Steeve Duchesne

Co-fondateur d’Askida *

Steeve est un entrepreneur canadien pour qui la mission d’une entreprise est une manière d’exprimer son propre ADN. Dans son ADN à lui, sont inscrits le défi, la cohérence, le plaisir et le respect. En 1998, il cofonde avec 3 amis Askida, une entreprise dont le nom signifie “confiance”. Basée à Montréal et à Toronto, l’entreprise s’est spécialisée en conception de solutions logicielles sur mesure, en assurance qualité et en automatisation des essais. Elle connaît depuis peu un essor incroyable, grâce à son engagement absolu envers la qualité, qui anime aussi bien ses services et ses produits, que son équipe et son image de marque. La contribution sociale est aussi l’une des priorités de notre invité, qui n’hésite pas à s’engager dans plusieurs causes auprès des jeunes.

https://askida.com/

* Askida, un mot d’origine abénakise, veut dire “confiance”

Pour rester en contact:

COMPTE-RENDU DE L’ÉPISODE

01:34 Intro – Trouver l’ADN de son entreprise
05:19 Projet du Moment – Askida, la qualité avant tout
07:53 L’Appel à l’Aventure – Une gang de chums qui prennent leur liberté
09:43 Les Tribulations – La croissance est un beau problème
11:17 La Révélation et le Triomphe – Aller chercher meilleur que soi
14:07 Les Questions Flash
17:50 Le Bouquet Final – l’entrepreneuriat n’est pas si épeurant que ça

Transcription complète de l'épisode

Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe

François Paul Lambert: Nous allons aujourd’hui au Canada à la rencontre d’un entrepreneur pour qui la mission d’une entreprise est une manière d’exprimer son propre ADN. Dans son ADN à lui, sont inscrits le défi, la cohérence, le plaisir et le respect. En 1998, il cofonde avec 3 amis Askida, une entreprise dont le nom signifie “confiance”. Basée à Montréal et à Toronto, l’entreprise s’est spécialisée en conception de solutions logicielles sur mesure, en assurance qualité et en automatisation des essais. Elle connaît depuis peu un essor incroyable, grâce à son engagement absolu envers la qualité, qui anime aussi bien ses services et ses produits, que son équipe et son image de marque. La contribution sociale est aussi l’une des priorités de notre invité, qui n’hésite pas à s’engager dans plusieurs causes auprès des jeunes.

Tribu Digitale, c’est avec beaucoup de plaisir que j’accueille aujourd’hui Steeve Duchesne! Steeve, bonjour!

Steeve Duchesne: Bonjour François!

FPL: Merci d’être avec nous aujourd’hui.

SD: C’est un plaisir.

FPL: Est-ce que vous êtes prêt à nous inspirer?

SD: Je vais faire de mon mieux, mon cher ami.

FPL: Pas de souci! Alors Steeve, je viens me donner un tout petit résumé de qui vous êtes à la Tribu Digitale. Voulez-vous y rajouter quelque chose? Et avant de parler de vos projets, est-ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle et de votre background.

SD: Oui, je suis diplômé en technologies de l’information à l’Université Laval à Québec. Mais l’élément le plus important qui me rend le plus cher, c’est ma famille. Je suis avec ma conjointe Annie [ xxxx]depuis maintenant 33 ans et de cela a découlé trois magnifiques enfants, donc j’ai une fille de 22 ans, un garçon de 19 ans, et une fille de 15 ans, qui font de la joie dans notre vie.

FPL: Alors vous êtes basé à Montréal, pour le moment, ou vous êtes à Toronto?

SD: Pour l’instant je suis à Montréal, mais on a également des bureaux à Toronto, effectivement. Je suis à Montréal depuis 22 ans maintenant, je suis originaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui est une région au Québec.

FPL: Et comment elle est la scène entrepreneuriale au Québec aujourd’hui?

SD: Elle est très dynamique. Beaucoup de startups, beaucoup de firmes extérieures,             [xxxx]rejoint à l’extérieur comme les Google de qui [ xxxx] vient s’installer à Montréal, principalement en raison de l’émergence des technologies de l’intelligence artificielle. Donc c’est extrêmement dynamique actuellement à Montréal, on sent vraiment une effervescence au niveau de l’entrepreneuriat, en technologies de l’information.

FPL: Alors, sur un autre sujet, on l’a dit dans votre bio, mais sur la Toile on vous entend parler de l’importance d’avoir trouvé l’ADN de votre entreprise. Qu’entendez-vous par là?

SD: Quand on se pose des questions sur notre entreprise, on se fait souvent dire de travailler sur notre mission, sur notre vision et son [ xxxx]. Mais baser une mission sur un produit ou sur un service, c’est ce qu’on a fait pendant des années, mais on s’est aperçu que c’est toujours très difficile d’avoir de la cohérence dans ce temps-là. On a fait une étude sur les quinze dernières années dans notre entreprise, il y a de ça cinq ans, pour voir que l’ADN de l’entreprise, ce sur quoi on était intraitable, ce sur quoi on ne se posait jamais question, c’était la qualité de ce qu’on faisait. Et ça peu importe, c’était le logiciel, dans le service à la clientèle, dans la relation avec nos employés, cette prise de conscience a fait en sorte que toute la cohérence d’entreprise suivi par la suite. Que ce soit le nom, que ce soit à l’image, que ce soit le service. Donc après ça, quand on s’est assis avec les associés pour définir notre mission, c’est devenu beaucoup plus simple, à partir du moment où on savait que ce qui nous tenait vraiment à coeur, et ce qui était non négociable par rapport à notre façon d’être.

FPL: Alors Askida, c’est votre projet du moment. J’ai l’impression que c’est une entreprise qui a déjà bien vécu, qui a changé de nom. Alors que vous nous expliquer un peu plus, nous prenez un peu plus à propos d’Askida, et comment est-ce que vous générez vos revenus, et pourquoi est-ce que vous avez choisi ce business model.

SD: [ xxxx] D’abord Askida, on a débuté l’entreprise, c’était surtout pour des projets de modernisation. En fait, même on parle quand est-ce qu’on découvre qu’on est entrepreneur, ça a été assez long. Parce que à Askida, on était une gang de chums, qui voulaient faire des projets d’avenir, des projets techniquement challengeant, [ xxxx] donc Askida est née sur cet élément-là [ xxxx]  Notre business model est beaucoup lié à du service. Donc plusieurs employés avec lesquels on génère des nouveaux logiciels, ou modernisation de logiciels existant, et maintenant, depuis trois ans, on commercialise vraiment un logiciel d’orchestration d’essais automatisés, ce qui va nous permettre d’aller, de un d’aller plus facilement, plus simplement, et d’avoir une une croissance de nos revenus récurrents, donc qui vont venir  stabiliser l’ensemble de la croissance de l’entreprise.

FPL: C’est quoi exactement, l’assurance qualité?

SD: L’assurance qualité, c’est un domaine qui est très vaste. Particulièrement la conception logicielle. Quand on la regarde dans son ensemble, l’assurance qualité, faut pas penser que c’est uniquement à la qualité du code. On va parler de la qualité à partir de la conception de l’idée du logiciel dont a besoin, jusque son service à la clientèle, quand le logiciel est un place. Entre ces deux éléments, évidemment il y a énormément de points d’encrage  de la qualité, que ce soit de la qualité au niveau fonctionnel, donc comment le service va être rendu, la qualité du code. Donc comment il est conçu, la qualité du service. Donc c’est vraiment un ensemble sur lequel nous on s’est concentré, sur la partie automatisation des essais. L’avenir qu’on voit devant nous, actuellement, c’est la complexité des systèmes qui sont maintenant générés, et qui vont aller en croissant. C’est-à-dire, avec l’intelligence artificielle, comme on disait tout à l’heure, l’Internet des Objets, vont faire en sorte que les systèmes vont être de plus en plus complexes, et de plus en plus complexes à tester, et qui vont demander de plus en plus de ressources pour être d’une grande qualité. Donc c’est vraiment le centre de nos activités, maintenant.

FPL: C’est vraiment fascinant! Alors, Tribu Digitale, gardons ça à l’esprit, car nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Steeve, son aventure en tant qu’entrepreneur, le voyage qui l’a amené là où il est aujourd’hui. Steeve, commençons par cette question: nous l’appelons l’Appel à l’Aventure. Quand avez-vous su, au fond de vous, que vous vouliez devenir entrepreneur? Et si vous ne vous êtes pas lancé tout de suite, qu’est-ce qui vous a retenu?

SD: Je pense que  je n’ai pas été appelé par l’entrepreneuriat. J’ai découvert plus tard que ce que je faisais, c’était de l’entrepreneuriat. J’ai été surtout appelé à sortir des  structures, des grandes structures d’entreprises, des structures rigides, des structures qui n’amenaient pas d’innovation, des structures n’amenaient pas à la création. Donc c’est plutôt cet élément qui a fait en sorte qu’on s’est réuni, les quelques amis, puis à ce moment-là, on parlait pas de partir en entreprise, on en parlait beaucoup plus de faire des projets ensemble. C’est plus tard qu’on s’est aperçu,  qu’on a appris sur le tas, apprendre c’est quoi un budget [ xxxx], apprendre c’est quoi un budget ces différents techniques de l’entrepreneuriat. C’est à partir de, je pense, la cinquième ou sixième année d’existence, que là on s’est dit: il faudrait vraiment passer d’un mode amis qui font des projets, à entrepreneurs qui génèrent de la croissance et qui génèrent de la valeur.

FPL: Vous avez pris votre liberté ensemble, on pourrait dire.

SD: Absolument, c’est exactement ce que s’est passé. En fait, c’est basé sur les valeurs; une entreprise et des associés qui font des choses ensemble, c’est basé sur des valeurs. Donc cette valeur-là de créer des choses de qualité, c’est ce qui a réuni les quatre associés à l’époque.

FPL: Alors on dit toujours que le chemin de la réussite pour les entrepreneurs est semé d’embûches. Maintenant, Steeve, est-ce que vous pouvez nous parler un peu de votre pire moment en tant qu’entrepreneur. Donc on parle souvent de l’échec des entrepreneurs, comme je le dis souvent dans cette première saison du podcast. Dans  certaines cultures, l’échec est plutôt vu comme un vecteur de la réussite, comme chez les américains, par exemple. Alors, Steeve, est-ce que vous êtes d’accord avec ça? Et racontez-nous; quel est votre pire moment en tant qu’entrepreneur?

SD: Je suis d’accord avec l’énoncé, que l’échec fait partie de la croissance d’un entrepreneur. Par contre au Québec, c’est pas comme ça que c’est vu. L’échec c’est l’échec. La pire problématique qu’on ait eu en fait, c’est la façon dont on a pris à la légère l’expression « la croissance est pas un beau problème ». La croissance est un beau problème, oui; mais ça demeure un problème important, auquel il faut porter une grande attention. Et en 2007 on a triplé la grosseur de l’entreprise en quelques mois, donc en moins d’un an. Et c’est là qu’on a pris conscience que  la croissance amenait ses problèmes. Tout a cassé à ce moment-là: les systèmes de gestion, les systèmes d’opération, on était absolument pas préparés à vivre ce genre de croissance-là. Et quelques mois plus tard, on divisait presque par trois. Donc c’est cet élément-là, de prendre à la légère, donc les éléments, les défis de la croissance, qui nous ont fait le plus mal dans toute l’existence de l’entreprise.

FPL: Alors Steeve, que s’est-il passé ensuite? Quand est-ce que vous avez tourné, est-ce que vous avez rebondi par rapport à ce moment? Peut-être pouvez-vous nous expliquer un peu quand est-ce que des choses ont commencé à basculer en votre faveur, quand est-ce que votre business a vraiment commencé à fleurir, par exemple. Et peut être aussi nous dire quelles sont les actions précises, qui auraient contribué à votre réussite.

SD: Dans le fond, quand on a démarré l’entreprise, et je le prends  sur moi, on se prend un peu pour des sur-hommes, qui sont des spécialistes dans l’ensemble des domaines.  Il viendra un moment où il faut avoir des spécialistes dans les postes clés. Et c’est ce qui a amorcé notre virage vers vraiment amorcé une entreprise, c’est à partir du moment où on est allé chercher des grands spécialistes dans les domaines très particuliers que sont la finance, le développement des affaires, des opérations, la commercialisation. Donc c’est à ce moment-là, quand on a mis dans les mains d’experts, ces éléments clés, ces éléments critiques, que l’entreprise a vraiment pris son envol. Avant ça, [ xxxx], suis un informaticien, je ne suis pas un CFO, donc un chef des finances, donc quand il y a une croissance, on s’aperçoit qu’on a nos limites. Donc il ne faut pas avoir peur d’aller chercher, et puis je sais, c’est un cliché, mais faut pas avoir peur d’aller chercher meilleur que soi dans chacun des domaines clés pour avoir une entreprise qui va réussir.

FPL: Si vous pouviez alors résumer la ou les leçons que vous avez retirées de votre expérience, quelle seraient-elles? En quelques mots, que pensez-vous de la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?

SD: Je vais revenir avec l’ADN: une entreprise, il faut se demander le « pourquoi »,  avant de travailler sur le « comment et le « combien ». Donc qu’est-ce qui nous allume vraiment, qu’est-ce qui est non négociable, qu’est-ce qui vient des tripes. Une entreprise qui est basée là-dessus, a selon moi beaucoup plus de chances de succès. J’étais un peu jaloux à l’époque, quand je voyais des entreprises qui étaient vraiment très cohérentes dans ce qu’elles faisaient, par rapport à leur message, par rapport à leurs actions. Donc de trouver l’ADN, c’est quelque chose d’extrêmement important. Puis évidemment, de s’entourer de gens de confiance, de top guns qui sont en mesure de prendre l’entreprise et l’amener ailleurs. Donc avec une entreprise qui est basée sur un ADN fort,  avec des valeurs fortes et des spécialistes dans leur domaine, par la suite il s’agit d’avancer, et les choses les choses progressent rapidement.

FPL: Tribu Digitale,  trouvez votre ADN, entourez-vous des personnes de confiance, qui sont spécialistes dans les domaines complémentaires aux vôtres. Merci beaucoup pour cela Steeve. Ben voilà nous sommes déjà arrivés à la partie des questions flash. Ici je vous pose une série de questions en rafale, et vous me répondez en allant à l’essentiel. Est-ce que vous êtes prêt?

SD: Absolument.

FPL: Quelle est votre définition du succès?

SD: Dans mon cas à moi, c’est un équilibre professionnel – personnel.

FPL: À quoi ressemble votre journée type?

SD: La prise à connaissance de l’actualité, dès démarrage de la journée. Par la suite on a un système interne pour détecter s’il y a des urgences, donc des  feux. Et je suis le type de Président qui a des thèmes, c’est-à-dire que quand je démarre un mois, j’ai un thème particulier[ xxxx] dans la réalisation de ses objectifs. Donc après ça je m’attaque à mon thème principal. Là il y a les activités de mes enfants, qui vont prendre mes fins de journée: [ xxxx] la gymnastique, le flag football, donc qui vont  finaliser, comme on l’appelle ici, mon deuxième shift de la journée.

FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique, quel serait-il? Et pourquoi?

SD: « Good to Great », c’est un livre qui moi m’a beaucoup inspiré. C’est vraiment d’aller chercher l’essentiel pour passer d’une entreprise qui est bonne, puis de se démarquer, pour être une entreprise qui est grande, puis qui va perdurer dans le temps.

FPL:  « Good to Great ». Vous pouvez nous dire l’auteur aussi?

SD: Malheureusement je ne l’ai pas, excuse-moi.

FPL: C’est pas grave, on ira le retrouver et on le postera sur notre site Internet, il n’y a pas de souci. Quels outils ou applications, productivité ou autre, technologiques ou pas, utilisez-vous régulièrement?

SD: J’utilise beaucoup les applications avec l’iPad et les notes. J’essaie d’éviter le papier,  donc mon iPad avec les crayons maintenant, puis les applications, notabilités entre autres, qui permet de classer les documents, d’enregistrer, d’écrire à la main et d’envoyer des courriels. Donc qui permet d’être extrêmement performant, et ce n’importe où, dans nos déplacements.

FPL: Qu’est-ce qui vous inspire vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?

SD: J’en ai parlé tout à l’heure:  l’intelligence artificielle évidemment, qui a un avenir très très prometteur, et qui est très critiquée d’une part, mais qui rassemble beaucoup de cerveaux à Montréal actuellement. Il y a l’Internet des Objets aussi, qui a un futur, donc les voitures autonomes etc… Et ces deux éléments-là nous intéressent particulièrement dans l’angle de l’assurance qualité, donc qui va se complexifier, mais qui va demander des outils comme celui qu’on a maintenant chez nous.

FPL: Et la dernière question, c’est la question Back in Time. Imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent. Avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez vous. D’un point de vue, pratique que feriez-vous différemment? Quels plans ou conseils précis vous donneriez-vous pour réussir plus efficacement, et qui n’impliquent pas d’acheter des billets de Loto des paris sportifs ou d’investir en Bourse?

SD: Evidemment. Deux axes: je me dirais, c’est une très bonne idée d’investir dans ta famille, tu ne le regretteras jamais. Et le deuxième élément: essaie de te réveiller  un peu plus vite sur le phénomène de l’entrepreneuriat, tu vas devenir un entrepreneur avant même de le savoir, ça ne serait pas inintéressant que tu le saches dès le départ, que tu es un entrepreneur, et que c’est ce que tu fais dans la vie.

FPL: Tribu Digitale, investissez dans vos familles, dans votre famille, et explorez l’entrepreneuriat, n’attendez pas! N’attendez pas. Steeve, merci beaucoup, c’est déjà la fin de l’épisode. Merci d’avoir partagé généreusement toutes ces informations avec nous. Tribu Digitale, j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer. Et j’espère que l’aventure de Steeve vous inspirera à faire le grand saut. Alors Steeve, pour le mot de la fin: que diriez-vous à nos auditeurs de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer ou qui se sentent bloqués? Si vous avez un seul conseil à leur donner, quel serait-il?

SD: Ça serait de se faire confiance, évidemment. On ne soupçonne pas les ressources que l’on a en nous pour ce genre de travail. Et c’est pas si,  au Québec on dit épeurant c’est pas si épeurant que ça, l’entrepreneuriat. Ça amène tellement beaucoup, à tous les niveaux, avec une équipe extraordinaire comme on a nous autres à Montréal ici, c’est extrêmement valorisant.

FPL: Tribu Digitale, l’entrepreneuriat n’est pas si épeurant que ça. Merci Steeve, nous avons appris un nouveau mot, en tout cas en dehors du Québec. Faites-vous confiance, Tribu Digitale. Steeve, vraiment merci. Ce fut un plaisir et un honneur de vous avoir parmi nous aujourd’hui. Alors, avant de nous quitter, dites-nous comment rester en contact avec vous, sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous avez une annonce, la Tribu Digitale vous écoute.

SD: Parfait. Donc vous pouvez me rejoindre à  [email protected], donc ça me fera plaisir si vous voulez échanger sur l’entrepreneuriat, ou tout simplement discuter des affaires à Montréal. Et ensuite, là on lance la nouvelle version de notre logiciel, donc le logiciel d’orchestration des essais, qui est disponible dès la fin de février cette année. Et je tiens à vous remercier, François, ce fut  extrêmement agréable de discuter avec vous.

FPL: Le plaisir était pour moi! Tribu Digitale, vous venez d’entendre Steeve Duchesne partager avec vous son expérience et ses conseils. C’est à vous de jouer et maintenant. revolutiondigitale.fr. Tapez « Steeve » dans la barre de recherche: vous aurez accès à sa page dédiée, avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. Et bien sûr n’oubliez pas de visiter la page de Steeve sur askida.com, et de le suivre sur ses réseaux sociaux. Et de ne pas oublier de le contacter par email, si vous le souhaitez. Steeve, merci encore d’avoir partagé votre aventure avec la Tribu Digitale. Au revoir, je vous retrouve en backstage.

SD: Parfait, merci beaucoup!

LES POINTS À RETENIR

1. TROUVEZ L’ADN DE VOTRE ENTREPRISE. Lorsque vous vous lancez, demandez-vous le « pourquoi », avant de travailler sur le « comment » et le « combien » de votre projet. Demandez-vous quelles sont vos valeurs, ce qui vous motive vraiment, ce qui n’est pas négociable, pour un message fort et cohérent.

2. ENTOUREZ-VOUS DE SPÉCIALISTES. Lorsque l’on démarre son entreprise, on se retrouve souvent à devoir tout gérer par soi-même. Dès que vous le pouvez, allez chercher des spécialistes pour chaque domaine-clé (finance, commercialisation, développement des affaires…). Faites appel à l’expertise des autres, dans les domaines qui ne sont pas dans vos compétences, vous serez ainsi prêt quand votre entreprise entrera en phase de croissance.

3. FAITES-VOUS CONFIANCE. Ne sous-estimez pas les ressources que vous avez en vous pour entreprendre. Comme on dit au Québec: c’est pas si « épeurant » que ça, l’entrepreneuriat. Vous avez tant à y gagner!

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OUTILS MENTIONNÉS

Vous trouverez ci-dessous toutes les références des ressources mentionnées durant l’épisode!

APPLIS

Liste des applis mentionnées durant l’épisode.

Y

iPad et prise de notes

LIVRES

Liste des livres mentionnés durant l’épisode.

AUTRES

Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)