Vincent Vandegans
Co-fondateur de eRowz
Vincent Vandegans était déjà, à 16 ans, un grand admirateur de Bill Gates. Non pas pour sa fortune ou pour ce qu’il a développé, mais parce qu’il est parvenu à changer le monde en quelques années. À 22 ans, son diplôme d’ingénieur en poche, notre invité entame sa carrière dans la célèbre société de logiciels d’entreprises “SAP” et y reste 1 an. Il réalise vite que ses passions sont le web et l’e-commerce. Il quitte donc son poste d’employé et démarre plusieurs startups web. La dernière en date s’appelle eRowz, emploie 20 personnes et génère plus de 2 millions de revenus après 5 ans d’activité. Dans un monde qui change plus vite que jamais, il a compris que nous devions être les acteurs de ce changement.
http://vandegans.be/
http://erowz.com/
Pour rester en contact:
La Lettre Privée Tribu Digitale
01:34 Intro – Comment changer le monde
03:40 Projet du Moment – eRowz, Super Heroes of the Web
08:00 L’Appel à l’Aventure – Bill Gates et le début du début de l’ecommerce
11:20 Les Tribulations – Rebondir et tout recommencer
13:18 La Révélation et le Triomphe – Choisir les bons associés
15:44 Les Questions Flash
21:015 Le Bouquet Final – Oublier les limites
Transcription complète de l'épisode
Transcription réalisée avec l’aide d’Happy Scribe
François Paul Lambert: François Paul Lambert: Notre invité d’aujourd’hui était déjà à 16 ans un grand admirateur de Bill Gates. Non pas pour sa fortune ou pour ce qu’il a développé, mais parce qu’il est parvenu à changer le monde en quelques années. À 22 ans, son diplôme d’ingénieur en poche, notre invité entame sa carrière dans la célèbre société de logiciels d’entreprise SAP où il reste un an. Il réalise vite que ses passions sont le Web et le e-commerce. Il quitte donc son poste d’employé et démarre plusieurs start-up Web. La dernière en date s’appelle Heroes, emploie 20 personnes, et génère plus de 2 millions de revenus après cinq ans d’activité. Dans un monde qui change plus vite que jamais il a compris que nous devions être des acteurs de ce changement. Tribu Digitale j’ai le grand plaisir d’accueillir aujourd’hui Vincent Vandegans. Vincent bonjour!
Vincent Vandegans: Bonjour.
FPL: Vincent, merci beaucoup d’être avec nous aujourd’hui! Est-ce que vous êtes prêt à nous inspirer?
VV: Oui, volontiers!
FPL: Vincent je viens donner un petit résumé de qui vous êtes à la Tribu Digitale, est-ce que vous voulez y rajouter quelque chose? Avant de parler de vos projets est-ce que vous pouvez nous donner un petit aperçu de votre vie personnelle et de votre background?
VV: Très bien! J’aime bien commencer par dire que tous les jours en me levant le matin je me demande comment je vais changer le monde. ça peut être un peu présomptueux…Je n’ai pas encore trouvé, mais j’ai deux projets en cours qui s’approchent d’une dimension un peu plus sociale un peu moins commerciale et donc on en parlera tout à l’heure.
FPL: Super. Alors là vous êtes basé en Belgique. Comment est la scène « entrepreneuriale Tech » en Belgique?
VV: La scène entrepreneuriale Belge a mis du temps à démarrer mais elle est bien partie là maintenant. C’est un peu ça la Belgique c’est l’histoire du pays. Les choses sont lentes, on fait les choses calmement avec nos trois langues. Mais une fois que c’est parti, c’est vraiment parti et ça bouge bien. Maintenant il y a des « capital ventures », l’Etat investit aussi pas mal d’argent donc ça commence à bien donner.
FPL: Vous êtes basé dans quel coin?
VV: A 20 km de Bruxelles donc juste à la campagne en plein milieu de la petite ville d’Enghien où l’on regarde les biches passer au fond du bois.
FPL: Super. Vous venez de le dire, vous êtes impliqué dans deux projets alors pouvez vous nous en dire un peu plus à propos de ces projets et surtout votre projet du moment et nous expliquer comment vous générez vos revenus? Pourquoi vous avez choisi ce business model?
VV: Il y a cinq ans j’ai rejoint mon associé Bart et ensemble on a créé la société qui s’appelle eRowz qui développe un moteur de recherche de produits d’occasion. C’est vraiment une niche très particulière. Les produits d’occasion, c’est tout ce qui est vêtements, PC portables, mobilier, maison et jardin, par opposition aux autres secteurs, les petites annonces comme l’immobilier les voitures ou l’emploi. Et le business model, en fait il est très simple: c’est basé sur l’affiliation. Donc les visiteurs arrivent sur notre plateforme et cherchent des produits d’occasion. Et puis ils vont cliquer sur un partenaire et ce partenaire va nous rémunérer pour la transaction qu’ils vont réaliser. Un partenaire typique c’est par exemple eBay.
FPL: Comment ça fonctionne exactement ? Vous avez développé un algorithme particulier, ou est ce que ça fonctionne vraiment plutôt sur un système de mise en relation?
VV: Alors ça fonctionne effectivement sur pas mal d’algorithmes. En fait c’est pas juste un algorithme, c’est une série d’algorithmes en série, qui font du traitement automatique du langage, qui analysent toutes les descriptions de tous ces produits. Ces descriptions sont ce qu’on appelle « déstructurées » parce qu’elles ont été rédigées par un peu tout le monde et tout le monde a des manières différentes d’exprimer les choses. Donc vous n’allez pas décrire la vente d’un téléphone portable de la même manière que je le ferais. Nos algorithmes sont capables d’extraire les informations importantes, de les standardiser et de les enregistrer dans une base de données gigantesque puisqu’on stocke 500 millions de petites annonces. Ces petites annonces varient tous les trois jours. ça fait un sacré boulot!
FPL: Et d’où vous est venue l’idée de ce projet?
VV: Ce n’est pas moi qui ai eu l’idée, c’est mon associé qui a travaillé chez eBay quand il y avait encore eBay Belgique. Il était au cœur des données. Il a vu les données acheteur-vendeur et il a aussi vu le potentiel du marché. Il a aussi vu les possibilités au niveau S.E.O pour se positionner dans Google et obtenir du trafic « organique » (entre guillemets gratuit) par opposition à AdWords, et il s’est dit qu’il allait essayer de démarrer avec la France et moi je l’ai rencontré et on a étendu la société, on a développé ça au niveau international.
FPL: Super. Vous venez juste de parler de S.E.O et ça m’intéresse. Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu ce que c’est pour les membres de la Tribu qui n’ont jamais entendu parler par exemple? Et pourquoi est ce que c’est important?
VV: C’est l’acronyme de Search Engine Optimization donc l’optimisation pour bien se positionner dans les résultats de recherche de Google. Finalement dans Google, il y a deux manières de se positionner. On peut acheter des positions AdWords, on lui donne des mots clés et avec ces mots clés on est positionné en tête de résultats ou alors il y a le S.E.O c’est à dire qu’on travaille sur une série de techniques qui permettent de mieux se positionner que les concurrents. Avec cette technique, on va retrouver des choses comme la notoriété des liens ou les couvertures notoriété au niveau des médias sociaux mais on va retrouver aussi de l’optimisation de contenu très fort orienté sur la sémantique. Et puis on va aussi retrouver des éléments très techniques de configuration des données dans le site même. C’est devenu vraiment toute une discipline. En France il y a énormément de gars se sont spécialisés là dedans et en ont fait leur métier. C’est devenu vraiment des postes à proprement parler dans les entreprises. C’est quelque chose qui a très fort grandi. Pourquoi est ce vraiment utile? Parce que tous les business models ne peuvent pas se permettre d’acheter des mots clés. Donc typiquement on gagne 0,025 euros par visite donc deux virgule cinq cents. Ce qui nous empêche d’acheter des visiteurs puisque le minimum d’achat c’est cinq cents.
FPL: Gardons ça à l’esprit car nous allons maintenant explorer le parcours entrepreneurial de Vincent. Son aventure en tant qu’entrepreneur. Le voyage qui l’a amené là où il est aujourd’hui. Vincent : Commençons par cette question, que nous appelons l’appel à l’aventure…Quand avez vous su au fond de vous que vous vouliez devenir entrepreneur? Et si vous ne vous êtes pas lancé tout de suite, qu’est ce qui vous a retenu?
VV: Ah! C’est une grande question..Disons que quand j’étais plus ou moins adolescent, à l’âge de 15 ans, 16 ans, j’ai vu Bill Gates, ça vous l’avez mentionné dans l’introduction. J’ai vu Bill Gates qui commençait à bien faire fonctionner Microsoft et ça m’a donné envie. Ça m’a donné envie parce que je me suis dit c’est quand même impressionnant de voir quelqu’un qui avec juste l’informatique, à l’époque ce n’était pas grand chose, est capable de créer une entreprise de cette taille là et d’avoir embauché autant de monde…et donc c’est ça un peu qui m’a donné l’envie. Mais, je n’étais pas encore prêt à entreprendre. J’avais juste l’envie d’aller dans l’informatique et l’envie de faire quelque chose mais je ne savais pas encore très bien quoi. Et puis quand j’ai entamé mes études d’ingénieur j’ai rencontré une personne qui gérait un magasin de vente de matériel informatique et satellite et qui m’a dit (on était au début des années 2000) : « bah voilà moi je pense qu’on peut vendre en ligne… » mais je ne savais même pas ce que c’était! J’ai dit « ok, j’ai envie de développer ». A l’époque il y avait que du HTML et du JavaScript. Il n’y avait pas de langage de programmation dynamique. On s’est mis ensemble et on a commencé à vendre et donc c’était mon premier ecommerce qui ça m’a finalement donné le goût d’entreprendre et de travailler dans le ecommerce qui est devenu vraiment une passion…
FPL: À une époque où Facebook ou l’iPhone n’existaient pas encore en plus…
VV: Oui exactement et c’était une époque où il n’avait pas encore grand chose surtout en Belgique c’était vraiment « le début du début » donc de là m’est venue l’idée de commencer une agence de développement ecommerce pour mutualiser les développements que j’avais réalisés pour cette boutique, de les mutualiser pour la donner à d’autres clients. Le problème c’est que j’étais un peu précurseur et donc le marché n’était pas encore tout à fait suffisamment élargi pour bien percer.
FPL: Vous avez travaillé pour une grande entreprise en tant qu’employé, comment est ce que vous avez passé le pas? Est ce que vous avez quitté pour vous lancer directement? comment ça c’est passé dans votre tête? votre cheminement? Qu’est ce qui vous a motivé à vous lancer, à quitter votre poste salarié?
VV: Ce qui m’a motivé c’est que ça me plaisait pas du tout. ça se passait pas bien. Je n’avais pas l’impression d’apprendre, d’évoluer assez. La gestion au sein des équipes, d’avoir un patron au dessus de moi qui me disait ce que j’avais à faire, et ce que je faisais n’était pas spécialement exceptionnel, me donnaient l’impression d’avoir gaspillé mes cinq années d’ingénieur à remplir des Excel. J’étais assez motivé de faire autre chose. Et comme j’avais eu l’occasion pendant mes études de faire d’autres choses par moi même… J’étais plus ou moins autonome j’avais quelques directives mais j’étais plus ou moins autonome et ça m’a vraiment motivé à commencer tout seul mon activité. J’ai gardé cette idée en tête de pouvoir embaucher un jour des gens.
FPL: C’est vous le patron maintenant! Vous avez lancé plusieurs entreprises, en tout cas plusieurs projets et dans ce podcast on dit souvent le chemin de la réussite est semé d’embûches. Vincent est ce que vous pouvez nous parler ici peut être un peu de votre pire moment en tant qu’entrepreneur? On le dit souvent ici aussi, dans certaines cultures, l’échec est plutôt vu comme un vecteur de la réussite. Est-ce que vous êtes d’accord avec ça? Et racontez-nous quel était votre pire moment en tant qu’entrepreneur?
VV: Malheureusement en Belgique à l’époque, l’échec était assez mal perçu. D’ailleurs quand j’ai dit à mes parents que j’allais devenir entrepreneur ils m’ont dit « mon Dieu pourquoi tu fais ça? ». Le pire moment ça a été la faillite de ma première société. C’était vraiment ma toute première société donc l’agence de développement ecommerce. On a eu du mal pendant cinq ans on est arrivé dans une équipe de quatre personnes. Et puis après 5 ans c’était trop difficile, les clients qui payaient pas…il n’y avait pas assez d’argent qui rentrait. Donc voilà j’ai dû faire aveu de faillite et c’est quand même très dur quand on s’est investi en temps et en énergie dans un projet…c’est vraiment très dur de rebondir. Donc j’ai quand même eu une période de presque une année avec ce sentiment d’échec en me disant voilà j’ai échoué. Je n’ai pas réussi. J’ai aussi perdu de l’argent investi de l’argent dans cette société. Je n’étais pas tout à fait prêt à remettre le couvert. Et puis en fait c’était quand même au fond de moi et donc à un moment j’ai rencontré d’autres personnes cette flamme d’entreprendre. Elle est revenue cette peur de l’échec précédent elle a fini par disparaître et on est parti on est parti pour rebondir alors évidemment un peu plus frileux ou un peu plus attention à toutes les erreurs commises. Mais on y va !
FPL: Justement comment est ce que vous avez rebondi ? quand est ce que les choses ont commencé à basculer en votre faveur ? quelles sont les choses que vous avez fait différemment?
VV: J’ai été beaucoup plus prudent! J’ai été plus prudent sur les associés parce que c’est vraiment un gros gros point. Il faut s’associer avec les bonnes personnes. Même si elles sont très intelligentes, même si elles ont travaillé dans des belles sociétés et autres, ça ne change rien à leur motivation. Et donc souvent le problème c’est ça, c’est la motivation et les conflits entre associés naissent assez rapidement. Ce qui m’a donné envie c’est que j’ai rencontré un pharmacien et un entrepreneur qui voulaient lancer la troisième pharmacie en ligne en Belgique. La législation avait changé, on pouvait enfin vendre des médicaments en ligne. Les rencontres m’ont de nouveau donné l’envie d’entreprendre, l’envie de démarrer un projet. Et comme ce projet c’est bien réalisé et qu’on a pu après le revendre à un plus grand groupe, ça m’a vraiment donné l’émulsion pour continuer et accélérer les choses.
FPL: Tribu Digitale, associez-vous avec les bonnes personnes. Vincent, si vous pouviez résumer la leçon clé que vous avez retiré de cette expérience quelle serait elle? En quelques mots, que pensez vous que la Tribu Digitale doive retenir comme leçon de votre expérience?
VV: Je dirais l’innovation, surtout dans la technologie, l’innovation permanente. C’est assez propre à la technologie mais si l’on veut l’élargir c’est : ne jamais se reposer sur ses acquis, ne jamais partir du principe que les choses sont là et qu’elles sont immuables, se réinventer tous les jours se lever avec une nouvelle idée et en débattre. Et puis je dirais garder le moral ; moi ce qui m’aide au quotidien c’est de trouver des petites réussites parce que les grandes réussites mettent du temps à arriver. Donc si on veut les attendre, il faut être très patient et j’essaye de trouver des petites réussites au quotidien parce que dans l’adversité des journées difficiles, c’est gai de voir les petits succès et nous gardons le moral et ça empêche de sombrer dans la loi des séries, dans les difficultés de l’entrepreneur au quotidien.
FPL: Tribu Digitale, ne vous reposez pas sur vos acquis! Gardez le moral et célébrez vos petits succès du quotidien. Vincent, nous sommes maintenant arrivés aux questions Flash. Ici je vous pose une série de questions en rafale et vous me répondez en allant à l’essentiel, vous êtes prêt?
VV: Oui!
FPL: Quelle est votre définition du succès?
VV: Ma définition de succès, je dirais: créer de la valeur, créer quelque chose qui change les choses et d’embaucher des gens. Créer de l’emploi.
FPL: A quoi ressemble votre journée type ?
VV: Ma journée type est assez simple finalement. Je me lève le matin, je vais conduire les enfants à l’école puis j’arrive au bureau. Je dis toujours bonjour à tout le monde. Je regarde si tout va bien et si tout le monde est de bonne humeur. Puis je lis mes mails. Forcément j’ai une petite série de mails…et ensuite je vais faire un petit tour avec certaines personnes spécifiquement pour essayer de faire avancer les projets. Souvent, je n’ai pas l’occasion de déjeuner à midi. J’en profite que les autres soient en pause pour avancer. Et puis j’essaie de me consacrer une heure et demi pour vraiment penser à des nouvelles idées, préparer de nouvelles choses auxquelles je repense le lendemain pour voir si finalement elles étaient pertinentes ou pas.
FPL: Si vous deviez recommander un livre pratique quel serait il et pourquoi?
VV: J’en ai quelques uns des livres. Évidemment le Lean startup. Bon ça c’est clair pour un jeune entrepreneur. Pour moi c’est un peu le Saint Graal et c’est la voie à suivre. Sinon la biographie de Steve Jobs est quand même super intéressant l’approche et l’histoire de sa vie est vraiment captivante. Le dernier que j’ai lu récemment qui est beaucoup moins connu ça s’appelle l’Attitude des héros. C’est assez sympa. ça fait une petite revue de quelques grandes personnalités et montrer en quoi ces personnalités sont des héros et comment on peut appliquer ça pour soi même au quotidien.
FPL: Le livre Lean startup c’est celui de Eric Ries j’imagine? On mettra toutes les données sur notre site et l’attitude des héros c’est de Fred Colantonio. Quels outils ou applis, productivité ou autre, technologiqueS ou pas, utilisez vous régulièrement?
VV: Je suis content de vous préciser et technologique ou pas!y’a un peu de tout…J’aime bien la feuille de papier encore pourtant vraiment je suis dans la technologie au quotidien, mais j’aime bien la feuille de papier pour avoir des idées, c’est quand même ce qui marche le mieux. Donc j’utilise encore beaucoup du papier recyclé mais j’utilise beaucoup. Sinon j’utilise énormément les méthodes Agile et j’ai pas mal d’outils comme Jira, qui me permettent de gérer toutes les équipes et les équipes techniques et même maintenant on n’utilise ça pour les équipes non techniques, pour organiser leur planning et les priorités des autres. Donc c’est vraiment bien.
FPL: Et le papier, vous l’utilisez comment alors? Vous avez une petite méthode ou c’est juste pour le brainstorming et la prise de note?
VV: Oui j’ai une super méthode donc je remplis des feuilles puis les empile sur mon bureau à côté de moi!
FPL: On ne sait jamais en hiver ça peut toujours servir…Qu’est-ce qui vous inspire vous passionne en ce moment? Quels sont les domaines qui vous paraissent prometteurs?
VV: L’intelligence artificielle. C’est vraiment ma passion du moment. Je travaille beaucoup dans tout ce qui est traitement automatique du langage et génération automatique de contenu et donc l’intelligence artificielle est en train de vraiment faire une disruption complète de tout ça et de bien d’autres choses aussi. C’est vraiment un secteur passionnant.
FPL: La dernière, c’est la question Back in Time : imaginons que vous ayez l’opportunité de remonter le temps et vous vous retrouvez face à votre vous de 18 ans. Vous n’avez que cinq minutes avant que le portail temporel ne vous ramène au présent.. avec l’expérience que vous avez maintenant, que vous diriez vous? d’un point de vue pratique, que feriez vous différemment? quels plans ou conseils précis vous donneriez vous pour réussir plus efficacement et qui n’implique pas d’acheter des billets de Loto des paris sportifs ou d’investir en Bourse?
VV: Dommage! Je dirais que j’ai beaucoup et cowboy en disant voilà j’ai une idée je la teste et j’y vais!Mais il faut quand même un équilibre entre ça et un minimum d’analyse. Et c’est ce petit conseil que je m’auto donnerais. Essayer de vraiment bien analyser les choses et on peut quand même tester faire des mini MVP ou des proches. Voilà y aller graduellement vraiment aux méthodes agiles mais quand même analyser un peu plus en profondeur les choses. J’ai trop souvent négligé les études de marché, négligé le fait aussi de confronter mon idée avec des gens, d’en parler autour de moi il ne faut pas avoir peur de parler de ses idées parce que personne ne va vous les piquer toute façon, c’est une légende.
FPL: Est-ce qu’il y a quelque chose de plus personnel que vous vous diriez, une erreur de quelque chose à ne pas faire par exemple?
VV: Je reviendrai sur les associés : vraiment parce que dans l’entrepreneuriat les associés c’est la base de la relation. Après c’est les employés mais ça c’est un peu le même concept. Il faut vraiment prendre son intuition, avoir le « gut-feeling » et se dire « OK c’est bon ». Et si vous avez le moindre doute il vaut mieux pas y aller. Parce que c’est un mariage et donc c’est pour un paquet de temps.
FPL: Vincent, on est déjà à la fin de l’épisode…Merci d’avoir partagé généreusement toutes ces informations avec nous Digital j’espère que vous avez bien pris note. Je sais qu’il y en a parmi vous qui hésitent encore à se lancer et j’espère que l’aventure de Vincent vous inspirera à faire le grand saut. Vincent pour le mot de la fin. Que diriez-vous à nos auditeurs de la Tribu Digitale qui hésitent encore à se lancer en tant qu’entrepreneur, qui sont bloqués…si vous aviez un seul conseil à leur donner quel serait-il?
VV: Si c’est votre passion surtout n’hésitez pas. Il faut oublier les limites. Souvent les gens pensent aux limites que la limite de l’argent ou les limites techniques. Non. Tout ça c’est des fausses limites. La limite c’est vous c’est votre capacité à accuser les coups à pouvoir pivoter quand c’est nécessaire et à donner de l’énergie à toute l’énergie que vous avez pour mener à bien le projet.
FPL: Vincent un tout, tout grand merci ce fut un vrai plaisir et un honneur de vous avoir parmi nous aujourd’hui. Avant de nous quitter, dites nous comment rester en contact avec vous sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous avez une annonce à faire, la Tribu Digitale vous écoute ! Vous pouvez me retrouver sur Linkedin et sur Twitter, « Vandegans » tout simplement, et prochainement je vais bientôt publier des petits PDF gratuits sur mon site. Restez en contact ça pourra vous intéresser!
FPL: Votre site on peut le trouver à quelle adresse?
VV: Sur www.vandegans.be ! FPL: Tribu Digitale, vous venez d’entendre Vincent Vandegans partager avec vous son expérience et ses conseils, c’est à vous de jouer maintenant. Rejoignez nous sur www.revodigitale-test.mystagingwebsite.com et tapez « Vincent » dans la barre de recherche. Vous aurez accès à sa page dédiée avec toutes les informations et les références dont nous avons parlé aujourd’hui. N’oubliez pas de visiter la page de Vincent sur www.vandegans.be et de le suivre sur ces réseaux sociaux LinkedIn et Twitter. Vincent, merci encore d’avoir partagé votre aventure avec nous! au revoir et je vous retrouve en backstage!
1. INNOVEZ, ANALYSEZ, PARLEZ DE VOTRE IDÉE. Ne vous reposez pas sur vos acquis, réinventez-vous chaque jour, levez-vous avec une nouvelle idée à débattre. Confrontez votre idée, parlez-en autour de vous, n’ayez pas peur! Analysez bien votre projet, et testez-les sous forme de mini MVP (Minimum Viable Product) ou avec vos proches. Mettez-les en place de façon graduelle, en utilisant les méthodes Agiles.
2. NE VOUS LIMITEZ PAS, CÉLÉBREZ LES PETITES RÉUSSITES. Si vous avez trouvé votre passion, n’hésitez plus, dépassez les limites que vous vous mettez, qu’elles soient financières ou techniques. On se met souvent nos propres obstacles. Gardez le moral, soyez prêt à pivoter, trouvez et célébrez ces petits succès du quotidien, car les grandes réussites peuvent prendre du temps.
3. TROUVEZ LES BONS ASSOCIÉS, LA BONNE ÉQUIPE. Vos associés constituent souvent la base de la relation dans votre projet entrepreneurial, comme dans un mariage. De même quand vous recrutez votre équipe, suivez votre intuition, et n’y allez pas si vous avez la moindre doute.
ABONNEZ-VOUS AU PODCAST!
APPLIS
Liste des applis mentionnées durant l’épisode.
Feuille de papier (recyclé!) pour les idées 🙂
LIVRES
Liste des livres mentionnés durant l’épisode.
AUTRES
Autres resources mentionnées durant l’épisode (événements, sites web, etc.)