Jeremy Pastel
Fondateur de VoxSun Telecom et BoostMyCom
Jeremy Pastel s’est lancé dans l’entrepreneuriat dès ses 15 ans. Après Paris, où il est né, et la Martinique, où il fait ses débuts avec un opérateur caribéen, il arrive au Québec en 2008. Un peu plus tard, avec seulement 20$ en poche, son objectif est clair: créer son entreprise. Déterminé et audacieux, il crée en 2010 VoxSun, une compagnie de systèmes téléphoniques et d’internet d’affaires qui progresse rapidement. Aujourd’hui propriétaire de plusieurs entreprises, il cumule de nombreuses récompenses et effectue plusieurs passages radio et TV.
Afin de partager son expérience et ses conseils pour se lancer, il publie alors son livre “Comment cartonner en affaires”.
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[00:01:34] Intro
[00:03:58] Projet du Moment – Le modèle des revenus récurrents, basés sur la technologie et la communication + comment cartonner en affaire!
[00:08:30] L’Appel à l’Aventure – Comprendre tôt que l’on peut prendre sa destinée en main
[00:09:50] Les Tribulations – Résister à la tentation d’abandonner
[00:12:10] La Révélation – L’importance de l’adaptabilité et être à l’écoute de son marché
[00:13:49] Le Triomphe – Ne jamais abandonner, malgré l’adversité!
[00:14:49] Les Questions Flash
[00:19:06] Le Bouquet Final – Le premier obstacle, c’est soi-même…
Transcription complète de l'épisode
François Paul Lambert: Notre invité du jour s’est lancé dans l’entrepreneuriat dès ses 15 ans. Après Paris, où il est né, et la Martinique, où il fait ses débuts avec un opérateur caribéen, il arrive au Québec en 2008. Un peu plus tard, avec seulement 20$ en poche, son objectif est clair: créer son entreprise. Déterminé et audacieux, il crée en 2010 VoxSun, une compagnie de systèmes téléphoniques et d’internet d’affaires qui progresse rapidement. Aujourd’hui propriétaire de plusieurs entreprises, il cumule de nombreuses récompenses et effectue plusieurs passages radio et TV. Afin de partager son expérience et ses conseils pour se lancer, il publie alors son livre “Comment cartonner en affaires”. Tribu Digitale, j’ai l’immense plaisir d’accueillir aujourd’hui: Jeremy Pastel !
Jeremy, bonjour!
Jeremy Pastel: Bonjour!
FPL: Etes-vous prêt à nous inspirer?
JP: Tout à fait François. Merci pour l’invitation.
FPL: Génial! Alors, Jeremy, je viens de donner un petit résumé de qui vous êtes à la Tribu Digitale. Voulez-vous y rajouter quelque chose? Et est-ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle?
JP: Absolument. Je crois que tout est dit dans la courte biographie. Avant toute chose, je suis un père de famille parce que c’est important, les valeurs personnelles sont très, très, très importantes pour moi. Aperçu personnel, oui: l’entrepreneuriat c’est ma vie. J’ai commencé très tôt. Et puis arrivé en Amérique du Nord, j’ai pris un essor différent. Maintenant je suis installé à New York pour développer d’autres aspects de mes entreprises.
FPL: Vous étiez à Montréal, au début; vous êtes passé à New York. Alors pourquoi est-ce que vous aviez choisi Montréal comme destination principale?
JP: Alors Montréal est une place, c’est un endroit, une ville formidable en termes de développement d’affaires. J’ai l’habitude de dire que c’est la seule ville en Amérique du Nord où il est possible de réussir si on est 100% francophone ou 100% anglophone, parce que c’est la seule ville bilingue reconnue au Canada et aux Etats-Unis. Une chose est sûre, c’est que après avoir fait une analyse en 2007, début 2007, lorsque j’étais à Paris, concernant les meilleures places, les meilleurs endroits pour développer un opérateur télécom, développer une entreprise de télécommunications, c’est ce que je voulais faire; j’avais analysé Sydney, j’avais analysé bien sûr New York, puis Montréal et Toronto également. Et c’est Montréal qui semblait la place la plus propice, pour plusieurs raisons: des raisons économiques, des raisons stratégiques également. Des raisons de langue, aussi, au début. Je parlais en anglais, mais mon anglais se développait. Et donc par conséquent c’était la place la plus propice pour le développement d’affaires. Donc j’ai choisi Montréal uniquement pour des raisons d’affaires.
FPL: Alors, vous avez lancé plusieurs entreprises: est-ce que vous pouvez en dire un peu plus, au sujet de votre projet ou des projets que vous avez en ce moment? Comment générez-vous vos revenus et pourquoi avez-vous choisi ce business model?
JP: Très important. Très bonne question, François. En réalité, les modèles d’affaires qui m’intéressent sont les modèles d’affaires à revenus récurrents. Je crois qu’aujourd’hui, dans une économie qui évolue très vite, mondialisée, il est important de faire en sorte de s’assurer des revenus mensuels, annuels, semestriels, peu importe, mais en tout cas que ce soient des revenus récurrents. Dans le modèle de VoxSun Telecom, on a un opérateur, donc enregistré au CRTC [Canadian Radio-Television and Telecommunications Commission], l’équivalent de l’ARCEP [Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes] en France, ou d’autres organisations Telecom gouvernementales dans d’autres pays. La FCC [Federal Communications Commission] aux Etats-Unis. L’intérêt est clair: c’est d’avoir des services téléphoniques, de fournir des services téléphoniques, mais d’avoir un revenu récurrent mensuel, pour s’assurer un développement. Donc c’est le modèle d’affaires qui m’intéresse, dans toutes les sortes d’entreprises que je lance. J’ai une autre entreprise, qui s’appelle GorillaNerd, qui est spécialisée dans l’hébergement web. C’est la même chose: des revenus récurrents. BoostMyCom, une entreprise de communication que j’ai lancée en 2014 également, spécialisée dans la communication dans le web: la même chose, le revenu récurrent. Ce qui m’intéresse dans les modèles d’affaires, c’est bien-sûr: la technologie, je suis passionné de technologie, la communication marketing, ça c’est vraiment quelque chose qui me fait vibrer, et c’est quelque chose que je fais assez bien. J’ai fait mes armes avec VoxSun Telecom, et puis dès qu’il y a ces deux aspects-là, technologiques / marketing, après il faut qu’il y ait un revenu récurrent, il faut qu’il y ait un modèle de revenu récurrent pour que ça m’aille.
FPL: Tribu Digitale, des sources multiples de revenus récurrents. Voilà un modèle à suivre. Vous avez publié un livre récemment: « Comment Cartonner en Affaires? ». Alors je suis obligé de vous demander: comment est-ce qu’on cartonne?
JP: Très bonne question! Alors, est-ce qu’il y a une formule magique? ça serait prétentieux de le dire. Non, je crois que l’élément le plus important pour cartonner, j’ai l’habitude de dire: c’est de faire le maximum de choses en un minimum de temps, et les faire bien. C’est ça, cartonner. Alors, qu’est ce que c’est? Est-ce que c’est suivre sa passion? Je pense que oui. Je pense que pour pouvoir cartonner, pour pouvoir s’en sortir, pour pouvoir être heureux dans son développement professionnel et personnel, parce que lorsqu’on se lance en entreprise, c’est un engagement de vie, c’est un mode de vie, et c’est vrai que ça implique sa famille, ça implique ses proche. Donc je crois qu’il faut faire quelque chose qui nous passionne, il faut se lancer dans un domaine qui nous passionne pour être certain d’aller jusqu’au bout des choses, et être certain de pouvoir continuer jusqu’au bout, de pouvoir atteindre ses objectifs qu’on s’est fixés. Donc ça c’est le premier élément: être passionné. Le deuxième, c’est d’être discipliné. Si on n’est pas discipliné, malheureusement on aura du mal à atteindre ses objectifs. Et la plupart des gens qui sont autour de moi, en affaires, des sportifs de haut niveau, quel que soit l’individu qui excelle dans son domaine, le dénominateur commun que je vois régulièrement c’est la discipline. Il faut être discipliné. Le dernier élément peut-être, ou l’avant dernier, c’est qu’il faut être bien entouré. J’en parle dans le guide « Comment Cartonner en Affaires? ». Je rencontre beaucoup d’entrepreneurs qui malheureusement n’ont pas pu évoluer correctement dans l’entrepreneuriat, parce qu’ils sont mal entourés. Il y a plusieurs types d’individus avec qui il faut s’entourer et être partenaires d’affaires, des conseils etc. Et souvent, on n’a pas les bonnes personnes autour de soi. Le dernier élément bien-sûr, c’est économique, c’est est-ce qu’on a l’argent pour pouvoir se lancer? Moi je crois que, même si on n’a rien, on est capable de se lancer en affaires. J’ai commencé avec 20 dollars. Enfin, je me suis retrouvé avec 20 dollars au Canada, je suis arrivé avec quelques milliers de dollars, puis avec l’installation, rapidement, l’argent a été dépensé. Je me retrouve avec 20 dollars dans cette rue Beaubien, Saint-Joseph à Montréal.
Et globalement, je me pose la question: est-ce que je continue l’aventure? Donc, on est capable de commencer avec une petite somme, mais c’est vrai que rapidement il faut investir, il faut se développer, pour ça, ça prend de l’argent. Donc c’est le dernier élément, je pense, qu’il faut considérer. Pour terminer sur ce point-là, souvent on se pose la question: est-ce que, si on n’a pas d’argent on peut se lancer? Moi je pense que oui. Dès que l’idée est bonne, dès que l’entrepreneur est et solide, dès que la vision est claire, avoir une vision claire, l’argent, on le trouve. Que ce soit par des investisseurs, par des proches, il y a toujours des moyens. Et au pire, on fait comme j’ai fait: on commence avec 20 dollars et on commence à travailler soi-même.
FPL: Tribu Digitale, suivez votre passion, soyez disciplinés, soyez bien entourés, mais aussi: soyez préparés, et ayez une vision claire. Gardons ça à l’esprit, car nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Jeremy, son aventure en tant qu’entrepreneur. Alors, Jeremy, commençons par cette question: nous l’appelons « l’Appel à l’Aventure ». Quand avez-vous su au fond de vous que vous vouliez devenir entrepreneur?
JP: Très tôt, très tôt. Et vous le disiez dans la courte introduction, à l’âge de 15 ans j’ai commencé à lancer ma première entreprise, j’ai lancé ma première entreprise. Ce qui s’est passé c’est très simple, ça partait d’un besoin: j’ai toujours été sportif, il fallait que je m’achète des chaussures de sport, et j’avais pas d’argent. Donc une chose est certaine, c’est qu’il fallait que je trouve une solution. J’ai pris un vélo, une tondeuse électrique (celle de mes parents à l’époque), et puis j’ai fait le tour du quartier en tondant des pelouses. Donc j’ai compris à cet âge-là, dès 15 ans, que je pouvais être en charge, prendre en charge mon avenir. Et créer quelque chose. ça, ça a été le déclic, puis fur et à mesure, dans toute mon évolution scolaire et professionnelle, j’avais toujours en tête qu’il fallait absolument que je lance mon entreprise.
FPL: Alors, vous vous êtes lancé très tôt, vous avez eu de nombreuses expériences. Parlez-nous un peu de votre pire moment en tant qu’entrepreneur. Alors, on parle souvent de l’échec chez les entrepreneurs, et dans certaines cultures l’échec est vu plutôt comme un moteur de la réussite, surtout chez les anglo-saxons, on ne compte même plus les citations sur l’échec, et son influence sur le succès. Alors, est-ce que vous êtes d’accord avec ça? Et racontez-nous quel a été votre pire moment en tant qu’entrepreneur?
JP: Je crois que oui. C’est bien dit, François, je crois que l’échec fait partie de l’évolution de l’entrepreneuriat. ça serait mentir de dire qu’on réussit tout. Cartonner ce n’est pas tout réussir. Cartonner c’est apprendre de ses erreurs. Vous parlez des anglo-saxons; en effet il y a une expression anglo-saxonne que j’aime beaucoup: c’est que celui qui fait la même erreur deux fois, et qui utilise les mêmes méthodes à chaque fois, et pensant avoir un résultat différent, malheureusement il fait fausse route. Donc je crois qu’il est indispensable d’avoir une stratégie en termes de développement pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. Et l’échec dans l’évolution d’un entrepreneur fait partie de l’histoire. Alors moi j’ai eu des échecs, c’est vrai. Les moments les plus durs, le moment le plus dur, je crois que c’est lorsque l’on a la tentation d’abandonner. Je me souviens, et j’en parle encore, lorsque j’ai eu cette proposition d’un gros opérateur nord-américain et qu’on me propose un gros poste, et que par conséquent je me pose la question: est-ce que j’abandonne mon projet d’entrepreneuriat ou je prends ce poste pour devenir Vice-président, dans un délai extrêmement court, avec l’évolution. J’ai une vraie pression, je me retrouve avec ma femme dans ce salon de cet appartement montréalais, et je la regarde, et c’est là que j’ai les 20$ en main, et que je pose la question. Après une courte discussion, je décide de continuer. Donc c’est de décider de poursuivre son rêve, malgré les difficultés. Parce que pas d’argent, une pression sociale. Seul, on est seul. Même s’il y a la famille autour de soi, il y a des expériences, il y a des sentiments, il y a des pressions que l’entrepreneur ne vit que lui seul. Et c’est de continuer, malgré l’adversité. Et je crois que c’est de se dire, est-ce que après cet échec-là, je peux continuer, est-ce que je me sens la force de continuer, est-ce que j’ai une vision suffisamment claire suffisamment claire, est-ce que mes […], mes objectifs, est-ce que mon but est suffisamment clair pour pouvoir garder la motivation de continuer.
FPL: Tribu Digitale, apprenez de vos erreurs, surtout n’abandonnez pas, surmontez les difficultés. Alors, Jeremy, que s’est-il passé ensuite? Vous avez vos moments difficiles, est-ce qu’il y a eu un moment où les choses ont basculé en votre faveur, votre business a commencé à fleurir? En d’autres mots, est-ce que vous avez eu un moment d’illumination? Et quelles sont les actions qui ont contribué réellement à votre réussite?
JP: L’adaptabilité, François. Je crois qu’il faut être adaptable. Lorsque j’ai commencé VoxSun Telecom, lorsque j’ai lancé l’entreprise en 2010, la cible était le marché résidentiel, le marché des particuliers, par conséquent, les familles. Et rapidement, je me suis aperçu que le marché n’était pas propice et le développement d’affaires n’était pas simple. La fidélisation était difficile avec ce type de clients. J’ai dû m’adapter, en termes de modèle d’affaires, en termes de cible, pour être certain de pouvoir développer VoxSun Telecom. Et dans l’histoire de VoxSun, on a du s’adapter plusieurs fois, avec cette première entreprise, pour pouvoir passer à travers les moments difficiles. Alors à quel moment j’ai eu le déclic? C’est très simple: c’est lorsque j’ai compris qu’il fallait que je fasse, que je m’organise avec les bonnes personnes, que je m’entoure des bonnes personnes, et bien sûr, je puisse écouter le marché. On dit souvent en marketing qu’être un bon marketeur, faire un bon marketing, présenter correctement ses produits, c’est écouter son marché. A quel moment? C’est lorsque j’ai compris que le marché nord-américain, avec la téléphonie « dans le nuage », comme on l’appelle, avec la téléphonie d’affaires, avait une orientation particulière; et j’ai dû m’adapter au marché pour pouvoir y répondre. Et dès que j’ai compris ça, rapidement ça a été la croissance. A partir de 2012 ça a été l’envolée. Et puis depuis, c’est une croissance constante, puisqu’on installe les bureaux aux Etats-Unis maintenant. Voilà pourquoi je suis à New York depuis quelques mois.
FPL: Alors Jeremy, si vous pouviez résumer la leçon ou les leçons-clefs que vous avez retirées de cette expérience, quelle seraient-elles? Je veux dire, en quelques mots, que pensez-vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?
JP: Jamais abandonner. Jamais abandonner. J’ai l’habitude de dire que je suis une minorité en Amérique du Nord parce que je représente plusieurs cultures, je représente plusieurs horizons, et c’est vrai que ce que je voudrais qu’on retienne et ce que je retiens de mon parcours, c’est de ne jamais abandonner, malgré l’adversité. Lorsque tout dit que l’échec est indiscutablement à l’issue de cette aventure, eh bien, c’est là qu’il faut il faut recouvrir ses forces et puis avancer. Non, non, tout est possible, à condition de bien s’organiser, d’avoir une vision claire de là où on veut aller. Et puis bien sûr, d’avoir une discipline qui est à la hauteur de la vision et du but que l’on veut atteindre.
FPL: Tribu Digitale, n’abandonnez jamais. Adaptez-vous. Ok, Jeremy, nous sommes maintenant arrivés à la partie des questions Flash. Alors ici je vous pose une série de questions en rafale, et vous me répondez en allant à l’essentiel. Est-ce que vous êtes prêt?
JP: Absolument.
FPL: Quelle est votre définition du succès?
JP: Le succès c’est faire ce qu’on aime, faire qu’on aime. Faire ce qu’on aime, et se sentir bien dans l’activité qu’on entreprend, que ça soit être une mère de famille, un père de famille, que ce soit être un entrepreneur, que ce soit un sportif, que ce soit travailler dans telle ou telle entreprise. Il faut être heureux dans ce que l’on fait. Si on est pas heureux, malheureusement, on n’est pas dans le succès. Même si on a beaucoup d’argent.
FPL: A quoi ressemble votre journée type?
JP: Réveil à 4h30 du matin. Lecture, sport une heure après. 6h30 du matin, entre 6h30 et 7h30 du matin, on consulte les premiers courriels, et puis entre 7h et 7h30, on prend le petit-déjeuner, et on enchaîne les premières réunions, jusqu’à la fin de la journée.
FPL: Waow, vous avez déjà eu une journée entière avant que le reste du monde ait commencé la leur.
Si vous deviez recommander un livre pratique, quel serait-il? Et pourquoi?
JP: Je recommanderais « The E-Myth Revisited », de Michael E. Gerber. Pourquoi? Parce que c’est important d’avoir les expériences d’autres entrepreneurs, de professionnels, pour éviter de commettre les erreurs qu’eux-mêmes ont commises, ou qu’ils ont vu commettre. Je crois que la connaissance en développement d’affaires c’est capital et si jamais on peut mutualiser les forces, et prendre des expériences des autres pour pouvoir avancer plus vite et plus loin, c’est capital.
FPL: Quels outils ou applis, productivité ou autre, utilisez-vous régulièrement?
JP: Wunderlist. Wunderlist, c’est une application qui permet de pouvoir lister toutes les tâches à faire dans une journée, et j’en ai pas mal, de pouvoir mettre des deadlines pour être certain qu’on remplit ses objectifs. Donc c’est une application que j’utilise sur mon cellulaire, que j’utilise sur mon laptop, et que toute mon équipe d’ailleurs proche utilise, pour être certain de ne pas oublier de faire quelque chose.
FPL: Qu’est-ce qui vous inspire ou vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?
JP: Le marketing en ligne. Le marketing en ligne, le media social. Il y a un boom, au niveau des medias sociaux. Et je crois que faire la promotion des petites et moyennes entreprises sur les medias sociaux, pour moi c’est l’avenir. On voit l’essort de médias sociaux comme Instagram, comme d’autres qui sont en développement, et je crois que c’est l’avenir. Surtout avec une connexion avec la technologie, je parle bien sûr de mon domaine de prédilection qui est la téléphonie, pour être certain de faire la promotion de son entreprise. Alors, la promotion en ligne, avec les medias sociaux et puis la promotion téléphonique, bien-sûr, avec le « Cold Calling », comme on l’appelle, le développement, la prospection téléphonique.
FPL: Et la dernière question, c’est la questions « Back in Time », c’est ma préférée: imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre « vous » de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez-vous? D’un point de vue pratique, quels plans ou conseils précis donneriez-vous à votre jeune alter ego pour réussir, et qui n’implique pas d’acheter des billets de Loto, des paris sportifs, ou d’investir en bourse?
JP: Je me regarderais dans les yeux. Est-ce que la personne, est-ce que le Jeremy de l’époque sait que je suis le Jeremy du futur?
FPL: On va dire que non.
JP: On va dire que non. Je me regarde en face, je me donne une information-clef pour attirer mon attention personnelle, et je me dirais la chose suivante: « ne perds pas de temps avec les personnes négatives ».
FPL: Tribu Digitale, ne perdez pas de temps avec les personnes négatives. C’est ce que Jeremy se dirait à lui-même s’il se retrouvait face à « lui » de 18 ans. Jeremy, merci! Nous sommes maintenant arrivés à la fin de l’épisode. Merci d’avoir partagé généreusement toutes ces informations avec nous. Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer et j’espère que l’aventure de Jeremy vous inspirera à faire le grand saut. A ce titre Jeremy, pour le mot de la fin: que diriez-vous à nos auditeurs de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer en tant qu’entrepreneur, ou qui se sentent bloqués? Si vous aviez un seul conseil à leur donner, quel serait-il?
JP: Le premier conseil que je donnerais, le seul conseil que je donnerais, puisqu’il ne faut en donner qu’un, c’est que le premier obstacle à son évolution, c’est soi-même. Et, François, vous parliez de blocage à l’instant, en effet: le premier blocage, souvent, il vient de nous-mêmes. Donc je crois que le talent se trouve en nous, chacun a son talent, il faut simplement le découvrir, être certain de le comprendre, être certain de le peaufiner, de faire en sorte qu’il devienne extrêmement efficace, et puis il faut se lancer. De toute les manières, il faut se dire une chose, c’est que on ne rajeunit pas, on a qu’une vie. Si jamais on ne fait pas les choses qu’on est supposé faire afin de pouvoir se développer, d’être dans le succès, quand va-t-on le faire? Donc il faut se lancer sans hésiter, sans penser à l’échec, parce que ça fait partie de la vie.
FPL: Tribu Digitale, le talent est en vous, découvrez-le, peaufinez-le, et surtout lancez-vous!
Jeremy, vraiment, merci. Ce fut un plaisir et un honneur de vous avoir parmi nous aujourd’hui. Alors avant de nous quitter, Dites-nous comment rester en contact avec vous, sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute.
JP: Alors, merci de m’avoir invité. Oui, me contacter c’est assez simple: les medias sociaux aujourd’hui, c’est la façon la plus efficace. Il y a ma page professionnelle: jeremypastel, et puis il y a mon compte personnel également. Je suis également sur LinkedIn, mon site internet également: jeremypastel.com, la meilleure façon de me contacter.
FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Jeremy Pastel partager avec vous son expérience et ses conseils. C’est à vous de jouer maintenant. Rejoignez-nous sur RevolutionDigitale.fr et tapez « Jeremy » dans la barre de recherche: vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sûr, n’oubliez pas de visiter la page de Jeremy sur jeremypastel.com, et de le suivre sur ses réseaux sociaux. Jeremy, merci encore d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale. Au revoir, et je vous retrouve en backstage.
JP: Merci, merci de m’avoir invité.
1. AVOIR DES SOURCES DE REVENU RÉCURRENT. Ne pas se reposer sur une seule source de revenu, les multiplier, peu importe la fréquence (mensuel, trimestriel, annuel…)
2. COMMENT CARTONNER EN AFFAIRES? Faire le maximum de choses en un minimum de temps et les faire bien. Apprendre de ses erreurs en ayant une stratégie de développement. Continuer, malgré l’adversité, NE JAMAIS ABANDONNER.
En étant: Passionné, Discipliné, Bien entouré, Et se demander: avec quels moyens (argent) on veut se lancer. Pour Jeremy, on peut commencer avec rien, ou peu, mais il faut rapidement investir, se développer, avoir une vision claire de ses objectifs.
3. ETRE ADAPTABLE. Être prêt à adapter son business, son projet, au marché et à sa cible. Etre capable de se réaligner plusieurs fois, pour faire face aux difficultés et s’adapter à son marché.
4. DÉCOUVRIR SON TALENT … Le premier blocage vient souvent de nous-mêmes, mais le talent se trouve en nous. Il revient à chacun de découvrir son talent, de le comprendre et de le développer, de le peaufiner. Reste ensuite à se lancer sans hésiter, sans penser à l’échec, parce que ça fait partie de la vie.
ABONNEZ-VOUS AU PODCAST!
APPLIS
Liste des applis mentionnées durant l’épisode.
Wunderlist
Pour accomplir vos listes de tâches (personnelles et professionnelles), au quotidien.
LIVRES
Liste des livres mentionnés durant l’épisode.
Comment Cartonner en Affaires ?: Guide de l'entrepreneur (Jeremy Pastel)
Le livre de Jeremy! « Cartonner dans vos projets, c’est avoir le maximum d’impact en affaires, en un minimum de temps ! La réussite dépend de plusieurs facteurs que peu de personnes maîtrisent… »
AUTRES
Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)