous avez même écrit un livre là dessus. Fred est ce que vous nous parlez ici peut être de votre pire moment en tant qu’entrepreneur? et dans certaines cultures on le dit souvent dans le podcast, que l’échec est plutôt vu comme un vecteur de la réussite (chez les Américains par exemple), êtes vous êtes d’accord avec ça ? et dites nous quelle a été votre pire moment en tant qu’entrepreneur?
FC: De nouveau c’est dense comme double question ; je dirai que je suis d’accord oui et non. Ce qui m’a été laissé dans l’analyse du processus de rebond, c’est de voir ce qui fait que pour une même situation ou même contexte, ou un même événement qui survient, tu vas rencontrer des gens qui vont sombrer complètement et à l’inverse tu peux rencontrer des gens qui vont se sublimer. L’attitude des héros notamment c’est ça : comment est ce que face à une situation, on va pouvoir aller chercher le meilleur chez les gens pour en tirer parti. La tourner à notre avantage, en faire une opportunité. Et par rapport au rebond, au niveau anglo-saxon, très souvent on entend cette phrase « le rebond est facilité là-bas », « la perception de l’échec est beaucoup plus positive ». J’ai rencontré beaucoup de gens qui ont cette croyance et quand je leur demande s’ils sont allés aux Etats-Unis ou Amérique du Nord pour avoir cette culture, la plupart répondent quand même encore et toujours non, si ce n’est de manière touristique. Ce qu’il faut savoir c’est que au niveau Américain, le système de sécurité sociale n’étant pas aussi développé que ce que l’on a en Europe, le rebond n’est pas toujours évident.
Ce qui m’a surtout intéressé dans la psychologie de l’échec c’est la claque. Elle est la même chez tout le monde ça veut dire que personne ne se lève le matin en se disant « je me réjouis de foirer ma journée ». Et quand ça se passe, le processus humain psychologique dans lequel l’individu entre est compliqué chez tout le monde. Après je confirme ce que tu te dis, ce que j’ai entendu effectivement dans d’autres podcasts qui est que le processus de résilience, donc le fait de se remettre en route, le stigmate est beaucoup moins important là bas et donc la remise en marche est facilitée. ça c’est clair. Et c’est là dessus qu’on doit travailler en Europe pour améliorer les choses et favoriser l’entrepreneuriat. Il n’en reste pas moins que ça ne vaut pas la peine de glorifier l’échec parce que ça risque de conduire les gens qui nous écoutent à des chutes encore plus lourdes me semble t’il. Donc voilà, pour résumer la claque elle est la même chez tout le monde. ça ne fait plaisir à personne. Les capacités internes de rebond diffèrent en fonction des individus et le contexte dans lequel on évolue peut favoriser ou peut accélérer cette capacité à se remettre en selle. Ça c’est bien clair.
FPL: Justement j’allais vous poser une petite question : un petit conseil rapide à donner à la Tribu Digitale pour pouvoir se relever quand on a une claque ou qu’on est dans une mauvaise passe par exemple?
FC: Mais quand on est dans une mauvaise passe la première chose à faire c’est souvent quelque chose qu’on oublie dans ces cas là, c’est que c’est une réaction tout à fait humaine. C’est de miser sur nos forces. Quand on est en situation d’échec on a tous eu cette sensation dégueulasse d’avoir raté quelque chose et de se sentir le pire des nuls. Dans ces moments-là on doit absolument pouvoir identifier le phare dans la tempête. Et le phare dans la tempête interne, dans ce qui nous arrive, c’est de pouvoir se dire « où est ce que je suis encore bon ? » « ou est ce que j’ai une capacité à pouvoir miser sur moi même »? En se disant j’ai déjà utilisé ce type de levier et je sais que ça marche. C’est une composante fondamentale. Pourquoi? Parce que la plupart du temps sont en situation d’échec, on va avoir tendance à globaliser les choses et comme on teinte notre perception de la réalité de lunettes noires on a tendance à se percevoir comme étant moins bon que ce qu’on est. ça ne veut pas dire qu’on doit nier les choses. ça veut juste dire faire la part des choses entre eux. Les forces qui sont les nôtres et qui restent là mais qui, puisqu’on vient de subir un revers, sont masquées par l’ensemble de tout ce qui ne va pas et des faiblesses et des choses qu’on a raté. Pour rebondir, on doit pouvoir miser sur nos forces.
FPL: Tribu Digitale, misez sur vos forces, identifiez ce fameux phare dans la tempête, le domaine où vous êtes encore bon. Merci beaucoup pour ça Fred. J’ai envie de vous poser comme question maintenant : qu’est ce qui s’est passé ensuite? quand est ce que les choses ont basculé en votre faveur et que votre business a commencé à fleurir? et vous avez eu un moment d’illumination qui a fait aller les choses en avant ?Et si vous pouvez nous expliquer quelles sont les actions qui ont contribué à cette réussite?
FC: Il s’est passé plusieurs choses, la première étant en lien avec ta question précédente : quels sont les pires moments que j’ai pu rencontrer? Un des pires moments que j’ai rencontré c’est lorsque j’ai suivi moi même une formation puisque ne venant pas du milieu des affaires j’ai compris que j’avais besoin un minimum de m’outiller sur des clés de compréhension de la relation commerciale de la communication du marketing et que je devais travailler sur ma ma manière de me présenter aussi. J’ai suivi une formation un jour à ce sujet. Le formateur, qui s’appelle Jo, m’a complètement épaté et à la fin de la journée j’ai voulu garder contact avec ce monsieur. Je lui ai dit : « écoute, cette formation m’a renversé ta personnalité m’a énormément touché et je voudrais qu’on se revoit ». Chose qu’il a accepté en mettant le rendez-vous à un mois ou deux plus tard. Je pense que c’est une manière pour lui de tester si j’allais être fiable dans le temps et nous voilà au restaurant pour partager un repas et je comptais lui poser quelques questions sur comment lui en était arrivé là et comment il avait développé cette personnalité que je trouvais hors norme. Et malheureusement les affaires étant ce qu’elles sont pour moi à ce moment là j’ai des difficultés à réunir l’argent pour payer le restaurant. Mais j’en étais là à un moment dans ces fameuses trois premières années de galère. J’arrive au restaurant, je m’installe. J’ai pas voulu annuler le rendez vous par fierté parce que j’ai su qu’il m’avait consacré du temps dans un agenda chargé. Mais j’étais en train de me dire qu’est ce que je vais faire? Comment est ce que je vais pouvoir trouver un arrangement ou une ficelle pour régler ce restaurant? Il arrive, il me salue, il s’installe et il me demande comment ça va depuis qu’on s’est vu deux mois auparavant. Il consulte la carte. On discute, on fait ce qu’on appelle de la conversation. On n’est pas encore sur des sujets de fond. C’est très léger et à un moment il a dû sentir peut être un certain malaise chez moi et il me regarde : « c’est moi qui invite cette fois ci ».
FPL: Sauvé ou pas sauvé?
FC: Et oui sauvé et évidemment très intrigué. Comment est ce que ce monsieur qui ne me connaît pas et que je ne connais pas arrive à lire en moi comme dans un livre ouvert? Et du coup je tremblais. Je l’ai dit: écoute je te remercie parce que voilà c’est une période difficile et il m’a dit cette phrase, je pense que ça a débloqué beaucoup de choses chez moi en tout cas je me suis senti énormément libéré : « écoute si tu as besoin de mille ou deux mille euros, je ne les ai pas. Par contre, j’ai bien quatre ou cinq amis qui me prêteraient quatre cent à cinq cent euros chacun parce qu’ils me font confiance. Et comme moi je te fais confiance. Je te prêterais ces mille ou deux mille euros ». J’en ai toujours la chair de poule à l’évoquer dix ans plus tard, parce que à un moment je lui ai dit : « mais tu viens de m’enlever une chape de plomb que j’avais sur les épaules ou une épée de Damoclès ». Peu importe comment les personnes qui nous écoutent le ressentiront mais ça m’a complètement libéré de me dire : « Arrête de rester focalisé sur le fait que l’argent ne rentre pas pour le moment. Soit consciencieux, appliqué, entoure toi des bonnes personnes pour ne pas rester dans l’erreur si jamais c’est le cas, et tiens ton cap ». Ça a été corroboré avec un coup de téléphone que j’ai eu droit d’un autre de mes grands Jedi de l’entreprise et de l’entrepreneuriat qui est un patron d’une PME ici en Belgique. Il est actif dans le secteur de l’imprimerie, il s’appelle Edouard, et je l’ai au téléphone et je lui fait part de cette difficulté et de cette honte que j’avais à ce rendez-vous et de la manière dont Joël m’avait “libéré” et Edouard m’a dit cette phrase que je garde encore à l’esprit aujourd’hui : « le principal élément que tu dois garder à l’esprit c’est que pour le moment tu regardes à deux jours, tu as une vision à deux jours et tu dois développer une vision à deux mois ou à deux ans ». Et quand j’ai raccroché, j’étais mitigé parce que je lui ai dit « OK il est bien gentil d’avoir une vision à deux mois ou à deux ans » mais moi, c’était le resto de la semaine dernière que je ne savais pas régler. Donc c’est bien beau de vouloir développer une vision à deux mois. Mais comment on fait quand les sons sont plus pressants et j’ai décidé d’accepter. Je crois que ça a été une révélation. J’ai décidé d’accepter cette part de risque de me dire ok je dois continuer à miser sur moi. Je dois continuer à miser sur le travail que je suis en train de mettre en place en sachant que j’avais mis quelques garde fous et que je les ai augmentés après ces deux épisodes, à savoir le fait de solliciter des personnes extérieures pour avoir un regard des gens d’expérience qui pouvaient me dire « là tu fais fausse route parce que tu ne pourras pas générer de revenus avec ça », « là ça a l’air d’être une bonne idée », « ça ça correspond clairement à un besoin d’entreprise ». Et donc entouré de bons conseils, j’ai décidé de continuer ma route comme mon intuition me le disait et je crois que c’est là que le fameux moment d’illumination comme tu l’évoques, s’est manifesté.
FPL: Tribu Digitale, vraiment, suivez votre intuition !Pourquoi pas prendre ce risque ou de tenter l’expérience de développer votre vision à deux mois ou à deux ans. Fred Si vous pouviez alors résumer la ou les leçons clés que vous avez retiré de votre expérience en tant qu’entrepreneur quelle serait elle? En quelques mots,que pensez vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?
FC: Écoute la première chose que je voudrais partager avec les gens qui nous écoutent c’est le fait d’oser. C’est quand tu dis ça tu n’as rien dit parce que tout le monde dit ça aujourd’hui tout le monde dit : « pour être entrepreneur il faut oser ». Et je me suis dit pour moi, ça a été sortir de mes propres sentiers battus. Quand j’ai décidé de quitter l’administration publique pour me lancer comme entrepreneur ce que l’on n’appelait pas comme ça à l’époque mais finalement c’était ça. Déjà c’était osé, c’était un peu transgressé si tu veux. Généralement les gens cherchent à faire plutôt l’inverse à savoir une stabilisation et une sécurité. Mois j’ai quitté cet univers-là. à plusieurs reprises, dans ma trajectoire entrepreneuriale, j’ai transgressé. La partie communication comme tu le dis ça fonctionnait très bien.
Quand j’ai décidé de monter sur scène la première fois pour donner une conférence qu’il s’appelait « l’Attitude des Héros » alors que jusque là, je faisais des conférences sur la communication, l’arrivée des réseaux sociaux, la transformation numérique…ça a été aussi une transgression et j’essaye assez régulièrement de me positionner. ça fait partie de mon ADN maintenant, ce fameux atout différenciant naturel d’essayer de me positionner là où , à priori, on ne m’attendrait pas. En tout cas j’essaye de constamment, par défi personnel, d’oser tester de nouvelles choses. C’est pour ça que je parlais de découvrir d’autres pays en conférence. C’est pour ça que j’ai écrit ce livre « rebondir sur l’échec » parce que quand tu parles de réussite, aborder la notion d’échec ce n’est pas nécessairement convenu en tout cas pas de la manière dont je l’ai traité. Donc voilà oser, pour les personnes, c’est transgresser. Alors qu’est ce qu’on peut mettre avec ça. Que je me suis dit qu’il faut que ça soit plus concret pour les gens qui nous écoutent et qui sont au début de leur entreprise ou de leur parcours entrepreneurial ou qui considèrent peut être un jour ou le faire. Oser pour moi ça a été deux choses majeures. c’est le fait d’être bien entouré. J’ai arrêté de ramer et initié une spirale positive dès le moment où j’ai compris que les perles rares et les ressources clés étaient autour de moi.
J’ai été dans le mythe du moine Tibétain. J’imaginais que la personne qui allait pouvoir me conseiller ça allait être un peu comme quand tu regardes Batman là où il doit monter au dessus de la montagne ou face à la neige avec le vent de face pour essayer de trouver cette espèce d’inspirateur, de Jedi et de maître qui va lui apprendre à se sublimer et à devenir le héros qu’on connaît. Je me suis dit, si je veux devenir mon propre héros prend ta trajectoire en main. Je dis ça avec beaucoup d’humilité parce qu’il a l’avantage de l’héroïsme c’est que ça évoque des notions différents chez chacun. Peut être que ce que moi je vis ou je cherche à être mon propre héros ne corresponde pas du tout à ce que toi tu voudrais faire face et à ce qui constituerait tes défis. Et c’est peut être encore très différent de ce que les gens qui nous écoutent auraient en tête. Être son propre héros ça veut dire à un moment que on va mener nos propres actions de manière solitaire parce que personne ne s’en chargera à notre place. Mais les bénéfices de notre démarche vont être solidaires. Ça veut dire que les gens qui nous entourent, qui nous connaissent ou ne nous connaissent pas, peu importe, mais les gens qui sont autour de nous vont pouvoir s’inspirer de notre dynamique. Peut-être qu’on va les emmener avec nous dans cette aventure-là. Quand j’ai commencé à réfléchir comme ça je me suis dit que finalement ces fameux mentors, ces fameux Jedi, ces fameuses personnes qui peuvent m’amener des raccourcis d’expérience, des enseignements de grande qualité pour permettre d’évoluer, elles sont autour de moi, très probablement. Et quand j’ai commencé à ouvrir les yeux, j’ai dû oser aller leur demander, à les trouver, à aller les solliciter en leur disant: est-ce que tu accepterais de consacrer du temps? Est-ce que tu accepterais de partager ton expérience? Mais ça a été un émerveillement total et je dois dire que c’est encore une des plus grandes richesses de mon expérience entrepreneuriale aujourd’hui qui est de pouvoir contacter des personnes en leur demandant en toute humilité si elles acceptent d’éclairer la route de quelqu’un comme moi qui cherche juste à faire son chemin dans la vie.
Le deuxième élément qui me paraît fondamental quand on veut oser ou un peu transgresser nos propres barrières, c’est le fait d’écouter ou de repérer les signaux annonciateurs. Et j’ai parlé de l’intuition tout à l’heure c’est de nouveau ça, ça peut paraître bateau de dire « écoutez votre intuition ». Mais comment on fait? En réalité quand tu parles à des gens qui entreprennent parce que comme toi je passe beaucoup de temps à, surtout pour mes livres, analyser les trajectoires entrepreneuriales systématiquement les grandes décisions. Quand tu demandes à des entrepreneurs de ton entourage, quand tu lis des biographies de grands entrepreneurs comme Steve Jobs, Elon Musk, Richard Branson, Jeff Bezos d’Amazon, quand tu prends des personnes de ce calibre là, qu’on aime bien ou qu’on n’aime pas ce qu’elles ont accompli, à un moment quand tu t’intéresses à leur trajectoire pour essayer d’en tirer ce qui peut te servir ou t’être utile, il y a inévitablement le moment de l’espèce de grande décision. Qu’est ce qui vous a fait avoir cette espèce de foi ou cette conviction que vous pourriez y arriver? Et alors là très souvent, il n’y avait aucun indicateur formel, ce n’était pas écrit dans la pierre. C’est que à un moment on a senti l’histoire. On a cru percevoir qu’il y avait une brèche là bas qu’on a voulu ouvrir et qu’on a cherché à exploiter au mieux. Et je dirai que c’est quelque chose dans lequel je cherche à être le plus performant possible et constamment en prise avec, disons le comme on veut, le marché, la réalité d’aujourd’hui, les aspirations des gens, les besoins des entrepreneurs. Moi je cherche en permanence à être à l’écoute de ça et à l’affût parce que je me dis peut-être qu’à un moment je vais identifier des choses dans lesquelles mon ADN à moi, mon Atout Différenciant Naturel va pouvoir apporter une plus value à ces personnes qui ont elles mêmes leur ADN mais qui seraient sur une sphère où des compétences différentes.
FPL: Tribu Digitale : première chose, osez! Personne ne réussira à votre place. Vous devez devenir votre propre héros. ça demande du courage ce courage d’aller rencontrer ces personnes qui pourraient éclairer votre route et aussi surtout soyez à l’écoute, repérez ces signaux annonciateurs que Fred vient d’expliquer et que, quand vous le sentez c’est peut être le bon moment. Fred on est déjà arrivé à la partie des questions Flash. Je vais embrayer directement et vais vous poser une série de questions en rafale et vous me répondez en allant à l’essentiel. Est-ce que vous êtes prêt?
FC: Ça marche!
FPL: Quelle est votre définition du succès?
FC: La définition du succès c’est vivre une vie à la hauteur de ses aspirations profondes.
FPL: À quoi ressemble votre journée type ?
FC: A rien car je n’en ai pas! J’ai par contre une semaine type qui est faite de temps passé avec mon petit garçon, d’activités sportives, de déplacements professionnels et d’énormément de lectures et de moments qui sont prévus pour ne rien faire.
FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique quel serait il et pourquoi?
FC: C’est une de mes grandes passions, la lecture… Donc c’est difficile de répondre en mode éclair. J’en donneraiS trois si c’est possible?
FPL: Pas de soucis!
FC: Le premier c’est « Le principe 80/20 » écrit par Richard Koh. C’est un livre qui m’a énormément touché dans le sens où il nous apprend qu’il y a une grande confusion qui existe dans l’esprit de beaucoup de personnes entre la notion d’équilibre et l’homéostasie. L’homéostasie c’est quand rien ne bouge. L’équilibre c’est quand on arrive à trouver entre différents éléments, la limite supérieure entre le point de bascule « ça ne va plus aller parce que tout va s’effondrer » et le fait que, un peu comme le funambule, j’arrive à trouver une certaine forme d’équilibre dans le déséquilibre. C’est à dire que si je mets bien les bras et que j’avance sur la corde j’arriverai à progresser. Si par contre je reste immobile je vais tomber. Dans ce livre, ça m’a ouvert les yeux et ça m’a décomplexé tout à fait sur le fait de dire je peux à un moment mettre le focus ou mon attention sur 20% d’activités qui sont peut être purement Business. Quand je voyage par exemple pour donner des conférences à l’étranger je suis éloigné de ma famille pendant une période. Mais voilà le déséquilibre fait que je suis très focalisé sur ma vie professionnelle qui représente peut être dans l’ensemble des facettes de qui je suis 20% de mon individualité. Quand je reviens et que je m’octroie deux jours ou trois jours où je suis entièrement consacré aux miens et où je ne suis pas connecté, où je ne travaille pas et où il ne faut pas me parler Business, à ce moment-là je suis focalisé de nouveau sur 20 peut être des facettes qui me définissent mais c’est comme ça que je trouve mon équilibre. C’est le principe 80/20.
Un autre livre qui s’appelle « il n’est jamais trop tard pour réussir ». Il est écrit par le Britannique Tom Butler Bowdon et ce livre est magique pour toutes les personnes qui imagineraient qu’il est trop tard pour y arriver puisque l’auteur s’amuse à lister toute une série de réussites dites tardives des gens qui ont réussi à 40 ans à 50 ans à 60 ans…ça permet de baliser une trajectoire entrepreneuriale de manière assez spectaculaire je trouve, puisque le livre est à mi chemin entre des éléments très inspirants comme des extraits de biographies de grandes personnalités ou de grands produits dont on a déjà entendu parler, et des conseils pratiques, des leçons d’apprentissage en disant « Ok on a tels enseignements à retirer ». C’est vraiment quelque chose de très profitable pour beaucoup d’entrepreneurs que je rencontre et à qui je conseille cet ouvrage.
Le dernier dont je voudrais parler, c’est un livre qui s’appelle « Un rien peut tout changer » qui a été écrit par Lynda Kaplan Thaler et Robin Koval et ce livre est hyper intéressant pour les personnes qui se posent la question des détails puisque l’on entend très souvent des entrepreneurs qui ont réussi dire que la réussite se situe dans les détails ou parfois dire le diable se situe dans les détails c’est là qu’on fait la différence. Et pendant longtemps ça peut être une question avec laquelle on se dit OK dans les détails mais il sait quels détails et comment est ce qu’on chercher à les sublimer ces détails. Ce livre parle en même temps de la manière dont on sait une offre de service jusqu’à la politesse en passant par toute une série d’éléments qui peuvent sembler anodins ou sembler légers alors qu’en fait effectivement si on les travaille si on les soigne ça peut changer une trajectoire de but en blanc.
FPL: Merci beaucoup Fred pour ces belles recommandations, on va bien noter tout ça et le mettre sur la page Internet. Quels outils ou application productivité ou autre technologie, utilisez vous régulièrement?
FC: Evernote. Je préfère me passer d’une application de traitement de texte que de me passer d’Evernote. C’est mon élément pour scanner les cartes de visite, mon éléments de gestion des tâches, c’est mon élément de prise de notes sur des livres. C’est un incontournable.
FPL: Et la dernière question c’est la question Back in Time. Fred imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous direz vous? d’un point de vue pratique: Que feriez vous différemment ? quels plans ou conseils précis vous donneriez vous pour réussir plus efficacement et qui n’implique pas d’acheter des billets de loto des paris sportifs ou investir en Bourse?
FC: La première chose que je dirais, c’est le diplôme ne fait pas la réussite. La deuxième c’est que gagner de l’argent fait partie de l’aventure. Mais c’est un moyen, pas une fin en soi. Donc, cherche à gagner de l’argent pas pour devenir riche mais pour avoir une monnaie d’échange et avoir un levier qui te permet de réaliser ce que tu as envie d’accomplir. Troisièmement, si le diplôme n’est pas un diplôme n’est pas un ingrédient indispensable de la réussite, tu dois compenser les faiblesses par des gens qui vont avoir les ressources qui te manquent. Trouve tes Jedi, tes bonnes personnes, trouve les vite parce que plus vite tu les a à tes côtés ou mieux tu pourras progresser. Quatrièmement, je dirais voyage, parce que c’est quelque chose que j’ai découvert il y a trois ou quatre ans seulement. Et si je pouvais me dire ça à 18 ans je serais ravi de dire voyage, fait des expériences, profites en allant à la rencontre d’autres cultures. Les gens sont merveilleux et ça vaut la peine d’apprendre. Et la dernière chose que je me dirais pour tuer mon penchant perfectionniste on a tendance à rechercher la perfection quand j’étais aux études c’est de dire qu’il vaut mieux que tu sois efficace et imparfait plutôt que de vouloir être parfait et jamais prêt ou toujours insatisfait.
FPL: Tribu Digitale, je pense que tout est dit ! Fred merci beaucoup pour ces mots de sagesse. Tribu Digitale j’espère que vous avez de votre côté bien pris note car je sais qu’il y’en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer et j’espère que l’aventure de Fred et sa sagesse vous inspirera à faire le grand saut. Fred, pour le mot de la fin : Que diriez-vous à nos auditeurs de la tribu digitale qui hésitent encore à se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat où qui se sentent bloqués, si vous avez un seul donner conseil à leur donner quel serait-il?
FC: Le seul conseil c’est que je me dis que la vie est trop courte pour être petite. Et je pense à Jeff Bezos qui a déterminé ce qu’il appelle « un cadre de limitation des regrets ». Alors, de nouveau, on aime bien le personnage ou on aime pas le personnage, peu importe. Il nous offre un outil que je trouve très intéressant. Quand on lui a demandé ce qu’il avait fait, qu’il avait voulu lancer Amazon en 1994 alors que l’Internet public démarrait à peine, et que lui c’est dit qu’il allait lancer une Bibliothèque numérique, un site de vente de livres auxquels personne évidemment ne croyait à l’époque. Quand on lui a demandé en plein succès qu’est ce qui a fait que vous avez eu cette fameuse vision, cette révélation, cette illumination. Il a dit, « c’est très simple ». Toutes les grandes décisions de ma vie je les prends en me projetant à l’âge de 80 ans, quand je serai sur sur une chaise longue dans ma véranda à regarder le coucher du soleil. Et je me dis : « Est-ce que je risque de regretter d’avoir pris ou pas pris cette décision? ». Et quand il a imaginé l’aventure Amazon, la réponse était très claire. à 80 ans, il aurait regretté de ne pas avoir tenté cette aventure, sans savoir évidemment ce que ça allait pouvoir donner. Je lui emprunte cette image de me dire, au moment où on va siffler la fin de ma récréation et qu’on me dira ok, timeout, on va couper le courant maintenant. Je veux pouvoir dans mon escarcelle voir plus de choses que je suis fier d’avoir tenté. Même si ça n’a pas marché. Mais au moins pouvoir me dire, check, je l’ai fait. J’ai essayé, j’ai visité, j’ai tenté, j’ai innové, j’ai testé plutôt que de me dire : et si?
FPL: Tribu Digitale, vous l’avez entendu essayez de ne pas avoir de regrets dans cette vie future que vous allez avoir. Fred vraiment merci beaucoup de nous avoir rejoint aujourd’hui pour cette discussion ce fut vraiment un honneur. Avant de nous quitter. Dites nous simplement comment rester en contact avec vous sur les réseaux sociaux? Et si vous avez une annonce à faire la Tribu Digitale vous écoute ?
FC: Rester en contact avec moi sur les réseaux sociaux c’est assez simple puisque je les utilise quand même beaucoup sur Facebook, LinkedIn, Instagram, Twitter. J’ai une chaîne YouTube. C’est celle que je alimente le moins malheureusement mais il y’a quand même une chaîne YouTube. Si vous allez voir sur Fred Colantonio, vous allez me retrouver. Envoyez moi un message ça me fera toujours plaisir. Je réponds toujours parfois pas dans la minute, ni même dans la journée voir dans la semaine, mais je réponds toujours. ça c’est pour le côté se retrouver et échanger. Et pour le côté annonce comme on a des gens qui écoutent des podcasts, je voulais leur faire savoir que mes trois premiers livres de « l’attitude des Héros » sont disponibles à prix avantageux au format audio. Y’a un pack audio pour les trois livres avec avec une dizaine d’euros de réduction. Si ils vont sur le site www.lattitudedesheros.com, ils pourront trouver le fameux pack de livres audios. Et si ça peut les inspirer à devenir les héros de leur propre trajectoire ils donneront aussi du sens à la mienne.
FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Fred Colantonio partager avec vous son expérience et ses conseils, c’est à vous de jouer maintenant! Rejoignez nous sur www.revodigitale-test.mystagingwebsite.com et tapez Fred dans la barre de recherche. Vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. N’oubliez pas de visiter la page de Fred sur www.lattitudedesheros.com et de le suivre sur ses réseaux sociaux. Fred un tout grand merci encore d’avoir partagé votre aventure avec la tribu digitale. Au revoir je vous retrouve en backstage !
FC: C’est moi qui vous remercie à bientôt!
Retrouvez tous les livres de Fred Colantonio pour vous inspirer, en audio, papier ou numérique, à prix avantageux!
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1. MISEZ SUR VOS FORCES POUR MIEUX REBONDIR. En cas de coup dur, de situation d’échec, cherchez votre “phare dans la tempête”, votre phare intérieur, et demandez-vous où sont vos points forts, où sont vos ressources. Ne laissez pas une situation difficile occulter tout votre potentiel. Recherchez votre ADN, votre Atout Différenciant Naturel, et trouvez les personnes qui auront un ADN complémentaire au vôtre.
2. REGARDEZ AUTOUR DE VOUS. Entourez-vous bien. Vos ressources clés sont dans votre entourage. Ces mentors, ces “Jedi” qui peuvent vous apporter des raccourcis d’expérience, des enseignements de grande qualité pour vous permettre d’évoluer, et éclairer votre parcours, sont autour de vous. Allez les solliciter, demandez-leur des conseils. De même, trouvez les bonnes personnes qui vous accompagneront dans votre projet, votre parcours entrepreneurial, en compensant vos faiblesses, en apportant des compétences complémentaires aux vôtres. Plus vite vous trouverez ces personnes, plus vite vous progresserez.
3. REPÉREZ LES SIGNAUX ANNONCIATEURS. Lorsque vous voulez oser ou transgresser vos propres barrières, soyez à l’écoute de votre intuition, de cette conviction que vous pouvez y arriver. C’est en suivant cet instinct que beaucoup d’entrepreneurs ont pris des décisions importantes, qui ont changé le cours de leur histoire.
4. VOYEZ L’ARGENT COMME MOYEN, NON COMME FIN. Essayez d’avoir une vision à long terme, soyez consciencieux, appliqué, et tenez votre cap. Considérez le fait d’être rentable comme faisant partie de l’aventure. Cherchez à gagner cet argent plutôt pour avoir une monnaie d’échange et avoir un levier qui vous permet de réaliser ce que vous avez envie d’accomplir.
6. POUR ÉVITER LES REGRETS. Comme Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, demandez-vous au moment de prendre une grande décision, si à 80 ans, en regardant en arrière, vous regretterez de l’avoir prise ou pas. C’est ce qu’il appelle le “cadre de limitation des regrets”. Pour les éviter, essayez, tentez, innovez, même si c’est pour échouer.
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