Nadia Soufi

Fondatrice de A City For Her

Traductrice de formation et entrepreneure dans l’âme, Nadia Soufi a déjà lancé en Allemagne puis en France deux sociétés de services linguistiques. Installée à Paris en 2010, elle imagine dans un premier temps un réseau pour toutes les femmes d’affaires de passage à Paris, ou y résidant. Avec plus de 5000 membres de 90 nationalités différentes, le réseau s’internationalise et devient en 2018 A City For Her. Présente dans 5 villes à travers le monde. cette plateforme est ouverte à toutes les femmes souhaitant créer des liens, se rencontrer et créer une communauté inspirante et enrichissante.

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COMPTE-RENDU DE L’ÉPISODE

01:34 Intro – Une (més-)aventure internationale
05:53 Projet du Moment – De Paris For Her à A City For Her
13:36 L’Appel à l’Aventure – L’ouverture aux autres
16:20 Les Tribulations – Les montagnes russes, le départ d’un associé, des problèmes de santé et comment se relever
21:42 La Révélation et le Triomphe – La puissance de la communauté et de l’entraide
24:59 Les Questions Flash
32:34 Le Bouquet Final – Entreprendre pour être en ligne avec soi-même

Transcription complète de l'épisode

Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe

François Paul Lambert: Traductrice de formation et entrepreneure dans l’âme, notre invitée d’aujourd’hui a déjà lancé en Allemagne puis en France deux sociétés de services linguistiques. Installée à Paris en 2010, elle imagine dans un premier temps un réseau pour toutes les femmes d’affaires de passage à Paris, ou y résidant. Avec plus de 5000 membres de 90 nationalités différentes, le réseau s’internationalise et devient en 2018 A City For Her. Présente dans 5 villes à travers le monde. cette plateforme est ouverte à toutes les femmes souhaitant créer des liens, se rencontrer et créer une communauté inspirante et enrichissante. Tribu Digitale, je suis très content de recevoir aujourd’hui Nadia Soufi ! Bonjour  Nadia !

Nadia Soufi: Bonjour François Paul !

FPL: Merci d’être avec nous aujourd’hui, est-ce que vous êtes prête à nous inspirer?

NS: Je vais faire de mon mieux!

FPL: Pas de soucis! Nadia, je viens de donner un petit résumé de qui vous êtes à la Tribu Digitale. Est ce que vous voulez y rajouter quelque chose et, avant de nous parler de vos projets, pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle? Peut être une anecdote sur qui vous êtes ou quelque chose qu’on ne sait pas sur vous?

NS: Quelque chose que l’on ne sait pas? Il y’a énormément de choses que vous ne savez pas et heureusement! Je plaisante. Une anecdote qui est peut-etre a la base de ParisForHer: Pour revenir sur la bio, j’ai eu la chance et le privilège de grandir, d’étudier, de travailler et d’évoluer dans un environnement interculturel international. J’ai fait mes études en France, en Allemagne et en Angleterre. Après mon diplôme de traduction, je suis restée en Allemagne où j’ai créé ma société. Et c’est douze ans plus tard que je rentre en France où je n’ai même pas de carte Vitale… voilà je suis française et c’est là que j’ai quand même  « galéré » en tant que française de retour en France, dans un cadre d’expatriés etc. et donc voilà j’ai plein d’histoires très cocasses qui va peut être faire sourire certaines personnes, mais par exemple, toutes les feuilles de soins accumulées pendant six mois, n’ayant pas de carte vitale, je voulais faire d’un pierre deux coups, et bien La Poste les a perdu…donc après avoir tout rassemblé j’ai pu refaire le tour de tous les médecins et centre médicaux que j’avais fait, pour avoir des photocopies et plein de petites choses comme ça qui m’ont fait penser à toutes ces personnes qui débarquaient dans un pays où il y a tout à commencer, alors que ce pays est le mien. J’ai des petites anecdotes comme ça, c’est pas évident de revenir après plusieurs années.

FPL: Est ce que vous avez votre carte Vitale maintenant?

NS: J’ai eu ma carte Vitale au bout d’un an et trois mois.

FPL: Oui c’est une histoire qui finit bien quand même on va dire! j’ai envie de vous demander qu’est ce que vous retenez de votre expérience en tant qu’expatriée ? vous êtes quand même restée longtemps en dehors de la France…Qu’est ce que vous retenez le plus de cette expérience?

NS: Que l’on a toujours besoin des autres, avoir un bel environnement, si c’est pas familial, ce sont les amis ou le réseau professionnel ou social que l’on va se recréer. Si on a vraiment besoin des autres. Tout seul c’est difficile qu’on soit ici ou ailleurs, que l’on rentre dans son pays que l’on pense connaître, on pense retrouver sa maison et en fait non, il y a plein de choses à rebâtir. Et puis j’arrivais à Paris qui n’était ni ma ville natale, ni la ville de mes études, donc il y avait vraiment tout à mettre en place au niveau social également.

FPL: Justement, à propos de “besoin des autres”, on va parler un peu de réseautage, on va parler de votre projet du moment : A City For Her. Est ce que vous pouvez nous expliquer un peu de quoi il s’agit? Nous en dire un peu plus et peut être nous dire aussi comment vous générez vos revenus et pourquoi vous avez choisi ce projet, ce business model?

NS: Je vais essayer d’être concise. Alors en fait le projet comme vous l’aurez compris il résulte vraiment de mon expérience personnelle et professionnelle. Arrivée à Paris j’ai un projet entrepreneurial, je créer une seconde structure à l’image de celle que j’avais déjà en Allemagne à Heidelberg. Donc je devais trouver le bureau, les traducteurs et les former, tout refaire de A à Z et me reconstituer une nouvelle clientèle, poser les bases de mon nouveau business à Paris. Donc j’ai fait pas mal de soirées professionnelles à Paris et j’avoue qu’en 2010 ce n’était pas aussi bien que maintenant. Je pense qu’il y a une grosse évolution au niveau de la qualité des évènements et des rencontres professionnelles organisées. J’ai été un peu déçue de ce côté là. La partie sociale qui me manquait énormément, comme je vous le disais je pense que l’on a vraiment besoin des autres pour se sentir bien dans sa vie. Typiquement je sortais du boulot, et j’avais personne avec qui aller partager une planche, un verre, un apéro, tout simplement à Paris sur une terrasse, les terrasses étaient pleines et moi je rentrais chez moi ou je travaillais encore longtemps. Parallèlement, j’accompagne une clientèle d’affaire, germanophone, femme et homme, je les accompagne en rendez-vous. Les hommes auront aucun souci à sortir le soir et à profiter de Paris ou rencontreront le lendemain « oh la la j’ai été à Pigalle, c’était chouette, j’ai fait ci, j’ai fait ça, j’en ai profité », et les  femmes vont plutôt rester dans leur chambre d’hôtel et manger devant l’ordinateur et travailler alors que bon, elles rêvent de Paris, elles y sont et n’en profitent pas. Il suffisait que je les emmènent boire un café ou prendre un verre le soir et elles repartaient avec des étoiles dans les yeux. Le déplacement d’affaires c’était vraiment devenu autre chose. Je me suis dit qu’il y a vraiment quelque chose à faire. Ce n’est pas croyable, nous sommes si nombreuses ! on est là, Paris c’est magnifique, n’achète pas loin à Paris c’est magnifique et on veut en profiter toutes autant que l’on est! Et c’est là que j’ai commencé à faire des rencontres tout à fait informelles autour de thèmes un peu drôles, mes « premiers jours à Paris » ou bien bien justement ses anecdotes qui sont très drôles et on dédramatise un petit peu. Petit à petit j’avais de plus en plus de femmes professionnelles, qui avaient des projets, qui arrivaient à Paris et qui avaient besoin de se reconstruire une nouvelle clientèle. Et c’est là que l’on a commencé à lancer aussi des ateliers culinaires. Ce sont des femmes Mexicaines, Américaines, Australiennes qui font des ateliers pour des femmes issues du monde entier. Donc on a vraiment les deux, joindre l’utile à l’agréable. Et c’est de la aussi qu’est né le business model. Ce sont les professionnels qui viennent proposer leur atelier, leur expertise mais aussi des femmes sont des expatriées et qui travaillent dans de grandes sociétés qui ont une passion qu’elle aime partager et qui viennent aussi proposer des activités plus ludiques pour les autres et pour passer un bon moment. Voilà!

FPL: Comment est ce qu’on devient membre de A City For Her ? Vous êtes cinq mille, vous avez un site internet. Tout le monde peut s’inscrire ou comment ça fonctionne?

NS: Toutes les femmes peuvent s’inscrire. Lorsqu’on est une femme et que l’on souhaite rencontrer d’autres femmes et que l’on envie d’avancer personnellement, professionnellement et de découvrir la ville et participer à des activités. On s’inscrit gratuitement. On fonctionne sur un business model qui s’appelle le « Freemium ». Donc on a beaucoup de membres gratuits, qui sont beaucoup d’utilisatrices qui viennent participer aux activités proposées par les professionnels qui sont souvent les membres qui proposent des activités et des ateliers pour gagner en visibilité, se faire connaître, se bâtir une vraie réputation et grandir.

FPL: Super j’adore cette réponse ! Allez je suis obligé de vous demander un peu pour notre audience féminine de la Tribu Digitale,  est ce que vous pouvez nous donner un petit conseil Networking, un petit truc facile à appliquer rapidement?

NS: Je ne sais pas si c’est un petit conseil mais je dirais juste que le plus difficile c’est d’y aller.

Je pense que lorsqu’on a fait le  premier pas et qu’on est arrivé dans la salle où l’événement aura lieu, voilà, nous on fait tout. Je dis « nous » parce que je suis entourée de superbes personnes, des ambassadrices ou des personnes qui viennent depuis très longtemps et qui mettront tout de suite à l’aise les personnes qui viennent pour le première fois. Parce que très souvent, une personne qui vient pour la première fois elle arrive, assez timide et réservée et nous demande concrètement « qu’est ce qu’il faut faire? ». Je lui répond naturellement, « et bien écoute, tu enlèves ton manteau, tu rentres, tu te détends et ça va bien se passer ». Je lui propose un verre, on commence à échanger « small talk » et après c’est parti! Je crois que le plus difficile à faire c’est finalement de s’inscrire et venir. Une fois que l’on y est, tout se passe très naturellement. Tout le monde se sent très bien. Même celles qui pensent qu’elles n’ont rien à raconter ou proposer, on les retrouve. Elles reviennent régulièrement parce que elles ont compris qu’on ne les force pas à faire des choses. On est vraiment là pour rencontrer, se sentir bien, être inspiré. Tout doit se passer très naturellement.

FPL: Femmes de la Tribu Digitale, vous n’avez aucune excuse, vous vous sentirez à l’aise dans A City For Her. Nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Nadia son aventure en tant qu’entrepreneure, le voyage qui l’a amené  là où elle est aujourd’hui. Nadia, commençons par cette question que nous appelons l’Appel à l’Aventure : quand avez su au fond de vous que vous vouliez devenir entrepreneure, que vous vouliez lancer ce projet à votre propre compte ? Et si vous ne vous êtes pas lancée tout de suite, qu’est ce qui vous a retenu?

NS: C’est très intéressant parce que quand on y pense vraiment, je n’ai jamais été retenue. En Allemagne il était beaucoup plus simple de se lancer. Je me suis lancée en 2001 juste après mes études. Je me suis mise à mon compte. Et en 2004 j’ai fondé ma société. En Allemagne c’était beaucoup beaucoup plus simple car par exemple on n’a pas besoin de CDI pour accéder au logement. En France, si on n’a pas de CDI, ça n’a pas beaucoup changé, même si j’ai l’impression que c’est en train de changer un peu, le système est tout simplement différent pas d’URSSAF, pas de RSI, donc voilà, je n’ai pas été trop retenue. J’avais déjà une idée dans les services linguistiques que j’avais déjà bien développée et fait mûrir pendant mes études. Je travaillais souvent dans l’événementiel pendant mes études et du coup, je me suis lancée un an après mon diplôme : Traduction, Interprétation et Evènementiel. Je me suis associée en 2005, et cette association a duré dix ans. Puis je suis arrivée à Paris avec toutes les difficultés rencontrées et les expériences que j’ai faites. C’est là que l’idée de Paris For Her a rapidement germé et c’est la que je me suis séparée de mon associé en Allemagne, donc au bout de dix ans. Et très rapidement après cette séparation j’avais déjà mon idée en tête et j’ai lancé les premières rencontres à Paris pour tester, rencontrer, échanger, avoir un retour et construire encore mieux mon projet, bâtir une idée, construire mon site, puis le business model qui va encore certainement évoluer. Dans l’entreprenariat, rien n’est figé! Il faut sans cesse se réinventer, tester de nouvelles pistes et  être au fait.

FPL: Voilà justement dans ce parcours que vous avez effectué avant avec vos entreprises linguistiques et maintenant avec A City For Her,  parlez nous un peu des moments difficiles. Est ce que vous pouvez nous emmener dans votre pire moment en tant qu’entrepreneure et nous le raconter?

NS: La vie d’entrepreneure c’est un peu les montagnes Russes! Oui, des difficultés, il y en a eu et il y en aura toujours. Il faut le savoir. Mais je pense que beaucoup de personnes le savent maintenant. Elles sont différentes aujourd’hui, ou plutôt je dirais que peut être que je vois les choses un peu différemment. Ce que je considérais comme une grosse difficulté il y a trois ans par exemple, eh bien aujourd’hui n’est plus une difficulté et inversement. Tout évolue tout le temps, surtout dans des projets d’une telle envergure comme A City For Her. Donc je n’ai jamais envisagé d’abandonner réellement mais c’est vrai que j’ai eu de nombreux bâtons dans les roues. Mais d’un autre côté si je suis toujours là c’est que ce projet doit vraiment exister, sans même que je sois là. La preuve par trois en 2016 donc tout juste un an après le lancement du premier site Internet qui était Paris For Her,  la personne associée à mon projet pour la partie stratégie et finance me quitte pour son meilleur ami qui avait lancé une autre Start up l’outil qui a lancé notre start up qui décollait du feu de dieu. Même moi j’apprends que je suis enceinte mais malheureusement à ce moment là j’ai un problème de santé après l’autre, vraiment depuis le début et j’ai dû rester alitée pendant de longues semaines puis des mois, puis après ma petite fille qui est en excellente santé moi et ma petite Chine qui est aujourd’hui en aujourd’hui excellente santé se retrouve après moi, elle aussi, hospitalisée deux mois après sa naissance. Autant vous dire que Paris For Her n’était plus nécessairement dans les priorités. Je relativisais beaucoups, les priorités avaient changé. Je me suis dit qu’il fallait peut être faire des choix et devoir peut être laisser partir ce projet ou en tout cas le mettre en « stand by ». Mais bon, à l’heure où je vous parle, je suis toujours là, le projet continue. C’était peut être justement par la suite la révélation, le moment…

FPL: … transitionnel ? Justement, chaque moment dur, chaque difficulté pour un entrepreneur s’accompagne souvent d’une solution, et on va y venir. Et ce que j’aimerais bien être ici vous demander, c’est: comment est-ce que vous gérez les coups durs au quotidien dans votre entreprise? Est-ce que vous avez des techniques, est-ce que vous avez une approche particulière?

NS: Je reste très liée à l’humain. Je pense que c’est pour cela qu’on me retrouve au cœur de ce projet. Je n’ai pas développé de technique spécifique, mais là encore je fais vraiment appel aux autres, à mon entourage proche, la famille, les amis. Et là où j’ai eu beaucoup de chance dans tout ce qui m’est arrivé, c’est en fait la prise en main par la communauté et par les membres, c’est là que celà a été une véritable révélation pour moi. Ce projet était voué à réussir du fait que, malgré mon absence et le fait que j’ai un peu disparu de la circulation, aucun atelier ni aucun événement n’a été annulé parce que tout de suite les femmes faisaient partie de la communauté, des femmes géniales.  Elles m’ont dit « Nadia, tu restes là où tu es, ne t’inquiète pas, on s’occupe de tout! » et elles ont pris tout en main, rien n’a été annulé et tout a continué, et on a continué à avancer, à grandir.

Donc voilà, je reste vraiment persuadé que ce sont les autres et son ouverture aux autres qui permet de pouvoir poursuivre ses projets personnels et professionnels.

FPL: Donc ça c’est un de vos moments d’illumination.

NS: Tout à fait.

FPL: Est-ce qu’il y a peut être eu aussi un autre moment où peut-être vous avez eu une idée géniale, quelque chose qui a fait bouger les choses en votre faveur, dans un sens positif pour votre entreprise?

NS: Oui tout à fait, c’est en observant justement toutes ces femmes très dynamiques, très pros, et qui avaient vraiment envie de faire des choses elles mêmes. Au début, le site Internet « Paris For Her », j’étais en fait la seule à organiser les événements, et la transformation vers « A City for Her » c’est justement les femmes qui font partie du réseau qui deviennent Premium, ce sont elles qui vont organiser leurs propres événements. Je leur propose un outil où elles vont pouvoir, sans passer par moi, venir proposer leurs événements, créer leurs ateliers, et elles vont déjà pouvoir bénéficier d’une belle visibilité auprès de la communauté. Donc, ces difficultés et le fait que beaucoup de femmes interviennent et agissent, m’a fait pivoter, aller naturellement vers ce nouvel outil qui leur permet d’être autonomes et du coup on peut créer encore plus de valeur parce qu’on peut créer encore plus d’ateliers, et c’est vraiment bénéfique pour tous.

FPL: Nadia, si vous pouviez résumer la ou les leçons que vous avez retirées de votre expérience en tant qu’entrepreneure quelles seraient elles? En quelques mots, que pensez vous de la Tribu Digitale doive retirer de votre expérience?

NS: Croire en soi, croire vraiment en son projet. Je répète encore vraiment: savoir s’entourer, s’entourer des bonnes d’énergies, d’énergie positive.

Et aussi justement faire le tri dans son entourage, parce que malheureusement certaines personnes sont négatives, voient le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, vont peut être vous tirer vers le bas. On ne le voit pas tout de suite, mais voilà c’est un travail à faire et puis, naturellement apprendre à s’entourer de bonnes énergies et à se concentrer sur son objectif premier et le regarder, regarder devant soi mais aussi éviter de trop se faire happer par des idées connexes ou des concepts qui peuvent ressembler mais, il faut éviter de dévier de son idée première qui est souvent la meilleure.

FPL: On ne le dira jamais assez, Tribu Digitale, entourez vous bien, faites le tri autour de vous mais aussi surtout croyez en vous, croyez dans votre objectif et ne vous perdez pas en cours de route!

Nous sommes maintenant arrivés à la partie des questions flash. Ici je vous pose une série de questions en rafale et vous me répondez en allant à l’essentiel. Vous êtes prête?

Quelle est votre définition du succès?

NS: Je pense qu’il est personnel le succès. C’est être en accord avec soi même et ses valeurs ce qui implique de se connaître, d’avoir développé une certaine conscience de soi et aussi être capable de dire non pour se concentrer sur ce qui vaut vraiment la peine pour soi ou ceux qu’on aime. Ce degré de conscience et cette maturité elle résulte de l’expérience de ce que l’on fait. C’est un vrai travail sur soi aussi, ça prend du temps mais ça vaut vraiment la peine.

FPL: A quoi ressemble votre journée type ? Est ce que vous avez peut être une routine quotidienne qui vous aide?

NS: J’avoue que le rythme de maman entrepreneure, en terme de routine, on pourra repasser, mais déjà en tant qu’entrepreneure il faut s’habituer environ soixante dix pour cent d’imprévu dans la journée. Mais j’avoue que ce que je continuerai à faire, c’est de prendre le temps. Un temps de une demi heure à une heure avec mon enfant le matin et me lever très tôt du coup. Aucun soucis du coup,  j’ai le temps d’avoir du temps avec elle. C’est quelque chose qui me donne énormément d’énergie, de force, de courage. Quand je la regarde je me dis que c’est fantastique et ça me donne vraiment beaucoup de force.

FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique quel serait il et pourquoi?

C’est une amie, une super coach qui me l’a conseillé dernièrement. Je n’ai pas terminé de le lire mais ça commence tellement bien que je l’ai déjà recommandé, ça s’appelle The One Thing. C’est vraiment un livre qui vous permet d’être « focus » comme on l’entend si bien. Pour être réellement efficace et atteindre de meilleurs résultats.

FPL: Voilà un très bon livre. On mettra toutes les références sur le site Internet. Quels outils ou applications, productivité ou autre, technologique ou pas, utilisez vous régulièrement?

NS: En fait je me suis téléchargée une appli qui s’appelle Space et qui permet un peu de regarder où j’en suis par rapport à ma consommation digitale. C’est plutôt un petit peu pour me calmer sur l’utilisation de mon portable etc.. C’est pour me rendre compte du temps que je passe à dégainer mon portable à répondre à des mails  etc. C’est un peu pour redescendre en terme de consommation digitale. C’est un peu l’inverse. Et je pense que beaucoup de personnes commencent à télécharger ces applications mobile. C’est Space pour Android parce que je crois qu’il y a une application qui s’appelle Moment mais elle est disponible uniquement OS.

FPL: C’est bien noté! Qu’est ce qui vous inspire ou vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?

NS: Il y a beaucoup de choses mais en fait le domaine dans lequel j’évolue moi même, les femmes et la place qu’elles sont en train de se faire elles même,  je pense que l’avenir va largement en profiter. On est en train de passer à quelque chose de beau en France, en Europe également et c’est soutenu au niveau international. Il est prouvé que quand les femmes vont bien, c’est toute l’humanité qui va bien, la santé pour les enfants il faut vraiment continuer à aller en ce sens. Il y a énormément de moyens et je pense qu’il faut vraiment miser sur la femmes, ses ressources, ses motivations et je pense que nous sommes sur une très bonne voie.

FPL: Et la dernière question, c’est la question « Back in Time ». Nadia, imaginons  que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel nous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant que vous diriez vous ? D’un point de vue pratique, que feriez vous différemment ? quels plans ou conseils précis vous donneriez vous pour réussir plus efficacement, et qui n’implique pas d’acheter des billets de loto, des paris sportifs ou d’investir en Bourse?

NS: C’est simple, en fait je commencerais par appliquer les bons conseils que je donne à mes amis et à mon entourage au sein de mon réseau. C’est vrai que je suis toujours à l’écoute, je donne toujours de bons conseils pratiques et pourquoi ne pas les appliquer à moi-même. Je commencerais par là et peut être le manque de confiance en moi à dix huit ans en effet je me laisserais aujourd’hui bien moins influencée je pense par les autres dans mes choix, mes décisions et je pense que je gagnerais surtout pas mal de temps, parce que au final, même si on emprunte certaines voies, certains chemins, quand on avait une idée en tête j’y reviens très souvent et je la mets en application. Sauf que si on pouvait éviter de perdre deux à trois ans…

FPL: Tribu Digitale, c’est vraiment un point important de pouvoir développer sa confiance. Non seulement vous le méritez, mais le monde y perd de ne pas vous avoir, de ne pas avoir votre talent. Alors merci pour ça Nadia. Nous arrivons à la fin de l’épisode ! Et je vous remercie d’avoir partagé toutes ces informations généreusement.  Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note! Comme d’habitude je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer et j’espère que l’aventure de Nadia vous inspirera à faire le grand saut! Nadia pour le mot de la fin, que diriez vous à nos auditeurs et auditrices de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer en tant qu’entrepreneur(e)s ou qui se sentent bloqué(e)s. Si vous aviez un dernier conseil à leur donner quel serait il?

NS: D’y aller, de se lancer, franchement. Il y a vraiment tout à y gagner.

C’est pour soi que l’on est entrepreneur. Il faut mettre cela sur le compte du développement personnel. On se lance dans un projet en général, pour faire ce qu’on aime faire, suivre son hobby, sa passion, être en ligne avec soi même, on apprend énormément de choses, on a vraiment tout à gagner. On apprend à se connaître, on fait des rencontres fabuleuses. Et comme toujours, s’entourer des bonnes personnes, et sortir, rencontrer du monde, échanger autour de son idée, de son projet, avoir des retours, c’est très important. C’est le béaba je dirais.

FPL: Merci Nadia. Tribu Digitale tout est dit, allez vous entourer, allez rencontrer d’autres personnes, notamment dans le réseau de A City For Her de Nadia. Nadia ! Merci du fond du coeur de nous avoir rejoint aujourd’hui! Dites-nous peut être comment rester en contact avec vous sur les réseaux sociaux ou ailleurs, et si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute!

NS: Vous pouvez me suivre sur Instagram sous A City For Her, après nous avons le groupe Facebook dédié notamment Paris For Her, Brussels For Her, nous sommes également sur MeetUp avec les mêmes noms. N’hésitez pas à venir nous suivre et nous liker ! Et bien sur, femmes du monde entier, venez vous inscrire sur www.acityforher.com, nous sommes en train de lancer la version de Paris For Her et dès que cette version Beta sera stable nous pourrons lancer dans les autres villes, donc continuer avec Brussels For Her, London For Her, nous avons également une communauté à San Francisco et une petite communauté à Stuttgart, donc voilà, n’hésitez pas à vous inscrire et vous enrichir des autres et nous enrichir et rendre ce monde encore plus beau et meilleur.

FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Nadia Soufi partager avec vous son expérience et ses conseils, c’est à vous de jouer maintenant! Rejoignez nous sur www.revodigitale-test.mystagingwebsite.com et tapez « Nadia » dans la barre de recherche. Vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sur n’oubliez pas de visiter la page de Nadia le site www.acityforher.com et de la suivre sur ses réseaux sociaux Instagram, Facebook mais aussi sur MeetUp. Merci encore d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale. Au revoir, merci à vous et je vous retrouve en backstage!

NS: Très bien! Merci et au revoir !

LES POINTS À RETENIR

1. CRÉEZ VOTRE COMMUNAUTÉ. Restez lié à l’humain. Connectez-vous, faites appel aux autres, à votre entourage (famille, amis…), ils seront là pour vous soutenir, y compris dans les moments plus difficiles. Cette ouverture aux autres, le soutien de votre communauté, est crucial pour poursuivre et réussir vos projets. Entourez-vous aussi des bonnes énergies, et éloignez-vous des personnes négatives qui pourraient vous tirer vers le bas et vous empêcher de vous développer. Et n’hésitez pas à parler de votre idée, échanger sur votre projet.

2. CROYEZ EN VOUS, PARTAGEZ VOS TALENTS. Concentrez-vous sur votre objectif premier, qui doit vous guider au cours de votre parcours entrepreneurial. Gardez ce focus, en essayant de ne pas vous disperser. Partagez vos talents, votre passion, vous le méritez, et vous avez tant à apporter au monde!

3. SOYEZ EN ACCORD AVEC VOS VALEURS. Suivez la direction que vous vous êtes donnée, restez en ligne avec vous-même, soyez prêt à dire non s’il le faut. Entreprendre est une forme de développement personnel, qui permet de travailler sur soi, d’apprendre à mieux se connaître, d’améliorer sa confiance en soi. Vous avez tout à gagner en vous lançant, en suivant votre passion, et vous avez des rencontres fabuleuses à faire.

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OUTILS MENTIONNÉS

Vous trouverez ci-dessous toutes les références des ressources mentionnées durant l’épisode!

APPLIS

Liste des applis mentionnées durant l’épisode.

LIVRES

Liste des livres mentionnés durant l’épisode.

AUTRES

Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)