Sébastien Nuñez

Orateur & Coach TEDx | Impacting Presentation Coach | Fondateur PolyglotMind

Sébastien Nuñez a le voyage et les langues dans le sang. Ingénieur de formation et polyglotte aguerri, cet entrepreneur franco-argentin parcourt le monde avec pas moins de 11 langues en poche et une mission: aider les dirigeants d’entreprises et les entrepreneurs à développer l’impact de leur communication orale. Passionné par le pouvoir de la narration, il a déjà été trois fois orateur TEDx, et partage son talent et son expérience remarquables en tant que coach. A présent installé au Portugal, il compte également à son actif un film-documentaire sélectionné pour le Byron Bay International Film Festival en Australie en 2016.

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COMPTE-RENDU DE L’ÉPISODE

[spp-timestamp time= »01:32″] Intro – Parcours d’un nomade
[spp-timestamp time= »10:17″] Projet du Moment – L’art de la prise de parole et la technique de l’entonnoir
[spp-timestamp time= »15:06″] L’Appel à l’Aventure – La découverte de l’entrepreneuriat en Australie
[spp-timestamp time= »21:37″] Les Tribulations – La particularité des “soft skills”
[spp-timestamp time= »24:44″] La Révélation et le Triomphe – Apprendre à vendre, en accord avec ses valeurs
[spp-timestamp time= »33:07″] Les Questions Flash
[spp-timestamp time= »35:55″] Le Bouquet Final – Trouver et partager son message

Transcription complète de l'épisode

Transcription réalisée avec l’aide d’HappyScribe

François Paul Lambert: Notre invité d’aujourd’hui a le voyage et les langues dans le sang. Ingénieur de formation et polyglotte aguerri, cet entrepreneur franco-argentin parcourt le monde avec pas moins de 11 langues en poche et une mission: aider les dirigeants d’entreprises et les entrepreneurs à développer l’impact de leur communication orale. Passionné par le pouvoir de la narration, il a déjà été trois fois orateur TEDx, et partage son talent et son expérience remarquables en tant que coach. A présent installé au Portugal, il compte également à son actif un film-documentaire sélectionné pour le Byron Bay International Film Festival en Australie en 2016.

Tribu Digitale, c’est avec un immense plaisir que j’accueille aujourd’hui Sébastien Nuñez. Sébastien, bonjour!

Sébastien Nuñez: Bonjour!

FPL: Êtes-vous prêt à vous inspirer aujourd’hui?

SN: Tout à fait.

FPL: Super!

FPL: Alors Sébastien, je viens de donner un petit résumé de qui vous êtes à la Tribu Digitale. Voulez-vous y rajouter quelque chose ? Et est-ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle?

SN: Alors là, on est à Lisbonne, avec ma partenaire. On vient de s’installer après être rentrés d’Australie, et on explore le terrain de jeu, un espèce de bac à sable dans lequel on expérimente nos produits et notre façon de travailler. Et pour nous c’était important, après cette expérience Australie qui était très enrichissante, de revenir en Europe, parce que c’est de là qu’on vient, donc on est habitué à des choses qu’il y a ici, et en particulier les distances. On aime bien, avec deux heures de vol, pouvoir complètement changer de pays, de culture. Et aussi parce qu’on veut travailler de plus en plus à l’international, donc aller offrir des formations à droite, à gauche à la fois pour le plaisir de voyager et de rencontrer d’autres cultures, et à la fois pour aller diffuser le message plus loin et pas dépendre d’une situation géographique.

FPL: Vous êtes vraiment des nomades, et vous êtes au Portugal. Et pourquoi le Portugal en particulier, par rapport à d’autres pays? C’est le pays du moment ou bien est ce que c’est plus pour le long terme?

SN: J’ai appris que dans la vie il faut arrêter de chercher la réponse qui sera pour toute la vie, et que c’est juste toujours pour le moment. Même si parfois c’est un moment qui dure très longtemps. Donc en voyant les choses comme ça, on met beaucoup moins de pression aussi sur les décisions, on dit juste: on y va, jusqu’au moment où on sentira que ce n’est plus la bonne réponse. Et à ce moment-là, on ira vers la nouvelle bonne réponse. Donc en ce moment, c’est ce qui nous va. Et puis pourquoi?C’est dans le sud, il y a une espèce de culture méditerranéenne qui m’est chère. Enfin c’est pas méditerranéen, c’est Atlantique, mais c’est le Sud. On vit dehors, les rapports sont simples, et en même temps c’est en train de se développer comme hub, au niveau européen en tout cas, de plus en plus d’entreprises, de plus en plus de gens viennent s’implanter ici. De plus en plus de gens d’ici travaillent vers l’international, donc on avait besoin et envie de cette multiculturalité entrepreneuriale – c’est pas facile à dire!

FPL: C’est très bien dit! Et c’est vrai que le Portugal devient vraiment comme vous le dites un hub pour les startups, pour les entreprises et pour les entrepreneurs. Et à quoi c’est dû, ça? Est-ce que c’est parce que le gouvernement offre des facilités, est-ce que c’est juste parce qu’il y a du soleil au Portugal? Ou est-ce qu’il y a une raison particulière pour ce fleurissement de ce hub?

SN: Alors moi je suis ici depuis assez trop peu de temps pour vraiment avoir du recul sur ça, honnêtement. Mais instinctivement je dirais un peu de tout ça. Je dirais que, je rajouterais aussi, en plus du gouvernement qui doit, à mon avis fait des efforts dans ce sens-là – parce qu’on a déjà vu des choses financées, des supports apportés – . Et cette arrivée de gens, parce qu’ils sont arrivés, parce que c’était pas cher. Donc des startups qui viennent simplement s’implanter ici parce qu’il y a la place, par qu’il y a plus la place à Londres, il y a plus la place à Berlin, donc qui cherchaient un autre endroit; parce que pour percer comme un arbre au milieu d’une forêt, c’est plus simple quand on est au milieu d’une prairie, on va dire. Et enfin je dirais parce que les Portugais sont dans cette dynamique-là en ce moment, de « pourquoi pas ». Je pense c’est vraiment ça. Il y a une dynamique de « ok, ok essayons ». Je ne sais pas, et je n’ai pas compris vraiment ce que tu veux essayer, mais essayons ». Et vraiment du coup je pense que ça leur réussit… Je pense que voilà, ils ont plus souffert de la crise, et du coup ils sont arrivés au stade où, on va dire ils ont pas le choix, ils n’ont pas eu le choix de se dire « on ne sait pas trop par où sortir, donc on va essayer, on  va essayer des choses »;  et puis c’est super ça leur réussit.

FPL: Un peu dans un autre registre, j’ai envie de dire: vous parlez onze langues, vous êtes au Portugal, j’imagine que vous parlez le portugais. C’est quoi votre secret pour parler onze langues quand même?

SN: Alors il y a la réponse courte, et la réponse est longue. Et va peut-être faire la courte, là. Mais la réponse courte, c’est que j’adore ça. J’adore ça, donc j’y consacre vraiment beaucoup de temps, beaucoup d’énergie. C’est à dire que quand je voyage, je peux passer trois heures par jour dans le pays à étudier avec un livre et puis ensuite aller faire des efforts pour aller discuter avec des gens, plutôt que d’aller faire quelle que visite que ce soit. C’est vraiment mon plaisir, dans le voyage, mon plaisir. C’est vraiment une passion. Donc forcément je le fais. Et l’autre partie qui est liée à ça, hand in hand, main dans la main, c’est le fait que je me suis jamais posé la question si c’était possible ou pas. Ma mère, qui m’a toujours fait comprendre qu’elle était nulle à l’école parle cinq langues, elle ne s’est jamais posé la question par rapport à ça. Elle les parle pas forcément sans erreur, mais elle les parle, et elle se pose pas la question. Donc moi je ne me suis jamais posé la question si c’était possible ou pas. Ça c’est la réponse à peu près courte.

FPL: Mais c’est une très bonne réponse. Et est-ce que cet apprentissage des langues vous a donné un avantage en tant qu’entrepreneur?

SN: C’est une question je ne me suis jamais posée. On va dire que oui, dans le sens où j’arrive au Portugal mais je ne me pose pas la question si je peux travailler en portugais ou pas. J’en est pas forcément besoin, mais si j’ai besoin, je le fais. Si je dois travailler avec un client qui est plus à l’aise à travailler en portugais, je travaille en portugais. Si c’est en anglais, ce sera en anglais. Si ça doit être dans une autre langue, ce sera une autre langue. Donc ça c’est sûr. Après, je pense qu’il y a aussi une autre chose, c’est que pour moi les langues…tout ce que je fais, parce que je ne travaille pas qu’avec les langues – , tout ce que je fais est lié à la communication, est autour de la communication. Et c’est quelque chose  que j’ai compris il y a peu. C’est en fait quel était le fil rouge, le point commun entre toutes les choses que j’aime faire et enseigner? C’est cette communication. Et donc peut être avoir appris toutes ces langues, en parallèle avec mes activités de prise de parole en public et de théâtre, et de films, me permet d’avoir une vision de message, et pour moi c’est un mot clé. Le message, à la fois quand j’enseigne les langues j’invite les gens à se recentrer sur leur message: qu’est ce qu’on veut vraiment dire et pas comment on le dit. D’abord qu’est-ce que je veux dire? Parce que parfois on se bloque sur « comment je vais le dire? »,  et du coup on oublie que peut-être, ce n’est pas vraiment ça qui est important dans ce que je veux transmettre. Et c’est pareil dans la prise de parole. Et c’est pareil dans le théâtre, toujours revenir à « mais quel est vraiment le message que je veux transmettre? » Et peut-être qu’avoir appris toutes ces langues m’a forcé à toujours revenir à ce message, revenir à ce message pour ne pas me bloquer sur un mot que je ne connaissais pas.

FPL: Vous avez parlé de communication. Vous avez été aussi plusieurs fois intervenant dans les TEDx. Alors vous êtes dans dans beaucoup de projets. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus au sujet de votre projet du moment, comment est-ce que vous générez vos revenus, et pourquoi vous avez choisi ce business model?

SN: C’est difficile je pense, comme beaucoup d’entrepreneurs modernes, d’avoir « un projet du moment »; ça c’est déjà une chose. Mais là où j’ai beaucoup progressé, on va dire dans cette année, depuis le début de l’année, c’est à quel point j’ai réussi à mettre mes projets dans des boîtes. Donc au lieu d’avoir un méli mélo d’idées et de projets, j’ai séparé les canaux. Donc aujourd’hui je travaille sur trois canaux: donc il y a les langues. Il y a la prise de parole. Et il y a l’improvisation. Et les trois ont des modèles très différents. Et je vais parler surtout du modèle de prise de parole, parce que c’est un qui englobe un peu tous les modèles qui sont dans les autres. Donc la prise de parole, le modèle que j’utilise aujourd’hui c’est le « funnel », qui se traduit en « entonnoir », qui est un business model que j’ai découvert en Australie, et qui en fait, le problème c’est que je suis pas très pour mettre un mot vulgaire, enfin qui peut sonner vulgaire comme ça, très capitaliste dans ma façon de penser, « business model » ce n’est pas un truc qui fait très écho dans ma…mais quand j’ai vu ce business model, il a vraiment résonné en moi, parce qu’en fait, au-delà de l’intérêt économique qu’il portait (je vais expliquer très rapidement après ce qu’il est), c’est au niveau pédagogique que je le trouve très intéressant aussi. Donc pour moi il répondait à deux problématiques. Donc l’idée de l’entonnoir, c’est de commencer par donner des choses très peu chère, en touchant un maximum de gens. Et au fur et à mesure, de resserrer l’entonnoir, c’est à dire en diminuant le nombre de gens, enfin ce n’est pas nous qui les diminuons, mais c’est qu’il y aura de moins en moins de gens qui seront prêts à aller plus loin dans leur démarche d’apprentissage, en même temps qu’elles sont prêtes à investir de plus en plus d’argent. Donc ça c’est au niveau économique: on séduit en faisant des produits pas chers, gratuits, pas chers, moyen chers, un peu chers et très chers. Voilà, donc économique et au niveau pédagogique, moi ce que je trouve très intéressant, c’est de dire: je commence par donner de la connaissance qui a pas besoin de ma présence. Je peux écrire un livre. Je peux écrire des contenus de blog, participer à des podcasts. Puis faire des vidéos, puis je peux vendre un cours vidéo. Donc ça c’est ce vers quoi j’ai transformé mon enseignement de langues. C’est un cours vidéo qui est en ligne, et pareil je suis en développement du cours vidéo pour la prise de parole en public. Et après ça, il y a des conférences, des talks, où je viens parler 20 minutes, une heure. Et pareil, tout ça, ça va être des choses où je suis en train de donner. Donc ça va de moi vers l’apprenant, qui ne fait que recevoir, à ce moment-là. Et plus on va descendre en fait dans l’entonnoir, plus on va être dans les ateliers, où en fait je vais faire interagir le groupe, et qui va lui permettre de ressortir des choses plus personnelles. Mais on ne peut pas aller à fond dans le personnel parce que c’est un groupe, et tout le monde a un temps de parole, un temps limité, mais on commence à stimuler cette chose-là, ce qui fait que quand la personne arrive enfin au coaching one-on-one, elle a déjà beaucoup travaillé sur son projet, sur son talk, si on parle de ce cas particulier. Ce qui fait que quand on arrive au moment où on est en one-on-one,  on va vraiment être dans que du personnel. J’apporte plus de connaissance, j’apporte de l’analyse de la situation personnelle. Donc je trouve que pédagogiquement, on est vraiment dans un modèle qui permet de donner son maximum, du début à la fin, à l’apprenant. Et en même temps, la personne en a toujours de la valeur, qui correspond à son investissement financier, à son investissement de temps. Donc j’adore ce modèle on va dire. Si ça répond à la question?

FPL: Ça répond tout à fait. J’adore cette réponse. Gardons ça à l’esprit, Tribu Digitale, gardons ce business model de l’entonnoir à l’esprit. Nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Sébastien, son aventure en tant qu’entrepreneur, le voyage qui l’a amené là où il est aujourd’hui. Sébastien, commençons par cette question: Nous l’appelons l’Appel à l’Aventure. Quand avez-vous su, au fond de vous, que vous vouliez vous lancer en tant qu’entrepreneur, que vous vouliez devenir entrepreneur, ou bien tout simplement lancer vos propres projets? Et si vous ne vous êtes pas lancé tout de suite, qu’est-ce qui vous a retenu?

SN: J’ai fait une école d’ingénieur. Et c’était assez clair pour moi que je ne voulais pas être ingénieur. Très très très vite. J’ai essayé d’amener l’informatique, ce qui était mon coeur de métier, vers des choses qui me plaisaient, voir si en changeant pas la tâche, mais l’environnement, ou le purpose, le but du projet, ça pouvait changer. Mais non, ça n’a pas marché, ça n’a pas suffi. Et donc j’ai longtemps réfléchi à des choses que je pouvais essayer. Evidemment j’avais cette passion pour les langues. J’ai réfléchi longtemps à qu’est-ce que je pouvais faire avec les langues. Donc j’ai vraiment essayé et je pense que comme beaucoup d’entrepreneurs, je n’ai pas réussi la première fois. J’ai commencé par dire: Allez, je vais faire autre chose. Et puis j’avais pas vraiment une idée très claire. J’ai essayé de donner des cours particuliers de langues, mais c’était en Roumanie, il n’y avait pas forcément un intérêt, ni des moyens. Donc ça n’a pas trop marché. Donc je suis revenu vers informatiques en essayant d’aller encore plus vers des choses qui me plaisaient, c’était toujours pas bon pour moi. Donc c’est là que je suis allé faire le film, pour montrer d’autres façons de voir des choses et puis en fait c’est là que j’ai commencé à raconter des histoires, vraiment. Et j’ai essayé encore d’autres choses, j’ai essayé de faire du guide touristique. Mais c’est pareil, au bout d’une semaine dans la formation, j’ai fait: « Non en fait. Non c’est pas possible. C’est pas pour moi ». Moi je faisais ça pour les langues et pour la culture et en fait c’est de l’industrie, donc ce n’était pas pour moi. Et en fait c’était plus que le fait que le contexte, comme l’informatique, c’était le fait de travailler pour quelqu’un, qui m’obligeait à travailler d’une façon qui me convenait pas. Et je vais aller plus loin, je vais un peu sauter dans le temps, en fait c’est là que avec Daria, qui est passée déjà dans le podcast, on a commencé à enseigner les langues, mais on a commencé à enseigner de notre côté. Et là où on a commencé à développer de plus en plus la méthode, et c’est là que j’ai, personnellement, vraiment travaillé sur ma méthode et voir qu’est-ce que j’avais réussi à créer après 12 langues, d’apprendre et à force d’enseigner aussi, j’ai vraiment verbalisé, formalisé cette méthode. Et du coup, en fait on est devenu entrepreneurs sans s’en rendre compte à ce moment-là. Donc on a fait cinq ans d’école de langues en France. On a fait plusieurs choses, la formation professionnelle, et tout ça. Mais je ne sais pas si je ne saute pas déjà la question d’après en fait, on se sentait quand même il y avait quelque chose qui n’allait pas. On était entrepreneurs, on donnait nos cours de langue, on développait, ça marchait, mais il y avait quelque chose, on se sentait quand même limités, frustrés, parce que aussi les entrepreneurs autour de nous qu’on rencontrait, leur vision, quand on disait: « mais voilà ce qu’on fait », ils disaient: « mais vous pourriez par exemple louer un local. Vous pourriez recruter des enseignants ». Et c’était un modèle de développement qui ne nous convenait pas du tout, et du coup on se frustrait dans notre développement professionnel, parce qu’on savait pas vers quoi aller, comment développer notre activité. Tout en restant honnêtes avec nous-mêmes, avec notre vision et notre façon de voir les choses, parce qu’on s’est dit si on fait ça, on va faire de l’administration, on ne va pas être dans l’enseignement. Et voilà on va être dans payer des loyers, payer des professeurs qu’il va falloir former, et vérifier qu’ils enseignent selon notre méthode.

Et du coup, on ne s’est pas retrouvé. C’est là qu’on est allé en Australie et qu’on a découvert un peu cette façon de penser, l’entonnoir. Mais c’est aussi en Australie que j’ai découvert à quel point j’étais entrepreneur. C’est pour ça que je saute un peu dans le temps et je veux arriver sur ce point-là. Parce que arrivé en Australie, moi je voulais vraiment travailler sur la prise de parole en public, que j’avais déjà commencé à faire en France. Mais quand on arrive dans un nouveau pays, commencer à développer ce n’est pas forcément évident. Il faut d’abord développer un réseau, donc je me suis dit: « allez, je vais essayer de trouver un truc simple pour m’assurer une stabilité financière le temps de pouvoir faire éclore ces choses que j’ai en tête », et que j’ai voulu candidater pour des écoles de langues. Je me suis dit: je parle – moi je dis que je parle 12 langues, parce que la 12ème, c’est un amalgame de cinq-six langues que je parlote, on va dire, donc je parle 12 langues, j’ai fait un TEDx qui a 170.000 vues. J’ai cinq ans de coaching de langues, en expérience. Ça devrait aller pour trouver un travail dans l’enseignement des langues. Et non! D’abord m’a dit: « vous avez quoi comme diplôme? », et là j’ai dit « je viens de vous le dire: douze langues, cinq ans d’école, un talk qui a 170.000 vues ». Ils m’ont dit: « non, mais c’est quoi votre  diplôme d’enseignement ». Et j’ai fait: « j’en ai pas ». Et ça c’était les premières portes fermées. J’ai dit OK, on m’ouvre pas la porte, donc on va essayer d’autres choses. Et quand même, on m’ouvrait la porte. On m’a dit: « par contre, ce qui serait bien, c’est que vous enseigniez en utilisant ce livre-là, cette méthode-là. Et moi je je les ai regardés: mais le problème, -c’est que ça fait 50 ans qu’on enseigne de cette façon-là, et on sait que ça ne marche pas. Moi j’ai une méthode. J’ai vu qu’elle marchait. Je ne peux pas utiliser ma méthode? On m’a dit « Ah non, ici on enseigne comme ça, il faut suivre la méthode de l’école ». Voilà. Et c’est à ce moment-là, vraiment, que j’ai compris que je ne pouvais plus être employé.

FPL: Ça c’est vraiment, on vit dans un monde où effectivement, certaines mentalités, certaines pratiques sont assez canevassées, et l’entrepreneur est quand même quelqu’un, homme ou femme, qui vient avec des solutions qui souvent font disruption, avec les cadres qui existent. Et souvent, il y a une certaine incompatibilité. Et vous avez expliqué que vous n’avez pas réussi la première fois, vous avez eu des moments difficiles. On a un peu voyagé dans le temps dans ce que vous nous avez expliqué. Le parcours de l’entrepreneur, c’est un parcours enrichissant, mais ce n’est pas un parcours facile. Est-ce que vous pouvez nous raconter l’histoire de votre pire moment en tant qu’entrepreneur. On parle souvent de l’échec chez les entrepreneurs, dans certaines cultures l’échec est vu plutôt comme un vecteur de la réussite. J’en parle beaucoup ici dans le podcast. Est-ce que vous êtes d’accord avec ça? Et racontez-nous quel a vraiment été votre pire moment en tant qu’entrepreneur?

SN: C’était vraiment à ce moment, arrivé en Australie, et que j’ai essayé d’enseigner des langues. Quelque part c’était pas un moment d’entrepreneur, parce que j’essayais d’aller travailler pour d’autres, mais pour moi, ça y est j’ai arrêté de dissocier le monde et d’entrepreneur et d’employé. Pour moi, en tout cas dans ma vision des choses, même si je prends un contrat dans une entreprise, je le ferai comme entrepreneur. Et du coup pour moi c’était…pour moi un employeur, c’est un client. C’est juste que quand on est employé à plein temps, on a qu’un seul client. Ce qui apporte une vision très différente. C’est sûr qu’il y a une différence. Mais je n’arrive pas à le dissocier personnellement. Je suis arrivé, maintenant ma façon de voir les choses, je n’arrive pas à dissocier. Je pense que le monde va arrêter de voir les choses comme ça, très prochainement. Et du coup, je pense que vraiment c’était ça, c’était l’arrivée en Australie, peut-être avant d’arriver à Melbourne où j’ai candidaté pour les écoles langues. C’est quand je suis arrivé et que j’essayais de dire: je veux dire shifter. C’est à dire qu’avant en France, j’enseignais principalement des langues, et je formais des gens aussi à la prise de parole en public. Souvent parce qu’ils avaient des présentations à faire en anglais, donc ça passait par ce cadre-là. Et je me suis dit: j’arrive en Australie. Je veux voir si j’arrive à laisser les langues, pas derrière moi parce qu’ils sont toujours en moi, mais j’arrive à shifter, parce que je trouve que l’impact de quelqu’un qui arrive à prendre la parole en public, par rapport à quelqu’un qui arrive à parler une autre langue, est beaucoup plus fort. C’est quelqu’un qui s’assume, c’est quelqu’un qui définit clairement sa vision, qui arrive à dire: Ok je vais essayer de convaincre les gens autour de moi d’une idée, d’une vision que j’ai. Donc pour moi, permettre à quelqu’un d’arriver à faire ça, j’y ai beaucoup plus de gratification.

FPL: Sébastien, vous avez été confronté à ces portes fermées en Australie, quand est-ce que les choses ont alors basculé en votre faveur? Quand est-ce que votre business a commencé à fleurir, ou est-ce que les choses se sont améliorées, et quelles sont les actions qui ont contribué à votre réussite?

SN: Plusieurs choses, que j’ai déjà évoquées. Déjà la découverte de l’entonnoir. Qui est encore une fois, je dis à la fois pédagogiquement, résonne beaucoup en moi, et en même temps économiquement, marche. On notera que ça résonne moins l’économie avec moi, mais je me dis: Ah ouais, ok c’est intéressant parce que je permets aussi à la personne d’acquérir, de faire connaissance avec moi, et je trouve ça aussi légitime de lui permettre de dire…de ne pas prendre un risque, parce que c’est vrai que quand on investit sur de soft skills, vu qu’on a pas une caméra, sur laquelle on va pouvoir mettre la main, un objet, un truc matériel, physique le risque de l’investissement est plus grand. Ils me connaissent pas, ils ne savent pas si je suis bon en ce que je fais ou pas. Donc c’est de leur permettre de me découvrir en leur offrant du contenu, en leur offrant de la valeur, en leur offrant la possibilité de travailler avec moi pour très peu cher aussi, avec des ateliers pour des groupes plus grands. C’est vraiment l’entonnoir pour moi qui est une révélation, si on peut dire ça. Et l’autre chose, c’est d’avoir eu la chance de rencontrer un séance coach en Australie, qui d’ailleurs maintenant vit à Berlin –  le monde s’européanise, et qui m’a aidé à un peu faire la paix avec la vente. Et je pense que vendre, pour beaucoup de gens, et les gens avec qui on travaille aussi, c’est quelque chose qui a un côté corrompu parfois, qu’on associe avec la vente. On pense à la vente…le premier mot qui me vient à l’esprit c’est de la magie noire, mais c’est un peu le mauvais de Jedi, celui qui va essayer de nous vendre un frigo alors qu’on vit dans le pôle Nord. Il y a un truc qu’on dit: « mais en fait, je me suis fait avoir ».

FPL: Il y a une méfiance.

SN: Il y a une méfiance. Et moi, vu que j’ai ce rapport-là par rapport au vendeur, j’ai du mal à être vendeur. Et cette personne-là m’a permis de vraiment faire la paix avec cet aspect-là, puisque j’ai rencontré vraiment quelqu’un qui, pour moi, est un excellent vendeur. Parce que je sais qu’il y en a. Et en même temps…excellent vendeur a deux points: un excellent vendeur parce qu’il est techniquement fantastique, il sait vraiment arriver à ses fins. Mais en même temps, le fait toujours avec le respect de son interlocuteur. Et c’est vraiment cette notion-là, c’est cette chose-là, ce basculement entre le moment où je suis en train de séduire, parce que c’est une séduction, la vente est une séduction, mais je le fais en restant honnête à moi-même, je ne trahit pas à mes principes moraux, et je ne trahit pas, je ne ment pas à la personne en face de moi, et je ne vais pas chercher à lui vendre quelque chose dont elle n’a pas besoin à tout prix. Et donc quand j’ai commencé à faire la paix avec ça, de dire: ok il va falloir que je lui fasse voir la valeur, premièrement, financière, le retour sur investissement, clairement, c’est le plus sain. Et de dire, mais quand même, il va falloir que je sois peut-être insistant, et d’emmener la personne dans des chemins pour la confronter à ses incohérences, par exemple cette personne qui me dit: si je veux gagner de l’argent, faut que je prenne la parole en public, mais en ce moment je ne peux pas investir là-dedans, mais je m’achète une caméra…d’oser vraiment, il y a un truc d’oser lui foutre ça dans la gueule. De lui dire: « désolé, mais tu te rends compte de ce que tu viens de me dire? Tu viens de perdre de l’argent, et tu me dis que tu t’as pas d’argent pour en gagner, pour investir dans quelque chose qui te rapporte ». Et ça c’est vraiment pour moi un basculement de dire: Ok, voilà, il faut oser mettre des choses claires, plutôt que de se cacher et de dire…comme dans la séduction, vraiment, pour moi y’a un truc similaire, c’est-à-dire qu’on ne peut pas séduire une personne, je parle au niveau amoureux, en cachant le fait que la personne nous intéresse. À un moment, il faut s’ouvrir à ça, il faut aller clairement et même lui demander: « est-ce que tu es intéressé? » Plutôt que d’attendre, d’attendre des heures que le téléphone sonne, et que la personne verbalise son intérêt alors qu’on lui a même pas montré que nous, vraiment, on voulait travailler avec elle.

FPL: Tribu Digitale, vous l’avez entendu. En fait on est tous des vendeurs, quelque part. La séduction, que ce soit pour se vendre soi-même pour un poste d’employé à travers son CV, ou dans sa propre famille envers son partenaire, pour négocier un voyage, des vacances peut-être. On se vend à tous les niveaux. Soyez respectueux, transparent. Sébastien, j’ai beaucoup aimé ce que vous avez dit là-dessus. Alors, si vous pouviez résumer la ou les leçons clés que vous avez retirées de cette expérience, quelles seraient-elles? Je veux dire, en quelques mots, que pensez-vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience.

SN: J’essaie  de me refaire le film de l’interview en tête, pour voir. Il y en a plusieurs. Une première, qui me vient en tête par rapport à l’ordre dans lequel on a parlé, c’est: vous n’aurez jamais autant l’opportunité d’offrir au monde votre meilleur, votre maximum de capacité de ce que vous avez à lui offrir, en travaillant pour un employeur qui ne comprend pas ça. Donc le meilleur employeur pour ça, c’est vous-même et de mieux vous connaître. Ça c’est la première chose, de dire: qu’est-ce que j’ai vraiment à offrir au monde? Et de vraiment le présenter, de le mettre dans la lumière, sur un trône, et dire: voilà, ça c’est mon cadeau que je peux faire au monde, qui en veut? C’est une première chose. Une autre, c’est de penser vraiment à la place du client, de se mettre à sa place, de comprendre pourquoi, et quand, et comment il est prêt à investir dans ce que l’on a proposer. De voir effectivement des modèles qui existent déjà, pas réinventer le fil à couper le beurre. L’entonnoir ça existe. Ce qui me fait penser: allez voir ailleurs, allez voir ailleurs comment les autres font. Parce que en France on se sentait enfermés, pas parce que la France n’a pas de solution, mais puisque forcément quand on est entouré de gens qui ont un même point de vue, même façon de faire, bah on ne peut pas s’enrichir aussi vite que en allant voir ailleurs. Et là, en revenant en France, on a découvert que des gens commençaient à penser de cette façon-là. Mais c’est évident que s’il y a des gens qui pensent de cette façon-là, et qui rapportent ça en France, c’est parce qu’ils sont allés voir ailleurs. Donc vous pouvez le faire vous aussi, allez voir ailleurs et ramenez des expériences, des apprentissages, c’est pas forcément des choses que l’on apprend par l’entrepreneuriat, ça peut être des choses sur la façon de vivre, de vivre ensemble, qu’on découvre ailleurs et qu’on va rapporter ça peut-être dans sa façon de concevoir son entreprise ou même sa vie personnelle. Donc allez voir ailleurs.

FPL: Tribu Digitale, apprenez à vous connaître, vous êtes votre meilleur employeur. Mettez-vous aussi à la place de votre client, et surtout allez voir ailleurs comment les autres font. Sébastien, merci pour ces mots. Nous sommes maintenant arrivés à la partie des questions flash. Ici je vous pose une série de questions en rafale, et vous me répondez en allant à l’essentiel. Est-ce que vous êtes prêt?

SN: Oui, on va essayer de faire court.

FPL: Quelle est votre définition du succès?

SN: Fulfillment, purpose. J’ai pas le mot en français, désolé.

FPL: À quoi ressemble votre journée type?

SN: Ordinateur, rencontre clientS, préparation d’ateliers.

FPL: Vous êtes plutôt quelqu’un qui se lève tôt, ou plutôt quelqu’un du soir?

SN: Soir, c’est là où se passent les rencontres.

FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique quel serait-il? Et pourquoi?

SN: Je passe… Ah non allez, j’en ai un: « Key Person of Influence », de Daniel Priestley, je crois, je mémoire. « Key Person of Influence », parce qu’il explique justement un modèle, de comment à la fois devenir un influenceur dans son domaine, mais aussi ce qui explique le processus qui permet d’y arriver, qui pour moi est plus intéressant que le résultat auquel on arrive.

FPL: Quels outils ou applis, productivité ou autres, utilisez-vous régulièrement?

SN: To-do lists, to-do lists, to-do lists, et sur papier. Je suis très papier, et je mets des petits bouts de papier, je les remets, je les  découpe, je mets des couleurs, ce qui me permet de les avoir toujours à portée de main, de pouvoir les manipuler facilement, contrairement à des produits ordinateurs qu’on peut vite oublier.

FPL: Qu’est-ce qui vous inspire vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?

SN: J’aurai du mal à pas dire la prise de parole en public. C’est pas que mon métier, c’est vraiment une passion, c’est donner la parole à ceux qui ne la prennent pas, pour qu’on entende plus de points de vue.

FPL: En somme vous êtes passionné en tout cas. Et la dernière question, c’est la question Back in Time, c’est ma préférée. Imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous retrouver face à votre « vous » de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez-vous? D’un point de vue pratique, quels plans ou conseils précis donneriez-vous à votre jeune alter ego pour réussir, et qui n’implique pas d’acheter des billets de Loto, des paris sportifs ou d’investir en Bourse?

SN: Honnêtement, moi je suis partisan de toujours dire que si j’avais fait autrement, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Donc change rien. Mais si je devais me dire peut-être un petit truc: « apprends à vendre, plus tôt ».

FPL: Tribu Digitale, apprenez à vendre plus tôt, développez les soft skills qui vont avec. Sébastien, merci! Nous sommes maintenant arrivés à la fin de l’épisode. Merci d’avoir partagé généreusement toutes ces informations avec nous. Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer. Et j’espère que l’aventure de Sébastien vous inspirera à faire le grand saut. Sébastien pour le mot de la fin: que diriez-vous à nos auditeurs de La Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer, ou qui se sont bloqués? Si vous aviez un seul conseil à leur donner quel serait-il?

SN: Combien de temps vous voulez encore perdre? C’est une question plus qu’un conseil. Combien de temps vous voulez encore perdre à faire des choses qui ne sont pas vraiment 100% ce que vous êtes. Ce n’est pas un conseil, mais c’est une question et je pense que c’est un bon conseil.

FPL: Tribu Digitale, ne perdez plus de temps! Sébastien, avant qu’on se quitte, j’ai quand même envie de vous demander aussi un petit conseil pratique. Alors par rapport à la communication: vous avez fait des TEDx, est-ce que vous pouvez nous donner un petit conseil par rapport à la prise de parole, qui peut être utile à notre audience?

SN: La prise de parole est un moyen. Pas une fin. Penser qu’on ne prend pas la parole pour qu’on soit dans la lumière, on prend la parole pour transmettre un message. Donc je dirai premièrement, vraiment clarifier quel est le message que je veux transmettre et que le monde a besoin d’entendre. Et deuxièmement, si on a peur de monter sur scène ou qu’on se dit: « mais d’autres le font à ma place ». Il y a des gens qui ont besoin d’entendre ce que vous avez à dire, donc soyez pas égoïste. Partagez-le.

FPL: Sébastien, vraiment merci. Ce fut un plaisir et un honneur de vous avoir parmi nous aujourd’hui. Avant de nous quitter, dites-nous comment rester en contact avec vous, sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute.

SN: Alors la meilleure façon de rentrer en contact avec moi, c’est sur mon LinkedIn. Sébastien Nuñez, ça marche normalement. Et après, mon site web: sébastiennuñez.com. Et en ce moment, ce qui est intéressant si vous voulez apprendre plein de langues, et découvrir comment arrêter de perdre du temps, la perte de temps est une chose qui me dérange beaucoup. Arrêtez de perdre du temps dans l’apprentissage des langues. Allez voir mon cours, qui s’appelle « How I learnt 12 languages – The Polyglotte Mind ». Et quand il sera disponible en français: « Comment j’ai appris 12 langues –  L’esprit polyglotte », et où j’enseigne vraiment tout ce qui permet d’aller très très très vite dans l’apprentissage des langues. Et surtout n’hésitez pas, si vous pensez que vous avez un message en vous, quelque chose que vous voulez transmettre, et vous ne savez pas comment. N’hésitez pas à prendre contact avec moi sur LinkedIn, ça peut être un simple petit conseil, on peut en parler rapidement. Donc vraiment, je suis ouvert, si votre message est pour faire de ce monde une better place, un meilleur endroit pour tout le monde, je suis toujours content d’aider.

FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Sébastien Nuñez partager avec vous son expérience et ses conseils, c’est à vous de jouer maintenant! Rejoignez-nous sous révolutiondigitale.fr et tapez « Sébastien » dans la barre de recherche: vous aurez accès à sa page dédiée, avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sûr, n’oubliez pas de visiter la page de Sébastien sur sebastiennunez.com et de le suivre sur ses réseaux sociaux, notamment sur LinkedIn. Sébastien, encore merci d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale! Au revoir, et je vous retrouve en backstage.

SN: Merci! Bonne journée!

COMMENT J'AI APPRIS 12 LANGUES

Découvrez les secrets de l’Esprit Polyglotte (en anglais)!

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LES POINTS À RETENIR

1. TROUVEZ VOTRE MESSAGE, ET PARTAGEZ-LE. Clarifiez votre message, ce que vous avez à offrir au monde, et n’ayez pas peur de l’exprimer, de prendre la parole en public. Cela vous aidera aussi à mieux vendre ce que vous avez à offrir, tout en restant en accord avec vos valeurs.

2. VOUS ÊTES VOTRE MEILLEUR EMPLOYEUR. Si vous voulez avoir l’opportunité d’exprimer le meilleur de vous-même, d’offrir au monde le maximum de vos compétences, de vos capacités, soyez votre propre employeur. Finalement, vous l’êtes déjà si vous êtes salarié, la différence étant que vous n’avez qu’un client: votre employeur…Alors, qu’attendez-vous pour vous donner à 100% et plus?

3. ALLEZ VOIR AILLEURS. Voyagez, échangez, soyez toujours curieux, soyez ouvert à découvrir de nouveaux modèles pour mieux entreprendre. Par exemple, celui de l’entonnoir, ou “funnel”, modèle de inbound marketing anglo-saxon. Ce peuvent également être de nouveaux modèles pour concevoir votre vie personnelle. Allez voir ailleurs, et ramenez vos expériences, vos apprentissages, pour mieux les partager.

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OUTILS MENTIONNÉS

Vous trouverez ci-dessous toutes les références des resources mentionnées durant l’épisode!

APPLIS

Liste des applis mentionnées durant l’épisode.

Y

To-do lists (en papier!)

LIVRES

Liste des livres mentionnés durant l’épisode.